
Originaire de Yaféra, Djibeïrou TALL est aujourd'hui un valeureux soldat de l'enseignement Sénégalais. Cet amoureux de la langue de William Shakespeare est fier de ses origines et ne ménage aucun effort pour le rayonnement de son terroir. Doté d'une fibre associative sans faille, il est de tous les combats de son Yaféra natal et de son département d'origine. Il a accepté de revisiter avec nous son parcours, sa vision de l'éducation nationale... Il a mis à nu les problèmes actuels de l'enseignement secondaire sans oublier de tirer sur la sonnette d'alarme. Il a également communiqué sur les associations dans lesquelles il milite de nos jours.
1*-Dois-je dire Djibeïrou ou Djibril Tall ? Pouvez-vous vous présenter à notre public de Bakelinfo ?
Je m’appelle Djibeïrou Tall, homonyme de mon grand père. C’est vrai que le prénom est assez rare en milieu soninké. Mon arrière-grand-père, était Toucouleur. C’est une famille Timéra qui lui a offert l’hospitalité aux fins d’élire domicile dans notre village. Je suis né le 25 septembre 1968 à Yaféra, un village de Gadiaga à une trentaine de kilomètres de Bakel.





Né en 1976, à Nouakchott en Mauritanie (d'un père malien et d'une mère mauritanienne), cinquième d’une famille de 20 enfants, Mams Yaffa arrive dans le quartier de la Goutte d’Or à l’âge de trois mois. A 34 ans, Mams a déjà embrassé une carrière de footballeur, d’homme politique aux législatives de 2002 à Paris, de journaliste avec Christophe Dechavanne, de militant dans son combat associatif pour l’Afrique (Association Esprit d'Ebène), de producteur de musique et de spectacles avec M (Mathieu Chedid), Amadou et Mariam, d’acteur et de réalisateur. Il est le coordinateur de l'exposition Diasporas et indépendances africaines qui se tiendra du 7 au 16 septembre sur le parvis de l'Hotel de Ville à Paris.