Les autorités sénégalaises doivent avoir une oreille attentive sur les routes transsahariennes qui servent aussi de lieux de passage à l'émigration clandestine, ont confié des Sénégalais établis au Ghana, à l'envoyé spécial de l'APS à Accra.
''Nous avons l'impression que nos autorités n'ont d'yeux et d'oreilles que pour l'émigration clandestine à travers l'océan atlantique. Or, il y a plusieurs centaines de compatriotes qui tentent de passer par le désert pour atteindre la Libye et ensuite passer l'Italie'', a indiqué Serigne Fallou Mbacké, vice-président de l'Association des Sénégalais vivant au Ghana.
M. Mbacké, qui a passé plusieurs années en Libye avant de revenir à Accra, souligne que ‘'les routes transsahariennes sont pavées de tombeaux de ces jeunes anonymes qui tentent l'aventure''.

Le président de l'ONG de défense des droits humains, SOS-Esclaves, Boubacar Ould Messaoud a invité mercredi au cours d'une conférence de presse les imams et ulémas à s'impliquer dans la lutte contre la pratique de l'esclavage en Mauritanie.
Quand s’alimenter en nourriture de qualité ou tout simplement manger à sa faim devient une épreuve d’Hercule, c’est le droit le plus élémentaire de la personne humaine qui est piétiné. Au Sénégal, la folie haussière qui gagne les prix des denrées de consommation courante est en train de précariser davantage des ménages flirtant de façon discontinue avec le seuil de pauvreté. A la détérioration de la qualité de la vie des « gorgorlous » viennent se greffer la déprime et le ras-le-bol général de populations inquiètes de leur survie et très revanchardes contre des pouvoirs publics incapables de juguler cette inflation galopante des prix des denrées de première consommation.