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  • La finance islamique: une alternative à la crise économique mondiale

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Discussion: La finance islamique: une alternative à la crise économique mondiale

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  1. 29/05/2009, 12h14 #1
    Marigatta WAGUE
    Marigatta WAGUE est déconnecté
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    Par défaut La finance islamique: une alternative à la crise économique mondiale

    La finance islamique : une alternative à la crise économique mondiale

    Depuis quelques mois, voire une année entière, l’économie mondiale est plongée dans une crise inégalée. Et l’actualité internationale en a fait son miel quotidien. C’est à la suite du déclin de la bulle immobilière aux Etats-Unis d’Amérique, plus communément appelée la crise de Subprimes, que la finance internationale, fondée sur un capitalisme inhumain, a commencé à montrer ses limites. De jour en jour, la situation économique internationale va de pis en pire. Ce climat délétère se traduit par la fermeture des banques, par la cascade de plans sociaux et par la montée exponentielle du chômage. Pratiquement, toutes les contrées du monde occidental sont touchées de façon drastique par cette crise. Inutile de mentionner les pays pauvres ; ils vivent quotidiennement dans la crise, la crise est même devenue de la routine pour eux.
    Pour comprendre cette crise, il faut un peu remonter au déluge. En effet, plus d’un demi-siècle, l’économie mondiale est dirigée par un capitalisme immoral, caractérisé par la spéculation, l’usure, les jeux du hasard, et tutu quanti. Bref, la philosophie principale du système financier international est fondée sur la devise suivante : « l’argent amène l’argent ». Dans la quête aveugle du profit, les règles morales, éthiques et philosophiques censées protéger le commun des mortels sont reléguées au second plan. Pour résumer et selon l’heureuse expression du philosophe André Comte-Sponville « le capitalisme ne peut être moral, ni contre la morale. Il est tout simplement amoral ». Pour corroborer davantage les propos du philosophe, le capitalisme et la morale au sens pascalien du terme « sont deux ordres différents. Vouloir les comparer, c’est tomber dans le barbarisme primaire ». En corollaire de ce capitalisme odieux, l’économie internationale est ébranlée dans ses principes directeurs. Les grands argentiers, les banquiers et les spéculateurs, imbus de leur orgueil, croyant que le système financier ne s’écroulera jamais, sont surpris. Aujourd’hui, les conséquences de cette crise se font sentir dans les quatre coins de la planète. Et l’économie mondiale peine à se relever, en dépit des multiples mesures.
    Face à la persistance et à l’acuité de cette crise financière, qui ne cesse de faire des victimes collatérales de par le monde, ne faut-il pas penser à mettre en place un autre système financier fondé sur la morale et l’éthique ? La finance islamique, aux vertus humaines et morales, n’est–elle pas une alternative viable et pérenne à cette crise ? En effet, expérimentée vers les années 1970, même si les règles coraniques et les traditions prophétiques relatives à la finance sont posées il ya 1500 ans, la finance islamique n’est mise au goût du jour qu’à la suite de la montée du « pan-islamisme » et du « boom pétrolier ». Ainsi, au sommet de Lahore, en 1974, l’OCI décida du quadruplement des prix du pétrole, ce qui a abouti à la création de la première banque islamique basée à Djedda. Cette première institution a jeté la base d’un système financier fondé sur les principes islamiques. Depuis lors, l’engouement pour la finance islamique ne cesse de s’accroitre. Pendant une période relativement longue et pour des raisons cultuelles et culturelles, la finance islamique avait du mal à s’infiltrer dans les réseaux financiers internationaux, compte tenu de l’hostilité des pays occidentaux à ce modèle. Schématiquement, la finance islamique se définit comme « l’ensemble des modes de financement ayant adopté par les musulmans respectant l’interdiction de l’usure et de l’intérêt ». En termes clairs, ce modèle financier tire ses fondements du Coran et de la Sunna à travers certains versets : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt » (le verset 275 de la sourate al baqarah). Le riba, c’est-à-dire l’usureest condamnée par le Coran aux chapitres 2 (sourate la vache), 3(sourate de la famille d’Imran), et 30 (sourate des Romains). Les hadiths prophétiques en font mention également.
    Il existe dans la finance islamique trois techniques qui sont conformes aux préceptes du Coran et de la charia ; il s’agit de moudaraba ( le client confie ses fonds à la banque qui les fait fructifier, le profit dégagé est partagé entre les deux), de mousharaka (une sorte de joint-venture, un contrat entre plusieurs associés qui contribuent ensemble au capital et au mangement) et le mourabaha ( une forme de crédit où la banque achète un article pour le client, qui n’a pas à souscrire à un emprunt avec intérêts et lui revend ensuite en différé). Dans l’esprit de la finance islamique, toutes les parties à la transaction doivent se partager aussi bien les risques que les bénéfices. La rémunération de l’argent placé ne doit dépendre que de la rentabilité de l’actif financé. Toute rémunération déconnectée de la rentabilité de l’actif financé est à proscrire. Enfin, la finance islamique exige que les transactions soient fondées sur une activité réelle et licite. En conséquence, les secteurs comme celui de tabac, de l’alcool, du jeu de hasard, du sexe, de l’armement sont prohibés. Ces règles simples et claires qui vont à l’antipode de la spéculation, de l’usure, du riba constituent, à n’en pas douter, un remède à la situation cahotante que nous vivons.
    Au-delà même de la fonction éthique de la finance islamique, elle est devenue incontournable eu égard à son apport à l’économie mondiale. Les actifs sous-gestion par des banques islamiques représentent prés de 700 milliards de dollars à travers le monde. Il y aurait, selon les études récentes, plus de 250 banques et institutions financières islamiques en activité, présents dans 75 pays ». Et le marché potentiel est estimé à 400 milliards de dollars. Le poids économique de ce marché commence à séduire les pays occidentaux. Le premier pays occidental à mordre à l’hameçon de cette finance est l’Angleterre. Il a aussi servi de Cheval de Troie pour introduire la finance islamique dans l’espace économique européen. La France, longtemps restée hostile à ce modèle, n’a plus de choix d’y adhérer pour deux raisons fondamentales ; par le nombre de clients potentiels (500.000) intéressés aux produits issus de la finance islamique et par la dictée de la mondialisation. Ainsi, le 18 décembre 2008, le Ministère des Finances et de l’Economie a adopté des textes fiscaux facilitant la promotion de cette finance. C’est dans cette foulée que le Sénateur Philippe Mariani a déposé un amendement qui fera tomber les dernières barrières à l’introduction de la finance islamique dans l’économie française. Cet amendement vise à asseoir la paternité juridique de la finance islamique en France, première fille de l’Eglise.
    C’est dire que la finance islamique a le vent en poupe. Dans sa chronique décapant au journal « Challenge », Robert Rochefort affirme de n’avoir pas trouvé une réponse appropriée à cette crise dans les textes pontificaux. C’est ainsi que Vincent Beaufils, dans son éditorial du 11 septembre 2008, « Le Pape et le Coran » consacré à la crise financière, a surpris à plus d’un titre. Revenant sur le livre choc du philosophe André-Compte Sponville sur « La morale et le capitalisme », Vincent Beaufils congédie le Pape et les textes pontificaux pour inviter à lire le Coran : « C’est plutôt le Coran qu’il faut lire » écrit-il, car « Si nos banques, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n’en serions pas là ». Son argumentaire tient la route. Il suffit de voir comment les pays du Golfe ont « épousé avec succès le XXIe siècle. Leur recette miracle fondée sur la règle islamique qui « veut qu’on ne fasse pas l’argent avec l’argent ». Dans la foulée, le quotidien officiel du Vatican, L’Obsservatore a publié un article surprenant vantant les mérites de la finance islamique. « [Pour l’occident en crise], Nous pensons que la finance islamique peut contribuer à la refondation de nouvelles règles pour la finance occidentale, vu que nous sommes confrontés à une crise qui est essentiellement une crise de confiance dans le système ». Enfin, dans la Tribune de Genève du 2 octobre 2008, Jean Noël Cuénod remarque que la crise financière est avant tout une crise de foi. Il note in fine que « les confessions d’Abraham se sont tous attachées particulièrement à encadrer la puissance financière ».
    Pour terminer, la Finance islamique doit être détachée de son origine idéologique pour être considérée comme une bouée de sauvetage pour toutes les contrées. Elle peut constituer une alternative économique au système financier mondial en agonie. La finance islamique est une véritable opportunité géopolitique. Si elle est acceptée, elle peut être un barrage au « soi-disant » « Choc des civilisations » dont Samuel Huntington en fut le promoteur. Mieux, elle peut créer des liens commerciaux à travers la planète, entre l’occident et le monde musulman. Enfin, elle peut s’inscrire, selon l’expression de Montesquieu, dans la logique du «du doux commerce », facteur de paix mondiale. La reconnaissance des vertus de la finance islamique mettra un peu de bémol dans les discours de ceux qui fantasment sur l’Islam sans connaitre cette belle religion. L’islam ne se résume pas seulement à l’activité de certains orthodoxes. D’ailleurs quelle religion est à l’abri de l’orthodoxie ?
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  2. 14/06/2009, 23h44 #2
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    Citation Posté par Marigatta WAGUE Voir le message
    La finance islamique : une alternative à la crise économique mondiale

    Depuis quelques mois, voire une année entière, l’économie mondiale est plongée dans une crise inégalée. Et l’actualité internationale en a fait son miel quotidien. C’est à la suite du déclin de la bulle immobilière aux Etats-Unis d’Amérique, plus communément appelée la crise de Subprimes, que la finance internationale, fondée sur un capitalisme inhumain, a commencé à montrer ses limites. De jour en jour, la situation économique internationale va de pis en pire. Ce climat délétère se traduit par la fermeture des banques, par la cascade de plans sociaux et par la montée exponentielle du chômage. Pratiquement, toutes les contrées du monde occidental sont touchées de façon drastique par cette crise. Inutile de mentionner les pays pauvres ; ils vivent quotidiennement dans la crise, la crise est même devenue de la routine pour eux.
    Pour comprendre cette crise, il faut un peu remonter au déluge. En effet, plus d’un demi-siècle, l’économie mondiale est dirigée par un capitalisme immoral, caractérisé par la spéculation, l’usure, les jeux du hasard, et tutu quanti. Bref, la philosophie principale du système financier international est fondée sur la devise suivante : « l’argent amène l’argent ». Dans la quête aveugle du profit, les règles morales, éthiques et philosophiques censées protéger le commun des mortels sont reléguées au second plan. Pour résumer et selon l’heureuse expression du philosophe André Comte-Sponville « le capitalisme ne peut être moral, ni contre la morale. Il est tout simplement amoral ». Pour corroborer davantage les propos du philosophe, le capitalisme et la morale au sens pascalien du terme « sont deux ordres différents. Vouloir les comparer, c’est tomber dans le barbarisme primaire ». En corollaire de ce capitalisme odieux, l’économie internationale est ébranlée dans ses principes directeurs. Les grands argentiers, les banquiers et les spéculateurs, imbus de leur orgueil, croyant que le système financier ne s’écroulera jamais, sont surpris. Aujourd’hui, les conséquences de cette crise se font sentir dans les quatre coins de la planète. Et l’économie mondiale peine à se relever, en dépit des multiples mesures.
    Face à la persistance et à l’acuité de cette crise financière, qui ne cesse de faire des victimes collatérales de par le monde, ne faut-il pas penser à mettre en place un autre système financier fondé sur la morale et l’éthique ? La finance islamique, aux vertus humaines et morales, n’est–elle pas une alternative viable et pérenne à cette crise ? En effet, expérimentée vers les années 1970, même si les règles coraniques et les traditions prophétiques relatives à la finance sont posées il ya 1500 ans, la finance islamique n’est mise au goût du jour qu’à la suite de la montée du « pan-islamisme » et du « boom pétrolier ». Ainsi, au sommet de Lahore, en 1974, l’OCI décida du quadruplement des prix du pétrole, ce qui a abouti à la création de la première banque islamique basée à Djedda. Cette première institution a jeté la base d’un système financier fondé sur les principes islamiques. Depuis lors, l’engouement pour la finance islamique ne cesse de s’accroitre. Pendant une période relativement longue et pour des raisons cultuelles et culturelles, la finance islamique avait du mal à s’infiltrer dans les réseaux financiers internationaux, compte tenu de l’hostilité des pays occidentaux à ce modèle. Schématiquement, la finance islamique se définit comme « l’ensemble des modes de financement ayant adopté par les musulmans respectant l’interdiction de l’usure et de l’intérêt ». En termes clairs, ce modèle financier tire ses fondements du Coran et de la Sunna à travers certains versets : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt » (le verset 275 de la sourate al baqarah). Le riba, c’est-à-dire l’usureest condamnée par le Coran aux chapitres 2 (sourate la vache), 3(sourate de la famille d’Imran), et 30 (sourate des Romains). Les hadiths prophétiques en font mention également.
    Il existe dans la finance islamique trois techniques qui sont conformes aux préceptes du Coran et de la charia ; il s’agit de moudaraba ( le client confie ses fonds à la banque qui les fait fructifier, le profit dégagé est partagé entre les deux), de mousharaka (une sorte de joint-venture, un contrat entre plusieurs associés qui contribuent ensemble au capital et au mangement) et le mourabaha ( une forme de crédit où la banque achète un article pour le client, qui n’a pas à souscrire à un emprunt avec intérêts et lui revend ensuite en différé). Dans l’esprit de la finance islamique, toutes les parties à la transaction doivent se partager aussi bien les risques que les bénéfices. La rémunération de l’argent placé ne doit dépendre que de la rentabilité de l’actif financé. Toute rémunération déconnectée de la rentabilité de l’actif financé est à proscrire. Enfin, la finance islamique exige que les transactions soient fondées sur une activité réelle et licite. En conséquence, les secteurs comme celui de tabac, de l’alcool, du jeu de hasard, du sexe, de l’armement sont prohibés. Ces règles simples et claires qui vont à l’antipode de la spéculation, de l’usure, du riba constituent, à n’en pas douter, un remède à la situation cahotante que nous vivons.
    Au-delà même de la fonction éthique de la finance islamique, elle est devenue incontournable eu égard à son apport à l’économie mondiale. Les actifs sous-gestion par des banques islamiques représentent prés de 700 milliards de dollars à travers le monde. Il y aurait, selon les études récentes, plus de 250 banques et institutions financières islamiques en activité, présents dans 75 pays ». Et le marché potentiel est estimé à 400 milliards de dollars. Le poids économique de ce marché commence à séduire les pays occidentaux. Le premier pays occidental à mordre à l’hameçon de cette finance est l’Angleterre. Il a aussi servi de Cheval de Troie pour introduire la finance islamique dans l’espace économique européen. La France, longtemps restée hostile à ce modèle, n’a plus de choix d’y adhérer pour deux raisons fondamentales ; par le nombre de clients potentiels (500.000) intéressés aux produits issus de la finance islamique et par la dictée de la mondialisation. Ainsi, le 18 décembre 2008, le Ministère des Finances et de l’Economie a adopté des textes fiscaux facilitant la promotion de cette finance. C’est dans cette foulée que le Sénateur Philippe Mariani a déposé un amendement qui fera tomber les dernières barrières à l’introduction de la finance islamique dans l’économie française. Cet amendement vise à asseoir la paternité juridique de la finance islamique en France, première fille de l’Eglise.
    C’est dire que la finance islamique a le vent en poupe. Dans sa chronique décapant au journal « Challenge », Robert Rochefort affirme de n’avoir pas trouvé une réponse appropriée à cette crise dans les textes pontificaux. C’est ainsi que Vincent Beaufils, dans son éditorial du 11 septembre 2008, « Le Pape et le Coran » consacré à la crise financière, a surpris à plus d’un titre. Revenant sur le livre choc du philosophe André-Compte Sponville sur « La morale et le capitalisme », Vincent Beaufils congédie le Pape et les textes pontificaux pour inviter à lire le Coran : « C’est plutôt le Coran qu’il faut lire » écrit-il, car « Si nos banques, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n’en serions pas là ». Son argumentaire tient la route. Il suffit de voir comment les pays du Golfe ont « épousé avec succès le XXIe siècle. Leur recette miracle fondée sur la règle islamique qui « veut qu’on ne fasse pas l’argent avec l’argent ». Dans la foulée, le quotidien officiel du Vatican, L’Obsservatore a publié un article surprenant vantant les mérites de la finance islamique. « [Pour l’occident en crise], Nous pensons que la finance islamique peut contribuer à la refondation de nouvelles règles pour la finance occidentale, vu que nous sommes confrontés à une crise qui est essentiellement une crise de confiance dans le système ». Enfin, dans la Tribune de Genève du 2 octobre 2008, Jean Noël Cuénod remarque que la crise financière est avant tout une crise de foi. Il note in fine que « les confessions d’Abraham se sont tous attachées particulièrement à encadrer la puissance financière ».
    Pour terminer, la Finance islamique doit être détachée de son origine idéologique pour être considérée comme une bouée de sauvetage pour toutes les contrées. Elle peut constituer une alternative économique au système financier mondial en agonie. La finance islamique est une véritable opportunité géopolitique. Si elle est acceptée, elle peut être un barrage au « soi-disant » « Choc des civilisations » dont Samuel Huntington en fut le promoteur. Mieux, elle peut créer des liens commerciaux à travers la planète, entre l’occident et le monde musulman. Enfin, elle peut s’inscrire, selon l’expression de Montesquieu, dans la logique du «du doux commerce », facteur de paix mondiale. La reconnaissance des vertus de la finance islamique mettra un peu de bémol dans les discours de ceux qui fantasment sur l’Islam sans connaitre cette belle religion. L’islam ne se résume pas seulement à l’activité de certains orthodoxes. D’ailleurs quelle religion est à l’abri de l’orthodoxie ?
    Article tres intéressent
    Dieu n'a t-Il pas dit ceci dans le coran:"O les croyants!Craignez Allah;et renoncez au reliquat de l'interet usuraire,si vous êtes croyants.Et si vous ne le faites pas,alors recevez l'annonce d'une guerre de la part d'Allah et de Son messager.Et si vous vous repentez, vous aurezvos capitaux.Vous ne léserez personne,et vous ne serez point lésés."(s.2v.278et279)

    mais une question à savoir les pays musulmants sont ils épargnés de cette crise que nous vivons actuellement
    Dernière modification par Bawague 15/06/2009 à 22h25
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  3. 09/10/2009, 09h37 #3
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    Par défaut La finance islamique arrive en France

    Bonjour,

    Le ministère de l'Économie veut attirer les investissements venus du Golfe, mais des élus UMP renâclent.

    Doit-on modifier le droit français pour le rendre «charia-compatible» et permettre le développement de la finance islamique comme l'a encore préconisé, cette semaine à Paris, la ministre de l'Économie, Christine Lagarde, au cours d'un sommet sur cette question ?
    Le débat est d'abord passé inaperçu, réservé au cercle des spécialistes de la finance. Mais les instructions fiscales données par la ministre en février 2009 pour faciliter ces investissements venus des émirats n'étaient apparemment pas suffisantes, et il fallait changer la loi pour que l'on puisse émettre des obligations «islamiquement correctes» : les sukuks. En mai, le sénateur UMP Philippe Marini s'est chargé d'un amendement glissé au sein d'une proposition de loi sur les PME. Les sénateurs l'ont voté sans sourciller, mais l'affaire a éclaté à l'Assemblée, en septembre, lorsque la députée Chantal Brunel, tout à son affaire de PME, a naïvement expliqué que cela visait à «introduire les principes de la charia dans le droit de la fiducie en la rendant compatible» . Depuis, les socialistes mènent la fronde. «Nous sommes en France, que faites-vous de la loi de séparation de l'Église et de l'État ?» , avait lancé Henri Emmanuelli en session. «Chacun connaît l'importance déjà ancienne des pétrodollars dans le monde. Mais il y a bien d'autres moyens de s'accorder avec le droit islamique, sans introduire chez nous les principes de la charia.» Les socialistes ont depuis déposé un recours devant le Conseil constitutionnel qui doit se prononcer au plus tard la semaine prochaine, et pourrait censurer l'amendement considéré comme un cavalier législatif, une de ces dispositions introduites dans une loi ou proposition portant sur un sujet distinct.
    «S'il censure, nous représenterons un amendement dans un autre projet de loi sur la finance», avance-t-on déjà au cabinet de Christine Lagarde, où l'on s'efforce de dédramatiser l'affaire. Et de rassurer les députés UMP. En aparté, certains se disent gênés. Rapporteur de la mission burqa et élu de Seine-Saint-Denis, Éric Raoult reconnaît «que cela peut troubler. Il ne faudrait pas que l'on croie que l'État a deux discours : l'un pour la finance, l'autre pour les jeunes filles de quartier» . Il avait d'ailleurs interpellé la ministre pour réclamer des explications. Jacques Myard, député des Yvelines, est plus direct encore : «Il n'est pas question d'introduire le moindre amendement fondé sur la charia, la Torah ou la Bible.»

    «Signal positif»
    À Bercy, on exhorte à «sortir du fantasme. Nous n'allons imposer aucune norme religieuse aux Français. Ce sont les investisseurs qui s'engagent sur un cahier des charges particulier, comme pour les fonds éthiques», expliquent les conseillers de Christine Lagarde. «Ce sera une source de financement supplémentaire, notamment pour les grands travaux, les collectivités locales qui pourront émettre des sukuks.» Le ministère des Finances évoque également la rivalité avec la place de Londres, qui s'est lancée la première dans la finance islamique. «Toutes les opérations se réalisent en Grande-Bretagne, alors que cela pourrait être la place de Paris», se plaint Philippe Marini. Dans le même esprit, l'université Dauphine vient de créer un master 2 dédié à la finance islamique. Une trentaine d'étudiants, des traders, plus que des religieux, espèrent se former pour prendre leur part d'un marché toujours présenté, par ses acteurs, comme prometteur, avec des chiffres qui enflent. Il représenterait 700 milliards de dollars, dont 18 seraient déjà investis à Londres. «En réalité nous avons très peu de données factuelles» , tempère-t-on anonymement à la Banque de France. Le ministère des Finances reste d'ailleurs prudent sur les montants, et reconnaît qu'il s'agit aussi d'«émettre un signal positif pour nos partenaires du Moyen-Orient…»

    Figaro 09/10/2009
    Qu'est-ce que la finance islamique ? En quoi est-elle différente de la finance traditionnelle ? «Sa spécificité provient du fait qu'elle veille au respect d'un ensemble de règles et de principes dictés par l'éthique musulmane (la charia)» Concrètement, la «charia» préconise le partage des pertes et des profits, l'obligation d'adosser tout placement à un actif réel (immobilier, action…) et interdit toute forme d'intérêt (dont le prêt avec intérêt) et toute spéculation, qu'en pensez vous ?

    Tchooo
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  4. 10/10/2009, 10h40 #4
    makalou
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    Citation Posté par Tribal Cams Voir le message
    Bonjour,



    Qu'est-ce que la finance islamique ? En quoi est-elle différente de la finance traditionnelle ? «Sa spécificité provient du fait qu'elle veille au respect d'un ensemble de règles et de principes dictés par l'éthique musulmane (la charia)» Concrètement, la «charia» préconise le partage des pertes et des profits, l'obligation d'adosser tout placement à un actif réel (immobilier, action…) et interdit toute forme d'intérêt (dont le prêt avec intérêt) et toute spéculation, qu'en pensez vous ?

    Tchooo
    A suivre !!! C'est interessant ce sujet.
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  5. 10/10/2009, 12h45 #5
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    Félicitations, Marigatta, pour cet article objectif.

    Bawague, concernant les pays musulmans, en tout cas considérés comme musulmans comme le Sénégal, ils sont les premiers à faire de l'usure, à spéculer, en + avec des taux à 2 chiffres.

    Ce que tout musulman doit savoir, c'est que le fait même d'emprunter de l'argent à la banque pour s'acheter une maison, une voiture, une télé avec un taux d'intérêt est considéré comme de l'usure et donc interdit.
    Car, ce que ces banques occidentales font, c'est faire du bénéfice sur de l'argent. C'est ce qui est haram. Et, en tant qu'emprunteur, on participe aussi à ce système.
    Alors que la finance islamique, elle, consiste à faire des bénéfices sur les biens qu'on achète et non sur de l'argent qu'on prête aux consommateurs.
    Ainsi, si vous avez besoin d'une voiture, d'une maison, etc..., et que vous n'avez pas les moyens de vous la payer, la banque islamique achète le bien pour vous, puis vous le revend avec un bénéfice qu'elle va en tirer. Si vous avez un apport à fournir, vous le faites, et le reste est étalé sur une période que vous déterminerez avec votre banque.
    Ainsi, il n'y a pas d'usure dans ce type de transaction.

    Mais, malheureusement, ce système n'intéresse pas les banques de nos pays qui se disent musulmans, car, elles sont toutes aveuglées par le profit.

    Aujourd'hui si l'on voit les banques des pays comme la France, la Grande Bretagne qui s'intéressent à la finance islamique, ce n'est pas pour rien. En effet, elles ont bien réalisé que leur système bâtard qui consiste à générer de l'argent avec de l'argent est en partie responsable de cette crise qu'on vit en ce moment.

    C'est aussi l'occasion pour elles de se tourner enfin vers ces consommateurs musulmans réticents à contracter des prêts.

    Des français non musulmans ont même écrit des livres faisant l'éloge de la finance islamique.

    Maintenant, ce sont les universités qui se lancent à l'enseignement de la finance islamique : Université Paris-Dauphine : Finance Islamique . Et j'apprends que les assurances AGF-ALLIANZ ont lancé un projet d'assurance-vie hallal .

    Je trouve que cet autre article est super intéressant pour mieux comprendre le fonctionnement de la finance islamique :
    Le point de vue de Mohammed Benali

    La vente à terme
    Pour comprendre le système des banques islamiques, il faut d'abord parler de « la vente à terme » : Tu as besoin d'une maison ; elle vaut 10000 euros. Je te l'achète et tu me rembourseras en 20 ans la somme de 13000 euros. On se met d'accord sur un prix. Ce n'est pas un prêt à intérêt ; on ne prête pas à taux fixe. C'est du commerce. Prêter à intérêt consiste à miser sur l'avenir. Ce n'est pas la même situation que dans le cas des banques islamiques où l'on se met d'accord sur un prix. Dans les banques, le taux change et je ne sais pas combien j'aurai payé dans 15 ans. En revanche, dans les banques islamiques, la maison est achetée par la banque et revendue avec un bénéfice. Ils n'ont pas besoin d'hypothèque puisqu'ils possèdent la maison en garantie.

    On ne vend pas l'argent
    Dans le système occidental, la banque donne l'argent et le notaire donne les papiers de la maison en garantie. La banque n'achète rien et ne vend rien. Dans le système islamique, c'est la banque qui achète. Elle revend avec un bénéfice ! C'est du commerce. Ce bénéfice à percevoir est étalé sur 20 ans. Quand une banque, dans le système occidental, apporte de l'argent, elle fait du bénéfice sur l'argent. On ne vend pas l'argent ; on vend un bien. L'interdiction de l'islam c'est de vendre ou d'acheter l'argent. Mais on peut faire du commerce : vendre un bien et faire un bénéfice sur la vente.

    La participation ou le partenaria
    Pour comprendre les banques islamiques, il faut aussi parler de « la participation » : Quelqu'un a un projet; il fait un plan de financement. Il crée une structure juridique et il lui faut 150 000 euros. Il n'a que 40% du financement ; la banque islamique apporte 60%. On appelle cela « participation » ou « partenariat ». Là, le risque est pris. Quand on crée une société, on fait des parts ; sur cent parts, la banque en possède 60. La banque islamique garde les parts dans la société. Elle reste propriétaire des parts de la société juridique. Les banques islamiques font de l'argent comme les autres mais elles ont rusé pour éviter le système des intérêts. En Arabie Saoudite,100% des sociétés sont financées par des banques islamiques.

    L'intérêt d'une banque islamique, pour un musulman, c'est de pouvoir emprunter de l'argent sans intérêt et ainsi de respecter la sharia.

    Les comptes d'épargne à participation
    Parlons enfin des « comptes d'épargne » : les banques islamiques ne font pas de comptes d'épargne. Ils font des comptes d'épargne à participation. Ils t'incitent à participer sur un projet. On prend ton argent pour l'investir. A la fin de l'année la banque te présente le bilan de la société. Ce sont des « actions » : elles sont permises dans le système islamique. Mais on a l'assurance qu'elles ne sont pas investies dans l'armement ou dans une entreprise dont la finalité est immorale. On est associé à un projet dont on ne sait s'il va ou non me rapporter quelque chose.

    Les banques n'ouvrent pas de compte d'épargne. Ils font des Comptes Courants. Tu reprends ce que tu as déposé. La banque prend des hypothèques pour garantir l'argent déposé. Je prends un exemple; je crée une société qui va fabriquer 100 000 camions à exporter, en Arabie Saoudite. La banque garde la main sur les camions. Elle garantit ainsi l'argent des petits investisseurs.

    Il faut souligner que la banque reçoit l'argent, investit et fait sortir la zakat. Cet argent va aux pauvres.

    Mohammed Benali
    Dernière modification par Fodyé Cissé 10/10/2009 à 12h48
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  6. 18/03/2010, 08h27 #6
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    J'ai parcouru matinalement ce sujet que je trouve particulièrement intéressant. Je le mets à la une alors.
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  7. 19/03/2010, 09h31 #7
    Fatoo_laNoirte
    Fatoo_laNoirte est déconnecté
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    c'est d'ailleurs d'actualité. Parce que d'après des légendes urbaines c'est dès mars 2010 que ce genre de banque sera officiellement ouvert en France.

    Quelqu'un peut m'en dire plus?
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    "Le verbe, même laché avec le maximum de précaution, ne sait jamais le sort qui l'attend"... L'os de la parole, Adame Ba Konaré
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