Exactement, les échéances électorales, tant en France qu'aux USA ne seront pas sans impact sur les stratégies politiques pour gérer la crise de la dette. Car elle va finir par nous toucher, comme on a été touché par la crise des subprimes en 2008. C’est le même scénario qui se répète, avec pour point de départ cette fois, non plus la faillite d’une firme (Lehman Brothers), mais celle d’un Etat (la Grèce). Pour l’instant la France est considérée par les agences de notation comme un pays sans risque (notée AAA), mais pour maintenir cette position, à l’heure où les Etat Unis ont vu leur note abaissée pour cause d’endettement excessif, où la crise s’étend par contagion à l’Italie et à l’Espagne, la France devra réduire sa dette publique et son déficit budgétaire (pression fiscale, réduction des aides sociales etc).
Le travailleur au revenu moyen sera le grand perdant dans cette affaire, celui qui devra porter sur ses épaules, le poids des erreurs des banques, le fardeau de la mauvaise gouvernance des marchés, le poids des erreurs du passé.
On est dans une ère où ce sont les marchés qui dictent leur lois et imposent la politique aux chefs d’Etat : ainsi on donnera plus facilement la priorité au sauvetage de banques peu méritantes plutôt qu’aux nécessiteux, à quand un meilleur choix dans les priorités?


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