Appeler les immigrés en France à ne pas venir travailler, à ne rien acheter et à ne rien vendre pendant 24h le 1er mars 2010 : c'est l'objectif d'un collectif pour montrer que, sans immigration, l'économie française tournerait au ralenti.L'idée n'est pas neuve, mais elle est originale. Le 1er mai 2006, un vaste mouvement de boycott économique était lancé par les populations d'origine hispanique aux Etats-Unis. Le principe est simple : ne pas aller travailler, ne pas aller à l'école, ne rien acheter et ne rien vendre. Pendant 24 heures.
L'objectif ? Démontrer le rôle de l'immigration dans la bonne marche de la vie économique du pays. Résultat : des usines contraintes de stopper temporairement leur production et, le même jour, près de deux millions d'immigrés manifestaient dans les rues de Los Angeles.
C'est cette «journée sans immigrés» que Nadia Lamarkbi veut reproduire en France. L'idée lui est venue après la polémique sur les propos du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux lors des universités d'été de l'UMP. «Ça a été le déclic», confirme cette journaliste franco-marocaine de 35 ans, qui «depuis longtemps» avait «le désir d'agir contre le mépris» vis-à-vis des populations immigrées.

Il y a moins de sept mois, les citoyennes et les citoyens mauritaniens ont élu à la tête de la magistrature suprême de leur nation M. Aziz. Celui qui s’est présenté, durant toute la campagne électorale, comme le candidat des pauvres s’est engagé, dès le lendemain de sa victoire, dans la voie du progrès, de la lutte contre la corruption, le favoritisme ethnique et/ou tribal, du gaspillage, etc. Cependant, si l’on prend le temps, si minime soit-il, d’observer autour de soi, dans les rues de Nouakchott, on se rendra vite compte que l’on est loin de sortir de l’auberge ; que les objectifs fixés par le candidat Aziz sont loin d’être atteints par l’ Aziz président. Il est sans doute très tôt de faire le bilan d’un régime qui a hérité d’une vingtaine d’années de désordre administratif, économique et démocratique. Mais, il est vrai, il n’est pas très tôt d’attirer l’attention sur certains points critiques qui bloquent sinon constituent un obstacle on ne peut plus capital pour les ambitions du chef de l’Etat. Ces points, qu’il est fort prétentieux de vouloir les citer tous ici, concernent notamment :
L’ éminent chercheur malien, qui a passé les deux tiers de sa vie à Paris, compte retourner bientôt au bercail, pour couler ses jours de retraite paisible sur les bords du Djoliba. Paisible ? Vous rigolez ou quoi ? Car « Cissé Mandé mori », ce boulimique du travail, cet intellectuel au sens le plus noble du terme, n’est sans doute pas du genre à observer un seul instant de répit qui ne soit vraiment consacré a la recherche.
