Le 10 mai 2001 la France par la voix de son Assemblée reconnaissait la traite et l'esclavage comme un crime contre l'humanité. C'est à cette date, choisie par le Comité pour la mémoire de l'esclavage que la France métropolitaine honorera désormais chaque année, la mémoire des esclaves.
Ce mercredi, des lectures, des parcours d'œuvres choisies permettent de comprendre cette part d'ombre de notre histoire, et de fréquenter les hommes et les œuvres qui ont lutté pour la défense des libertés et des valeurs républicaines. De l'effroyable histoire de l'esclavage est aussi née une grande culture, cette journée met en avant, à Paris, Nantes, Bordeaux et ailleurs, l'apport des esclaves et de leurs descendants pour la France.
Début de l'exposition "La Forêt des Mânes" au Jardin du Luxembourg - Cette installation de l'artiste guadeloupéenne, Léa de Saint-Julien, composée d'une arche de bambous vivants de 7 à 12 mètres, symbolise le chemin de l'exil, volontaire ou non, la transplantation. Cette exposition se tient aux abord du Sénat jusqu'au 14 juillet 2006. Accès libre.
Ouverture gratuite du Panthéon le 10 mai- Le Panthéon, lieu de sépulture des grands hommes de la nation est, depuis sa création en 1791, le symbole de ceux qui ont lutté pour la défense des libertés et des valeurs républicaines. Il renferme dans sa crypte des personnalités qui ont été victimes de l'esclavage, l'ont dénoncé ou qui ont pris part à son abolition : Victor Schœlcher, Toussaint-Louverture, Condorcet, l'Abbé Grégoire, Voltaire, Victor Hugo. Le monument est ouvert gratuitement le 10 mai de 10h à 17h45, des lectures de textes par Micheline Uzan y sont proposées au public.


L'incontournable et traditionnel face-à-face télévisé opposant les deux candidats du second tour s’est déroulé dans un climat aux réflexes un tantinet tumultueux à l’instar d’un OM / PSG. Ségolène Royal, en challengeur, jouait le trublion pendant que Nicolas Sarkozy, en leader, a lui joué la carte du didactisme. Il ouvre le bal avec beaucoup de sérénité en tenant, coûte que coûte, ses nerfs sous sa garde même si son calme « forcé » le trahissait visiblement. Elle, à son tour, aborde le débat de façon un peu brouillonne (stratégie oblige ?) mais bien dans ses baskets et qui, de par sa posture et sa façon de fixer son adversaire droit dans les yeux, semblait le déstabiliser. Lui la regardait, peu souvent, dans les yeux en se contentant de tourner son regard vers les journalistes et, parfois, en leur adressant même la parole en plus du petit jeu avec son stylo de temps en temps comme pour suivre religieusement les conseils qui lui ont été donnés.