Peu de temps après son installation, le Ministre de « l’Immigration, l’intégration, l’identité nationale et la coopération » a pris l’initiative de rencontrer les organisations de défense des étrangers.
Avant tout autre chose, les organisations signataires tiennent à exprimer leur extrême répugnance à l’égard de l’apparition de l’« identité nationale » dans la dénomination du ministère entre autres chargé de l’immigration. Cette idée laisse, en effet, supposer que la sauvegarde d’une supposée « pureté nationale », polluée par les migrants, figurerait parmi les objectifs de ce ministère.
Le concept d’« identité nationale » s’inscrit, comme l’ont écrit les historiens démissionnaires de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, « dans la tradition d’un nationalisme fondé sur la méfiance et l’hostilité aux étrangers, dans les moments de crise ».
L’invitation de M. Hortefeux aux organisations qui prennent en charge la défense des étrangers nous apparaît comme une entreprise de communication à quelques jours des élections législatives visant à endormir l’opinion publique et les médias et qui fait l’impasse sur la réalité des politiques menées et leurs conséquences humaines tragiques.

Depuis plus de deux décennies, le chômage, très élevé, pèse fortement sur les jeunes, et notamment sur les moins diplômés d’entre eux. La barrière à l’entrée sur le marché du travail semble particulièrement difficile à franchir pour ceux qui sont originaires du Maghreb. Certes, ces jeunes sont plus souvent issus de filières générales que les autres, sont moins nombreux à avoir suivi la voie de l’apprentissage et bénéficient de moins de relations permettant de trouver un emploi.
Le projet de loi tendant à faire de Kédougou, Kaffrine et Sédhiou des régions ne fait pas que des heureux. A Bakel, des grincements de dents se font attendre. Et c'est le maire Sory Bâ qui est monté au créneau pour dénoncer ce qui ressemble à ses yeux à de la discrimination.
Six centrales syndicales mauritanienne ont organisé mardi soir à Nouakchott une marche de protestation pour dénoncer la flambée "excessive et injustifiée" des produits alimentaires de première nécessité, a constaté APA.