• Portail Soninkara.com
  • Forums Soninkara.com
  • Radio Soninkara.com
  • Centre Multimédia
  • Blogs
  • Galeries
  • Nous Contacter
  • Plan du site
soninkara

Rejoignez nous sur 1400684181 facebook square1400684195 twitter square1400684205 google square1400684219 youtube square color

  • Connexion
Close
Login to Your Account
S'inscrire
  • Accueil
  • Forum
  • Société Soninké
  • Développement Economique et Social
  • Economie Senegal, Mali, Mauritanie

Page 3 sur 3 PremièrePremière Précédent 123
Affichage des résultats 21 à 28 sur 28

Discussion: Economie Senegal, Mali, Mauritanie

  • LinkBack
    • LinkBack URL LinkBack URL
    • À propos de LinkBacks À propos de LinkBacks
    •  
    • Favoris & Partage
    • Digg ce sujet!
    • Ajouter la discussion vers del.icio.us
    • Signet dans Technorati
    • Tweeter ce sujet
  • Outils de la discussion
    • Afficher une version imprimable
    • Envoyer un lien vers cette page par email…
    • S'abonner à cette discussion…
  • Display
    • Choisir le mode hybride
    • Choisir le mode arborescent
  1. 05/12/2011, 18h14 #21
    Mamadou Lamine
    Mamadou Lamine est déconnecté
    Senior Member Avatar de Mamadou Lamine
    Date d'inscription
    août 2007
    Messages
    411

    Par défaut

    Citation Posté par steve biko Voir le message
    Salam,

    Depuis le temps de senghor,puis de abdou diouf,puis avec mettre wade, on a jamais eu de betio au palais.il est grand temps que cela cesse. on en a marre des toubabs au palais. nos anciens presidents sont des complexes qui travaillent beaucoup plus pour les interets francais que pour nos interets.la preuve a la fin de leur mandat ,ils vont vivre en france avec leur famille et quand ils viennent au senegal c est pour un sejour et puis les fils et filles d anciens presidents se marient rarement oujamais avec des senegalais de souche, mais ils preferent epouser des toubabs c est le cas de karim et de sindiely wade, ils ont montres leur mepris des fils et filles du senegal.et si je me trompe je vous demande de me renseigner.........pour conclure, le senegal doit etre dirige par un senegalais pas par un bi-nationau qui penche beaucoup plus a etre francais que senegalais.le senegal doit etre diriger par un senegalais marie a au mions une senegalaise et enfin le senegal ne doit plus etre dirige par les anciens de la trempe de wade qui ne croit pas au panafricanisme comme il l affirme sinon comment comprendre qu il aille prendre des ordres chez ce salopard de sarkosy
    Quel déshonneur pour son femmes!!!

    Wa salam
    La couleur et l’origine de celui qui soit a la tête du pays importe peu du moment qu’il respecte le Sénégal et son peuple, ne porte que la nationalité sénégalaise et respecte la constitution.

    Le problème c’est que nos économies stagnent ou même reculent pendant que beaucoup d’autres pays d’Afrique connaissent un boom qui force le respect et qui montre que l’Afrique n’est pas encore morte, les pays de la zone CFA sont les plus pathétiques de la terre et n’avancent pas sauf dans la danse, la lutte et la prostitution et le maraboutisme. Jai de plus en plus honte d’être originaire de ces pays a la dérive toujours colonises par la France.

    Regardez même les maures de Mauritanie on se moque d’eux mais wallahi ils sont plus malin et indépendants dans leurs relations avec les francinkés et autres toubabs que les sénégalais ou maliens. Pendant ce temps les dirigeants peureux du Mali réfléchissent a donner la moitié du pays aux touaregs et arabo-berberes.
    Soundiata, Al Hajj Omar, Mamadou Lamine Drame, Ousmane Dan Fodio et les autres héros Noirs doivent se retourner dans leur tombe. Nous les déshonorons chaque jour un peu plus.
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    انا من موريتانيا
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  2. 05/12/2011, 20h22 #22
    steve biko
    steve biko est déconnecté
    Member Avatar de steve biko
    Date d'inscription
    décembre 2010
    Messages
    81

    Par défaut

    Citation Posté par Mamadou Lamine Voir le message
    La couleur et l’origine de celui qui soit a la tête du pays importe peu du moment qu’il respecte le Sénégal et son peuple, ne porte que la nationalité sénégalaise et respecte la constitution.

    Le problème c’est que nos économies stagnent ou même reculent pendant que beaucoup d’autres pays d’Afrique connaissent un boom qui force le respect et qui montre que l’Afrique n’est pas encore morte, les pays de la zone CFA sont les plus pathétiques de la terre et n’avancent pas sauf dans la danse, la lutte et la prostitution et le maraboutisme. Jai de plus en plus honte d’être originaire de ces pays a la dérive toujours colonises par la France.

    Regardez même les maures de Mauritanie on se moque d’eux mais wallahi ils sont plus malin et indépendants dans leurs relations avec les francinkés et autres toubabs que les sénégalais ou maliens. Pendant ce temps les dirigeants peureux du Mali réfléchissent a donner la moitié du pays aux touaregs et arabo-berberes.
    Soundiata, Al Hajj Omar, Mamadou Lamine Drame, Ousmane Dan Fodio et les autres héros Noirs doivent se retourner dans leur tombe. Nous les déshonorons chaque jour un peu plus.
    Salam,

    Désolez de te contredire, les personnes au pouvoir doivent être des nôtres, seulement les nôtres, à savoir des autochones ayant épousé(e) des autochones, tous autres choses est à vomir.
    Chaque peuple, sa terre, ses propres dirigeants.
    Les noirs croivent toujours au contes de fées comme les enfants.
    Par contre, je suis estomaqué par l'hospitalité légendaire des sénégalais, il faudra y mettre fin par tous les moyens, le bon banania, sa suffuit!!!
    Sinon, bientôt on sera étranger chez nous si nous nous réveillons pas

    Wa salam
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  3. 05/12/2011, 20h49 #23
    lass77
    lass77 est déconnecté
    Junior Member Avatar de lass77
    Date d'inscription
    mai 2007
    Messages
    997

    Par défaut

    Citation Posté par steve biko Voir le message
    Salam,

    Désolez de te contredire, les personnes au pouvoir doivent être des nôtres, seulement les nôtres, à savoir des autochones ayant épousé(e) des autochones, tous autres choses est à vomir.
    Chaque peuple, sa terre, ses propres dirigeants.
    Les noirs croivent toujours au contes de fées comme les enfants.
    Par contre, je suis estomaqué par l'hospitalité légendaire des sénégalais, il faudra y mettre fin par tous les moyens, le bon banania, sa suffuit!!!
    Sinon, bientôt on sera étranger chez nous si nous nous réveillons pas

    Wa salam
    C'est quoi cette dichotomie incensée ?
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  4. 06/12/2011, 19h24 #24
    steve biko
    steve biko est déconnecté
    Member Avatar de steve biko
    Date d'inscription
    décembre 2010
    Messages
    81

    Par défaut

    Citation Posté par lass77 Voir le message
    C'est quoi cette dichotomie incensée ?
    Salam,

    Ecoutes, je ne vis pas au monde de bisounours contrairement à beuacoup de noirs ou sénégalais....Je suis nationaliste, je l'assume et je le revendique fiérement.
    Si vous n'avez ni dignité et l"honneur, c'est votre probléme et je m'en tape.
    Les étrangers chez nous, n'ont pas à s'introduire dans nos familles et obtenir nos nationalités, s'ils ne sont pas contents, la porte est ouverte et tant mieux

    Wa salam
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  5. 06/12/2011, 22h03 #25
    Fodyé Cissé
    Fodyé Cissé est déconnecté
    Fodyé Bine Khoudjédji Avatar de Fodyé Cissé
    Date d'inscription
    juin 2006
    Localisation
    Stains
    Messages
    7 149
    Envoyer un message via MSN à Fodyé Cissé Envoyer un message via Skype™ à Fodyé Cissé

    Par défaut

    Rappel:
    LEs messages à caractère xénophobe ou raciste seront supprimés.
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !

    http://www.waounde.com

    Réponse avec citation Réponse avec citation

  6. 11/01/2012, 18h04 #26
    Mamadou Lamine
    Mamadou Lamine est déconnecté
    Senior Member Avatar de Mamadou Lamine
    Date d'inscription
    août 2007
    Messages
    411

    Par défaut

    Développement : pourquoi les pays d’Afrique francophone sont à la traîne Lire l’article Développement : pourquoi les pays d’Afrique francophone sont à la traîne|Senegal-business.com

    ^^^^
    Développement : pourquoi les pays d’Afrique francophone sont à la traîne
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    انا من موريتانيا
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  7. 11/01/2012, 19h38 #27
    Mamadou Lamine
    Mamadou Lamine est déconnecté
    Senior Member Avatar de Mamadou Lamine
    Date d'inscription
    août 2007
    Messages
    411

    Par défaut

    Développement: pourquoi les pays d’Afrique francophone sont à la traîne
    11 January 2012




    Manque d’infrastructures, culture d’entreprise moins développée, carences de la gouvernance… Dans un dossier de huit pages, Jeune Afrique explique pourquoi les États subsahariens adeptes de la langue de Molière sont souvent distancés par leurs voisins anglophones.

    Sans aucun doute, l’Afrique subsaharienne francophone perd du terrain sur sa sœur anglophone, même en excluant l’Afrique du Sud. Sur les terres – plutôt dans l’ouest du continent – où fleurit la langue de Molière, c’est la langueur qui domine?; de Dakar à Yaoundé et Kinshasa, on rêve d’émigration. Sur les terres – plutôt dans l’Est – où règne celle de Shakespeare, l’activité est trépidante?; d’Accra à Lagos et Nairobi, on fourmille de projets et on règle ses factures d’un clic ou par téléphone. Pour mesurer ce décalage, laissons de côté la corruption et les conflits ethniques, des fléaux aussi répandus dans l’une de ces deux Afrique que dans l’autre. Oublions l’exception d’un Zimbabwe longtemps à la dérive, où les folies économiques d’un pouvoir autocratique avaient déchaîné une inflation de 200?000?000 %.

    Et tournons-nous vers les chiffres globaux. Ils sont implacables.
    Les pays francophones pèsent 19 % du produit intérieur brut moyen de l’Afrique subsaharienne, quand les anglophones en représentent 47 % (hors Afrique du Sud). Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à dominante francophone, croissent à la cadence de 3,4 % en moyenne par an depuis dix ans, et ceux de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), à dominante anglophone, à 5,4 %.

    Selon le classement du rapport « Doing Business » de la Banque mondiale, qui mesure la qualité de l’environnement des affaires, les Africains anglophones sont plus favorisés que leurs frères francophones: il leur est plus facile de créer des entreprises, de dédouaner leurs importations et d’obtenir le paiement de leurs créances. Les communications téléphoniques coûtent au Bénin quatre cents fois plus cher qu’au Ghana.
    En ce qui concerne le développement humain, sept des dix pays les plus mal classés (sur 187) par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sont des États africains francophones, et l’on retrouve trois d’entre eux aux trois dernières places?: le Burundi, le Niger et la RDC.

    Un handicap irrémédiable

    Le développement dépend d’une foule de facteurs; le non-développement aussi. Cinq experts de l’Afrique ont accepté de séparer l’important de l’accessoire, de distinguer les freins institutionnels des pesanteurs culturelles et d’analyser les mauvaises habitudes à la lumière des questions monétaires ou géopolitiques afin de répondre à ces lancinantes questions?: d’où vient ce handicap?? Est-il irrémédiable??

    Pour Jean-Michel Severino, gérant du fonds Investisseur et Partenaire pour le développement, consacré aux PME africaines, et ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD), ce sont les conflits qui ont plombé l’Afrique francophone. «Deux de ses grands pays, la RDC et la Côte d’Ivoire, ont connu au cours de la dernière décennie des troubles majeurs qui ont affecté le développement de toute la zone, alors que celle-ci avait connu depuis les indépendances une progression comparable à celle des pays anglophones.»

    Les communications téléphoniques coûtent au Bénin quatre cents fois plus cher qu’au Ghana
    Le franc CFA lui semble aussi avoir été un fardeau, bien qu’il ait mieux contenu l’inflation que les monnaies non alignées sur l’euro. « Durant la dernière décennie, le franc CFA a été fort, souligne l’ancien directeur général de l’AFD, et on peut imaginer que les pays aux monnaies flottantes se sont mieux adaptés que ceux utilisant cette monnaie commune. Mais s’il a défavorisé les exportations, ce n’est pas tant le niveau du franc CFA que son régime qui est en cause, car celui-ci induit une évolution monétaire déconnectée de la conjoncture africaine. Il faudra que les responsables africains réfléchissent sereinement aux bons mécanismes à lui substituer, mais qui ne devront ni mettre fin à l’union monétaire régionale ni couper totalement les liens entre l’euro et le franc CFA. »

    Dernière explication, pour Jean-Michel Severino?: les infrastructures, plus déficientes en terre francophone. « Je suis frappé de voir que dans le domaine de l’énergie, de l’eau ou des transports les politiques ont été plus conservatrices en matière de tarifs, explique-t-il. Cela a généré un déficit en infrastructures – aveuglant dans le cas du Cameroun ou du Sénégal – qui a un impact fort sur le développement. »
    Thierry Tanoh vice-président pour l’Afrique subsaharienne de la Société financière internationale (SFI, du groupe Banque mondiale), le rejoint sur ce point?: les infrastructures sont, avec la taille des marchés, les deux grandes faiblesses des pays francophones. Des carences qu’il illustre par des anecdotes?: « La patronne d’une entreprise agroalimentaire du Niger se désespère, raconte-t-il, parce qu’elle a atteint son plein développement sur son marché national limité et qu’il lui est impossible d’exporter les produits qu’elle serait en mesure de fournir en raison des obstacles réglementaires et des coûts de transport. » Autre exemple, ce transporteur de cacao, habitant lui aussi un pays francophone, lui aussi désespéré?: « Normalement, un camion s’amortit sur trois ans, rappelle Thierry Tanoh. En raison du très mauvais état des routes dans son pays, son matériel est hors d’usage en un an. Il y a de quoi décourager les investisseurs, qui visent évidemment le moindre risque. »






    “Travailler ensemble”

    Les pays francophones sont trop petits et trop peu peuplés. « Si l’on exclut la RDC, il faut reconnaître que les grands pays africains sont anglophones ou lusophones, poursuit-il. L’intégration des marchés est donc la seule solution pour compenser ce handicap. Or si les organisations intégratrices sont nombreuses dans la zone francophone, en réalité ce sont les anglophones, avec la SADC [Communauté de développement de l’Afrique australe, NDLR] et l’EAC, qui sont les plus actifs pour regrouper leurs forces, alors qu’ils n’ont pas la même monnaie?! »

    Pour Anthony Bouthelier, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), si les entreprises hexagonales mettent le cap sur les pays anglophones, comme Lafarge ou L’Oréal, c’est aussi parce que « la régionalisation des marchés fonctionne plutôt mieux que dans l’ouest du continent ». « Le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Mozambique donnent l’impression de vouloir travailler ensemble », ajoute-t-il. Mais pour lui, la psychologie collective compte aussi?: « Les pays de culture anglo-saxonne sont plus orientés vers les affaires et l’esprit d’entreprise?; leurs habitants ont moins envie de devenir fonctionnaires que les Africains de culture française. »

    C’est aussi ce que relève Serge Michailof, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, et ancien de la Banque mondiale et de l’AFD. Assurément, dit-il, « la formation des élites dans les pays anglophones, en particulier des élites administratives, y est pour quelque chose, puisqu’on y inculque la conviction que le business privé est essentiel pour le processus de développement. La formation dispensée par des enseignants très gauchisants en France ne va pas du tout dans le même sens… »

    Serge Michailof ajoute que « le franc CFA surévalué a joué un rôle très négatif, mais c’est surtout son caractère déresponsabilisant qui a été nuisible, car il est piloté par l’ancienne puissance coloniale ».

    Shanta Devarajan, économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale, est plus nuancé. Il estime que l’écart entre ces deux blocs linguistiques est « moins fort qu’on ne le dit » et que les pays anglophones ont connu eux aussi des années difficiles. Parmi les causes de la langueur francophone, il pointe d’abord le fait que les pays de l’Ouest « disposent d’importantes ressources naturelles, richesse qui est corrélée avec leur fragilité née de la multiplication des conflits, plus graves qu’en Afrique de l’Est ». Mais ces conflits ne concernent pas que les pays francophones?: la Sierra Leone et le Liberia, notamment, ont été ravagés par les combats.


    Système opaque

    Shanta Devarajan incrimine surtout le mode de financement des États. « Dans les pays de l’Ouest africain où la rente générée par les produits de base minéraliers et énergétiques est omniprésente, l’argent ne passe pas par les citoyens, mais va directement des sociétés minières et pétrolières vers les gouvernements, explique-t-il. Ce processus procure bien des occasions de “capture” de cette rente dans un système très opaque. Il n’implique pas les populations qui ne paient pas d’impôts, faute de revenus, et qui sont donc peu soucieuses du bon emploi des deniers publics. » L’argent serait moins facile en terre anglophone, ce qui expliquerait non seulement une moindre gravité des conflits, mais aussi un contrôle réel des gouvernants, deux facteurs d’efficacité macroéconomique.

    Enfin, Shanta Devarajan souligne que les francophones sont plus souvent enclavés que les anglophones et qu’il leur en coûte donc plus pour commercer en raison des insuffisances criantes des infrastructures. « Le port de Lomé ne fonctionne pas correctement et ce sont les pays de l’hinterland qu’il dessert qui en paient le prix fort, dit-il. Les pays les plus dynamiques en Afrique sont des pays côtiers. »

    Si l’on résume ces analyses, on découvre sans surprise que les causes du retard de l’Afrique francophone sont connues de longue date et que leurs remèdes figurent dans les refrains serinés par les organismes multilatéraux pour accélérer le développement d’un continent longtemps laissé à l’écart.

    Évidemment, le franc CFA est un problème. Certes, il sert de ciment aux francophones, mais on constate – comme dans le cas de l’euro – qu’une monnaie sans gouvernance ni vision communes peut se révéler un handicap, surtout quand elle est pilotée depuis Paris.

    L’exemple des pays d’Afrique de l’Est, vastes et peuplés, démontre que les investissements et la richesse se dirigent là où les consommateurs sont nombreux. Pour l’Afrique de l’Ouest, cela implique d’aller au-delà de la simple suppression des frontières et de déboucher sur une intégration des politiques budgétaires, tâche héroïque que l’Europe elle-même a beaucoup de mal à mener à bien. C’est pourquoi l’on écoutera le commissaire européen Michel Barnier, qui a appelé, le 15 décembre à Genève, « le continent immense qu’est l’Afrique à organiser et à mutualiser ses marchés pour qu’ils deviennent des marchés communs ». Un conseil de connaisseur.

    On ne s’étonnera pas que la quête de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption se retrouvent en tête des remèdes que l’Afrique francophone a intérêt à appliquer pour éviter que ses matières premières ne se changent en malédictions économiques et politiques. La rente doit être d’appropriation publique et contrôlée par les citoyens.






    Tentations de l’assistanat

    On ne rappellera jamais assez que les insuffisances des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et énergétiques étranglent la croissance, en Afrique francophone plus qu’ailleurs. C’est vers elle que doivent se diriger en priorité les 31 milliards de dollars (près de 24 milliards d’euros) supplémentaires dont aurait besoin chaque année l’Afrique subsaharienne, selon une étude de la Banque mondiale, pour mettre ses infrastructures au niveau de ses besoins.

    Reste l’éducation. C’est elle qui peut promouvoir l’esprit d’entreprise et chasser les tentations de l’assistanat. C’est elle qui donnera aux classes moyennes en cours d’émergence à Dakar, Lomé ou Brazzaville l’envie de créer de la vraie richesse – et non de subir la misère – et les outils pour le faire.

    Les Africains francophones n’ont pas encore perdu, à condition que leurs gouvernants, leurs banques, leurs enseignants et leurs élites jouent le jeu de l’ouverture et de la modernité. Banal, donc faisable.

    États africains où le français est une langue officielle:
    Bénin, Burkina Faso, Cameroun,Comores, Côte d'Ivoire,
    Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée équatoriale,Madagascar,
    Mali, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo,
    République du Congo,Rwanda, Sénégal, Seychelles,Tchad, Togo

    États africains où le français est la deuxième langue:
    Algérie, Maroc,Île Maurice, Mauritanie, Tunisie

    source:Jeune Afrique

    ^^
    Les états d’Afrique francophone sont parmi les plus pauvres et moins développé du monde.
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    انا من موريتانيا
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  8. 01/03/2012, 22h21 #28
    Mamadou Lamine
    Mamadou Lamine est déconnecté
    Senior Member Avatar de Mamadou Lamine
    Date d'inscription
    août 2007
    Messages
    411

    Par défaut

    La diaspora sénégalaise a envoyé 643 milliards en 2011 ( DPEE)
    Jeudi 01 mars, 2012

    Les envois de fonds des émigrés sénégalais se chiffrent à 643 milliards de francs CFA en 2011 malgré la crise en Europe, indique la Direction de la prévision et des études économiques du Sénégal (DPEE).


    Dans sa dernière note de conjoncture transmise à l’APS, la DPEE souligne une ‘’hausse des transferts des migrants (sénégalais) malgré la crise de la dette en zone euro’’.


    ‘’Comparés à 2010, les transferts se sont bien comportés en enregistrant une hausse de 14,1 milliards ou 2,2%’’, indique la même source.


    La note de conjoncture de la DPEE signale que ces transferts de migrants sénégalais proviennent pour l’essentiel de la France, de l’Italie et de l’Espagne.


    Elle relève en 2011 une ‘’situation monétaire marquée par un repli de 53,5 milliards des avoirs extérieurs nets, une progression de 11,9% du crédit intérieur et une expansion de 5% de la masse monétaire’’.

    source: APS
    ..................
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    انا من موريتانيا
    Réponse avec citation Réponse avec citation

Page 3 sur 3 PremièrePremière Précédent 123
« Discussion précédente | Discussion suivante »

Discussions similaires

  1. Terrain à vendre au Mali / en Mauritanie
    By Abou Moataz in forum Petites Annonces
    Réponses: 3
    Dernier message: 19/03/2011, 20h49
  2. La Mauritanie et l'algerie se fâchent contre le Mali.
    By sil93 in forum Mali
    Réponses: 9
    Dernier message: 23/07/2010, 12h50
  3. IDH: Senegal/ Mali/ Mauritanie très mal classés sur 182 pays
    By Mamadou Lamine in forum Actualités, Coupures de Presse
    Réponses: 3
    Dernier message: 06/10/2009, 12h00
  4. Senegal ,Mali ,Mauritanie; Et La Gambie.
    By Kheuch Tidiane in forum Cuisine, Gastronomie Soninké
    Réponses: 121
    Dernier message: 19/06/2008, 10h25
  5. Vidéo : le Senegal veut consolider son économie en installant
    By Shako in forum Politique
    Réponses: 1
    Dernier message: 21/12/2006, 21h47

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas soumettre de nouveaux sujets
  • Vous ne pouvez pas soumettre ded réponses
  • Vous ne pouvez pas soumettre de pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •  
  • BB code is oui
  • Les smileys sont activés : oui
  • La balise [IMG] est activée : oui
  • [VIDEO] le code est oui
  • Le code HTML peut être employé : non
  • Trackbacks are oui
  • Pingbacks are oui
  • Refbacks are oui

Forum Rules

A propos de nous
Soninkara.com est un site qui est fait entièrement par des bénévoles. Nous faisons appel à toutes les bonnes volontés soucieuses de l'interêt de promouvoir la culture Soninké de nous aider à alimenter ce site. Ce site entend constituer, sur Internet, une grande banque de données contenant autant d'informations que possible sur tout ce qui concerne l'histoire, la langue, la société, la culture et les traditions Soninké, et on peut dire qu'il (le site) est sur la bonne voie. Mais, c'est si chacun apporte sa pierre à l'édifice que nous arriverons à cet objectif le plus rapidement possible. Aussi, nous sollicitons toute personne detenant des documents ou images ayant trait à la culture Soninké et desirant les voir publiés sur ce site de nous contacter soit par leformulaire de contact : ou soit directement par email sur webmaster@soninkara.com . Il en va de même pour toute personne pouvant nous orienter vers des gens susceptibles de nous aider à enrichir ce site.
Rejoignez nous
SONINKARA
Déclaration à la CNIL n°: 818358
  • Nous contacter |
  • Soninkara |
  • Archives |
  • Haut de page
Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 20h29.
Soninkara.com © Tous Droits Réservés!


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71