Un « Prix d’excellence de l’innovation pédagogique » a été décerné par la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) et le Ministère français des Affaires étrangères. Il a été attribué au Sénégal pour l’organisation du Festival International des Journaux Lycéens qui se tient depuis quatre ans sous l’égide de l’association des professeurs de français.
La persévérance du groupe d’enseignants mobilisés autour de Abou Mbow, coordonnateur du Festival International des Journaux Lycéens n’a pas été vaine, en atteste le prix de 5000 euros (3.279.785 FCFA) attribué vendredi dernier à ce Festival par la Fédération Internationale des Professeurs de Français (FIPF) et le Ministère français des Affaires étrangères
Cette distinction dénommée « Prix d’excellence en innovation pédagogique » veut récompenser les efforts du Sénégal pour le développement de la presse scolaire et son impact innovant pour l’enseignement du Français.
Le communiqué publié par le Festival International des journaux lycéens sous l’égide de l’Association des professeurs de français (ASPF), indique les critères de la sélection : « pertinence du projet par rapport à la situation locale de l’enseignement du français, degré d’innovation pédagogique, cofinancements éventuels et partenariats », compte tenu du fait que le projet est porté par une association de professeurs de français.
Après la 4ème édition à Dakar qui a eu lieu au mois de mars dernier, le Festival International des Journaux Lycéens va engager l’édition de 2009 avec plus de sérénité grâce à ce « prix de l’innovation pédagogique ». C’est aussi l’avis du Coordinateur Abou Mbow que nous avons joint au téléphone. Il a estimé que ce prix est un encouragement de taille pour toute l’équipe des organisateurs du festival, pour les nombreux partenaires (ministères de l’Education, de la Culture, BREDA, Plan-Sénégal, UNICEF, CESTI, Institut PANOS, Coopération Française), mais également pour les journalistes des différents organes de la place souvent sollicités pour animer des ateliers pendant le festival des journaux scolaires. Plus qu’un encouragement, Abou Mbow pense que c’est aussi un tournant car il n’est plus question de se relâcher, le projet doit se poursuivre pour atteindre une dimension encore plus large et surtout contribuer pleinement à améliorer l’enseignement du français.
Jean PIRE