Dans le Coran, Texte de référence par excellence des musulmans depuis le VII siècle, nous relevons ces versets : "Et Nous dîmes ô Adam habite le paradis toi et ton épouse, et mangez -vous en de partout à votre guise ; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : sinon vous serez du nombre des injustes" (2 :35).
"Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et nous dîmes : descendez d'ici (paradis) ennemis les uns les autres, et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps." (2 :36). "Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir, car c'est Lui certes le Rependant, le Miséricordieux." (2 : 37).
Ces verstes, tirés de la plus longue sourate du Texte coranique (la vache) montrent de fait que l'Homme, de part sa nature, est porté à commettre le péché. Commettre un péché, en islam, n'est pas en soi un acte passible d'une condamnation sans appel à l'éternelle damnation. Cependant, ce qui est répréhensible, c'est la persistance à commettre ce péché et le refus du repentir.

Le mois de ramadan s’approche pour les musulmanes et les musulmans du monde entier. Ce mois est celui de la rigueur dans les pratiques rituelles et les devoirs vis-à- vis d’Allah, de soi-même et de la société. Durant trente ou vingt neuf jours, pauvres et riches adoptent les mêmes habitudes, du lever au coucher du soleil. Ce mois est aussi celui où les fidèles redoublent les actes d’adoration en vue d’augmenter leur foi, leur crainte d’Allah. C’est ce qui donne tout son sens à ce verste coranique : « ô les croyants, on vous a prescrit as-siyam (le jeûne) comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété. » (2 : 183).