Citation Posté par Slevin8 Voir le message
Il adapte son discours.
Au Sénégal, il navait pas d' intérêt économique important pour le moment donc pas besoin de reconnaitre les erreurs de la colonisation et d'accepter une immigration sénégalaise vers la France.
Pour l'Algérie il y a de nombreux intérêts économiques immédiats (pétrole, gaz et divers chantiers). Immigration controlée mais régulière de l'Algérie vers la France, donc un peu de compassion ça l'aidera.
Je ne pense pas que ce soit que les intérêts économiques qui l'ont poussé à faire ce genre de discours. Je pense que les propos avancés par le ministre des anciens combattants sur le lobby juif qui aurait poussé Sarko au pouvoir y est aussi pour grand chose.
Enfin, je suis également persuadé que même s'il n'y avait pas tous les paramètres cités ci-dessus, il n'aurait jamais osé prononcé le discours de Dakar en terre algérienne. Cela, pour la simple raison que les rapports entre la France et l'Algérie ne sont plus des rapports de dominant-dominé depuis la guerre d'Algérie, contrairement aux rapports entre le Sénégal et la France. D'autre part, il y a aussi le fait que les algériens sont de nature à être plus belligérants quand la France touche à leur dignité. Oui, un discours comme celui de Dakar, prononcé à Alger, aurait provoqué certainement des emeutes anti-françaises.


Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
Ce n'est que maintenant que Wade a compris que le discours de Sarkozy à Dakar était inacceptable. Pourtant, c'était à côté de lui que Sarkozy avait prononcé le discours. Qu'il est bizzare, Wade!
A comparer le discours de Dakar à ceux qu'il a prononcés au Maroc, en Algérie, on se rend compte que c'est limite du mépris pour l'Afrique Noire.
----------------------------------------------------------------------------------


Wade : Les propos de Sarkozy à Dakar « sont inacceptables »

Ils ne s’appréciaient déjà pas beaucoup. Leurs relations ne devraient guère s’améliorer. Le chef d’Etat sénégalais Abdoulaye Wade a jugé «inacceptables» les propos de Nicolas Sarkozy sur les Africains tenus à Dakar en juillet, estimant qu’il avait encore «beaucoup à apprendre», lors d’une interview diffusée jeudi par la radio publique.
«Ces propos, bien entendu, sont inacceptables», a indiqué Wade dans cet entretien enregistré en novembre pour une émission française, avant de déplorer ne pas avoir «reconnu (Nicolas) Sarkozy avec ce discours» prononcé à l’université de Dakar.
Le président français avait alors, à l’occasion de son premier déplacement en Afrique subsaharienne, suscité une vive émotion en évoquant notamment «le drame de l’Afrique, (qui est) que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire».
«Le paysan africain, qui depuis des millénaires vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles», avait notamment déclaré Sarkozy.
«Je ne crois vraiment pas qu’il faille regarder un peuple et dire vous êtes comme-ci, vous êtes comme ça», a ajouté le président sénégalais. «Qu’est-ce que ça nous rapporte? Rien!»
«Celui qui a écrit le discours, Henri Guaino (conseiller de Sarkozy), est en retard de cinquante ans», estime Wade et Sarkozy n’en a découvert la teneur qu’au «moment où il est entré dans la salle de l’université».
«Ce débat, nous l’avons mené quand nous étions en France. Nous, Africains, ce débat n’est pas le nôtre, nous sommes en train de construire l’Afrique, nous regardons devant», a poursuivi le président sénégalais.
«Je suis un peu limité parce que je suis un chef d’Etat, il y a des choses que je ne peux pas dire d’un Etat ou d’un chef d’Etat», a-t-il affirmé avant de conclure: «Sarkozy vient d’arriver au pouvoir, il a beaucoup à apprendre.»
A.V. avec source AFP
Cheikhna, les sénégalais appellent Wade : Wade Wax Wedi : L'homme qui dit (ou fait) une chose et puis le contraire le lendemain.
Souvenez-vous encore lorsque Wade avait dit qu'il était contre l'immigration choisie de Sarko. Peu de temps après, il était le 1er président du monde entier à signer des accords avec Sarkozy qui mettent l'immigration choisit en avant.