« J’ai honte de mon pays ». C’est le cri du cœur lancé par le professeur Abdoulaye Bathily, au cours de l’émission « Opinion » diffusée dimanche par la télévision Walfadjri. A cette tribune, le secrétaire général de la Ligue Démocratique n’a pas manqué de relever les irrégularités notées dans la formation du nouveau gouvernement.
« C’est une fuite en avant. Ce n’est pas le gouvernement du Sénégal, nous sommes en plein dans la gestion familiale. Une famille qui gère un pays avec ses laquais », souligne-t-il d’emblée.
Et de poursuivre : « le Sénégal bat tous les records en matière de mal gouvernance. J’ai honte de mon pays. Le Sénégal fait piètre figure. On ne peut pas donner des leçons de démocratie. Abdoulaye Wade n’a pas besoin de gouvernement, ni de gens qui assument leurs responsabilités dans un Etat républicain. Comme il le dit lui-même, il peut nommer son chauffeur comme ambassadeur. Il a besoin de gens qui exécutent littéralement ses ordres ».
En ce qui concerne le projet de loi instituant la vice-présidence, Abdoulaye Bathily dénonce : « en modifiant la constitution du Sénégal, le chef de l’Etat opère, un coup d’Etat constitutionnel avec une Assemblée nationale qui lui obéit au doigt et à l’œil. Le Sénégal n’a pas besoin de vice-président. Compte tenu de l’histoire de notre pays, ça n’a aucun sens à l’heure actuelle. Ce ne sont que les caprices de Wade qui veut assurer une succession monarchique, et cela, les sénégalais doivent le refuser ».

Outre les revenants (Aïda Mbodji, Ndèye Khady Diop, Aliou Sow, Thierno Lô, Khouraïchi Thiam), onze nouvelles figures entrent dans l’attelage gouvernemental.
La Convention de Varsovie de 1929 relative au transport aérien international,qui entre dans son troisième âge, fut et reste encore le texte monumental qui régit le transport aérien dans toutes ses facettes. Il le demeure puisque beaucoup de pays n'ont pas encore ratifié la Convention de Montréal de 1999, ce qui crée incontestablement deux régimes juridiques, diversement protecteurs, appelés à coexister.