Salam
et quelle différence si la personne qui se convertit est célèbre ou pas ?![]()
Salam
et quelle différence si la personne qui se convertit est célèbre ou pas ?![]()
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en mode off
Aucune difference ma soeur.
C'est dommage que l'on arrive à ces genres de consideration,l'importance d'un musulman se mesure par rapport à sa foi et non par rapport à sa notorieté ou sa richesse.Le monde est tel qu'il est,ces genres de considerations sont ancrées dans la conscience collective,parcontre on ne doit pas oublier que du temps du prophete la conversion de certains dignitaires de la mecque a donné de la force à l'islam(c'est une parenthese)
Moi je serai heureux si laure manaudou s'etait converti mais sa conversion à elle ne vaut pas plus que la conversion d'une autre personne de nos jours.
Dernière modification par Lassana Bathily 31/12/2008 à 16h33
les ames les plus sensibles aux fleurs sont egalement celles les plus sensibles aux epines
Salam wa aleykoum
oui tout à fait Lassana
Sourate `Abasa
dimanche 10 mars 2002
Nom
La sourate est ainsi désignée suite au mot ’abasa (il s’est renfrogné) qui l’ouvre.
Période de Révélation
Les exégètes et les les spécialistes du Hadîth sont unanimes au sujet de l’occasion de la révélation de cette sourate. Selon eux, quelques grands chefs de la Mecque étaient assis au sein d’une assemblée que tenait le Saint Prophète, lequel était sérieusement occupé à essayer de les persuader à accepter l’Islam. À ce moment précisément, un homme aveugle, nommé Ibn Umm Maktûm, s’était approché de lui pour rechercher l’explication d’un certain point au sujet de l’Islam. Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’a pas apprécié son interruption et l’a ignoré. Sur quoi, Allâh révéla cette sourate. À partir de cet incident historique la période de révélation de cette sourate peut être déterminée avec précision .
Premièrement, il a été confirmé que Ibn Umm Maktûm était un des premiers convertis à l’Islam. Le Hafiz Ibn Hajar et le Hafiz Ibn Kathîr ont affirmé qu’il était du nombre de ceux qui avaient accepté l’Islam dans les premiers temps à la Mecque.
Deuxièmement, certains hadîths qui relatent cet incident montrent qu’il avait déjà accepté l’Islam et d’autres indiquent qu’il avait l’intention de se convertir et qu’il s’était approché du Saint Prophète à la recherche de la vérité.
`Â’ishah rapporte que, s’approchant vers le Saint Prophète, il avait dit : " Ô Messager d’Allah, guide-moi sur le droit chemin". (At-Tirmidhî, Al-Hakim, Ibn Hibban, Ibn Jarîr, Abû Ya`lâ). Selon `Abdullâh Ibn `Abbâs, il avait demandé la signification d’un verset du Coran et avait dit au Saint Prophète : "Ô Messager d’Allah, apprends-moi le savoir qu’Allah t’a enseigné". (Ibn Jarîr, Ibn Abî Hatim).
Ces traditions prouvent qu’il avait reconnu le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — en tant que Messager d’Allah et le Coran comme Livre d’Allah.
Contrairement à ceci, Ibn Zayd a interprété "la`allahû yazzakkâ" (Peut-être se purifiera-t-il) , mots du verset 3, signifiant : "la`allahû yuslim" : "il se peut qu’il accepte l’Islam" (Ibn Jarir) et les propres mots d’Allah : " Qui te dira ? Peut-être se purifiera-t-il ou se rappellera-t-il, de sorte que le Rappel lui profite ! " et " Et quant à celui qui vient à toi et qui s’empresse tout en redoutant, alors tu te distrais de lui !" [1], précisent qu’à ce moment-là, il avait développé un profond désir d’apprendre la vérité : il s’était rendu auprès du Saint Prophète croyant qu’il était la seule source de conseils et que son profond souhait ne serait satisfait que par lui ; son état apparent reflétait également que s’il lui avait donné un enseignement, il en aurait tiré bénéfice.
Troisièmement, les noms des personnes qui faisaient partie de l’assemblée du Saint Prophète à ce moment-là, ont été donnés dans différentes traditions. Dans cette liste, nous trouvons les noms de `Utbah, Shaybah, Abû Jahl, Umayyah Ibn Khalaf, Ubayy Ibn Khalaf, qui étaient les ennemis les plus virulents de l’Islam. Ceci prouve que l’incident a eu lieu à la période où ces chefs étaient toujours en pourparlers avec le Saint Prophète et leur antagonisme à l’Islam n’avait pas atteint une proportion aussi forte au point de ne plus lui rendre visite ou de ne plus avoir de conversations avec lui de temps en temps. Tous ces arguments indiquent que c’est l’une des premières sourates révélées à la Mecque.
Thèmes et Sujets Abordés
En raison du style apparent avec lequel le discours s’ouvre, on sent que dans cette sourate, Allah a exprimé un reproche (le reproche de l’Aimé pour Son aimé) [2] envers le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — pour ne pas avoir accordé son attention à l’homme aveugle et pour s’être occupé exclusivement des grands chefs. Mais si la sourate entière est considérée objectivement, on constate que le mécontentement a été exprimé, en fait, envers les Qurayshites incroyants, qui, en raison de leurs arrogantes attitudes et leurs indifférences face à la vérité, rejetaient avec mépris le Message de Vérité porté par le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui —.
Sa façon de traiter l’homme aveugle avec négligence et de consacrer toute son attention aux chefs des Qurayshites n’était pas le fait qu’il considérait les riches comme nobles et le pauvre homme aveugle comme méprisable, et à Dieu ne plaise qu’il y ait un quelconque manque de manière pour lequel Allah l’aurait réprimandé. Mais, en fait, quand un appeleur à la vérité s’embarque dans sa mission pour transmettre son message au peuple, il veut naturellement que les personnes les plus influentes de la société reçoivent son message de sorte que sa tâche devienne plus facile, parce que même si son invitation s’étend parmi les pauvres et faibles personnes, cela ne peut pas faire beaucoup de différence. C’est presque la même attitude qu’a adoptée également le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — au début, son motif étant seulement la sincérité et le désir de promouvoir sa mission et non l’idée de respecter les grandes personnes et de mépriser les pauvres.
Mais Allah attire son attention sur le fait que chaque homme, désireux de connaître la vérité, était important, qu’il fût faible ou pauvre, et chaque homme, insouciant à la vérité, était sans importance, même s’il occupait une position élevée dans la société. Ainsi, il doit proclamer publiquement et transmettre l’enseignement de l’Islam à tout le monde, mais pour les personnes qui étaient vraiment dignes de son attention étaient ceux qui étaient enclins à accepter la vérité. Son sublime et noble Message était trop élevé pour être présenté à ces personnes hautaines, qui, dans leurs arrogance et vanité, pensaient qu’ils n’avaient pas besoin de lui mais que plutôt, c’était lui qui avait besoin d’eux.
Ceci constitue le thème des versets 1 à 16.
A partir du verset 17, le reproche se tourne directement vers les incroyants, qui refusaient l’invitation du Saint Messager d’Allah — paix et bénédictions sur lui —.
Dans ces versets, ils ont été d’abord réprimandés pour l’attitude qu’ils avaient adoptée contre leur Créateur, Le Pourvoyeur et Le Soutien.
A la fin, ils ont été avertis du destin redoutable qu’ils subiront suite à leur conduite le Jour de la Résurrection.
source : http://www.islamophile.org/spip/Sourate-Abasa.html
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Salam wa aleykoum
Je baisse mon voile
en parcourant ce blog, j'ai pensé à vous.
en page 2 et 3, il y a plusieurs témoignages de conversions. et puis, les histoires sur le foulard ça vous donne une idée aussi des difficultés que rencontrent les convertis par rapport à leur famille non-musulmane.
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en mode off
wa aleycoum
j'ai parcouru le blog
C'est vrai que ça doit être difficile pour les convertis d'annoncer aux parents et à l'entourage que "ça y est je me suis convertie" ou encore "je souhaite porter le voile", ce sont des épreuves auxquelles les futurs convertis aussi seront confrontés...
Qu'Allah les aident
La patiente est une vertue <3
Salam wa aleykoum
amine
l'exemple de la jeune fille avec son foulard et les réactions de sa famille, c'est la version soft des difficultés de la conversion.
chaque histoire est différente alors je ne parle pas pour tous les convertis mais il arrive souvent que ça se passe mal. il y a parfois des ruptures familiales à l'initiative de la famille non-musulmane. heureusement, très souvent les choses s'arrangent avec le temps. les réactions à vif ne sont pas toujours suivies dans le temps.
beaucoup de parents, croyants ou non, ressentent la conversion comme le rejet de tout ce qu'ils ont transmis à leurs enfants. avec le temps, très souvent, ils se rendent compte que ce n'est pas le cas.
je crois bien que je ne connais pas une seule famille qui n'ait pas l'espoir que son enfant change d'avis, même quand ça se passe bien. mais bon, je ne connais pas tous les parents de convertis de la terre...
et parfois aussi ça se passe bien dès le début![]()
et, passé la sphère familiale, parfois les non-musulmans sont plus hostiles à l'égard des convertis que des musulmans de naissance. pareil, ils le prennent comme un rejet de ce qu'ils sont au profit d'autres cultures car pour beaucoup, c'est un phénomène culturel/social.
des deux côtés, la première ou la deuxième question qu'on pose le plus souvent à une convertie, c'est si son mari est musulman... (il est bien connu qu'une femme ne réfléchit qu'à travers son mari...). et puis bien sûr, il y a quelques insultes, des quolibets.
et il y a les innombrables demandes en mariage uniquement parce que tu es convertie. même si tu ressembles à un poux et que tu es bête comme tes pieds c'est pas grave... on m'a demandé souvent en me disant que comme je suis convertie, je suis à fond dans la religion. pour savoir ça il faudrait d'abord me connaitre un peu mieux. peut-être que je suis à la traîne au contraire.
je préfère qu'on me demande en mariage uniquement parce que c'est moi. point barre.
et aussi des personnes musulmanes qui pensent que comme tu es convertie, elles peuvent insulter les non-musulmans, du même groupe que toi, devant toi et que ça ne te fera rien...
et bien sûr, les gens qui te posent des questions pour "tester" ta foi, que Allah les pardonne, comme si Allah l'avait envoyé sur terre pour être au-dessus des gens et "estimer" leur croyance.
combien de fois on m'a demandé comment je fais la prière, de réciter la fatiha, etc.
personnellement, ça fait presque 12 ans que je suis convertie alors ça commence à me saouler qu'on me demande si mon mari est arabe et/ou musulman et qu'on me demande systématiquement de raconter ma conversion (car je trouve que c'est très intime comme question) mais al-hamdulillah, je ne suis pas à plaindre.
il y en a pour qui c'est vraiment très dur.
que Allah facilite à tous les musulmans qui sont "opprimés" à cause de leur foi, quelle que soit l'intensité et la gravité de cette "oppression". car il y a bien pire que les convertis en france.
PS : moi ça me gêne de raconter ma conversion mais il y en a qui aiment beaucoup ça. longue vie à ce thread![]()
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Salam wa aleykoum
Comme je l’ai dit, être converti c’est parfois des épreuves dans la sphère familiale et parfois des agacements dans la sphère publique.
D’une part, ce n’est absolument pas systématique. D’autre part, ça n’existe pas une vie sans épreuves et sans contraintes.
Etre converti ou être musulman c’est ne plus ressentir ce vide de l’absence d’Allah. La nature profonde de chaque créature est de servir et glorifier son Créateur ; les anges, les végétaux, les animaux, les hommes, etc. Et, celui qui a oublié sa nature profonde, sa fitrah, il ressent une angoisse plus ou moins profonde et plus ou moins permanente. Il a conscience qu’il lui manque quelque chose mais il ne sait pas quoi.
Il est possible qu’il soit déprimé ou angoissé mais il peut aussi être heureux, sans que ce soit la plénitude. Chaque personne qui a oublié pourquoi Dieu l’a créée et qui a oublié l'engagement qu'elle a accepté de prendre dans la préexistence (la amanat) va chercher à combler son vide d’une manière ou d’une autre. Certains se tournent vers la richesse, la gloire, la chair, parfois la drogue, les paradis chimiques, etc. Mais il n’y a qu’Allah qui peut réellement et durablement combler ce vide.
Celui qui se convertit, le sens de sa vie se révèle à lui. Il découvre qui est son Créateur, son Protecteur, son Pourvoyeur, son Guérisseur, etc. Il comprend pourquoi il existe et pourquoi il y a des épreuves. C’est comme si on venait d’allumer la lumière… Alors, la vie continue et les épreuves continuent mais ça n’a plus rien à voir. Quand auparavant il était seul dans son épreuve et n’en percevait pas toute la finalité, désormais chaque épreuve lui rappelle qui est son Créateur et chaque épreuve l’incite à se souvenir et se rapprocher de son Seigneur.
Chaque épreuve n’est plus uniquement formatrice pour la vie terrestre, elle prend un deuxième sens plus profond.
Et pour ce qui est du témoignage, à savoir : qu’est-ce qui peut toucher un non-musulman…
Ma théorie, c’est que tout d’abord c’est Allah qui guide les coeurs. Nous on ne fait que témoigner, ensuite c’est entre chaque personne et Allah. Et c’est un des sens de « pas de contrainte en religion désormais que la vérité se distingue de l’erreur ».
C’est Allah qui guide les cœurs. Alors peu importe si la personne va être touchée par la spiritualité, par la science, par le verbe ou quoi que ce soit d’autre, c’est le cœur qui parle à un autre cœur.
Si ce n’est que la bouche qui témoigne, ça n’atteindra pas le cœur de la personne à qui on parle. Transmettre la parole de Dieu, c’est de cœur à cœur.
C’est le cœur qui frémit et qui se soumet à Allah, ce n’est pas la bouche et ce n’est pas le cerveau.
C’est le cœur qui a oublié l’engagement pris dans la préexistence et c’est le cœur qui se rappelle à Allah.
Donc, quelque soit le support, ce n'est pas à la tête qu'on devrait s'adresser mais c'est au coeur...
et bien sûr, à l'image du Prophète (bsDl), on devrait parler à chaque personne dans la "langue" qu'il comprend le mieux. Pour certains c'est la beauté des grands principes de l'Islam, pour d'autres ça sera les "miracles" (arbre prosterné ou autres), les vérités scientifiques, etc.
D’ailleurs, une personne de mauvaise foi va faire dévier son cerveau pour pouvoir s’accorder avec son cœur…
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