
Le fleuve Sénégal a dépassé dimanche matin la cote d'alerte de 10 mètres à Bakel (est), station où elle a atteint 10,34 mètres, a révélé lundi à l'Aps Nouha Ndiaye du Service hydrologique de la ville. Selon M. Ndiaye, à Matam, la cote de 8,2 m est atteinte et, tout le long du fleuve, il est noté une crue naturelle alors que cette zone avait l'habitude de subir une crue superficielle venant des lâchages du barrage de Manantali. Cet apport d'eau vient de la Falémé avec ses affluents que sont le Bakhoye et le Bafing du Mali, qui s'ajoutent à ceux du Kharakhoré et du Kholimbiné dite la grande mare de la Mauritanie.

Prévu pour le mois d’octobre prochain, le retour des réfugiés installés le long de la vallée du fleuve pourrait bien ne pas avoir lieu à la date indiquée. En effet au moment où les nouvelles autorités engagent une course contre la montre, des voix se sont élevées pour polémiquer autour de ce rapatriement. Car, pour certains, non seulement le recensement fait jusqu’ici est loin de la réalité, mais il urge aussi, du côté des autorités, de leur garantir avant tout, la sécurité une fois de retour au bercail.
Composante du Projet d’appui à l’enseignement moyen (Paem), le volet formation des chefs d’établissement et des enseignants (ou SITT-Senegal’s Improved Teacher Training, en anglais) a donné des résultats salués par les acteurs du système éducatif.
6ème anniversaire du décès d’Ousmane Moussa Diagana (le 9 août 2001)