Pour clôturer cette présente saison, l’Alliance culturelle africaine (Aca) a tenu un point de presse pour rendre compte de ses activités. Une occasion pour procéder au lancement officiel du site Internet de l’association. Cette vitrine se veut la référence pour avoir une idée sur ses activités et programmes.
Dans sa mission de préservation, de sauvegarde et de diffusion des patrimoines culturels africains, l’Aca organise des festivals annuels et des activités de vulgarisation des richesses culturelles de différents groupes ethno-culturels. En faisant son bilan, Matar Ndiaye a précisé que « plus de 700 acteurs socioculturels dont des représentants de tous les groupes et sous-groupes ethno-culturels du Sénégal, mais également des délégations et des autorités de la culture de la Guinée, de la Gambie et du Mali » sont concernés. Les acquis qui ont fait la différence cette année, reposent notamment, sur la reconnaissance de l’Organisation internationale de la Francophonie qui a financée la traduction, l’édition et la publication en neuf langues nationales de la Convention pour la protection et la promotion de la diversité culturelle et des expressions artistiques de l’Unesco.


« JE SUIS UN SOLDAT DU DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE »
Dans les années soixante, les opportunités d'emploi dans les pays d'accueil ainsi que les difficultés écologiques et économiques du bassin du fleuve Sénégal entraînent le départ de nombreux migrants, pour la plupart originaires de la région de Kayes. Ils migrent vers la France dans l'objectif d'appuyer les familles restées au village. Installés d’abord emporairement, ils feront progressivement, face aux difficultés de circulation entre les deux pays, le choix d'une installation à plus long terme.