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  • Aperçu sur le deuil en milieu soninké

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Discussion: Aperçu sur le deuil en milieu soninké

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  1. 24/07/2007, 12h00 #1
    Fodyé Cissé
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    Par défaut Aperçu sur le deuil en milieu soninké

    Il y a seulement quelques décennies, au temps de nos grands parents, le « baadé » (deuil) était un moment difficile de la vie. Un moment de douleur et de souffrance extrêmes de voir un membre de la famille, un être cher quitter les siens, le village pour toujours. Tout le monde compatissait, durant deux ou trois jours, au malheur des proches parents du défunt.

    Cependant, de nos jours, dans la société mauritanienne en général et soninké en particulier le deuil est devenu une véritable manifestation d’ostentation, d’orgueil et d’étalage des richesses. Les familles riches et pauvres s’adonnent à toutes sortes des dépenses qui, au lendemain du deuil, plongent la famille éplorée dans une vraie situation de galère économique. Dès l’annonce de la mort d’un membre de la famille, les parents proches et lointains du défunt accourent à la maison du disparu pour verser leurs larmes teintées parfois d’hypocrisie.

    Et, alors même que l’on n’est en train de faire la toilette mortuaire du défunt, une liste commence à être dressée pour noter, rigoureusement, l’argent donné par ceux qui viennent présenter leurs condoléances. Après l’enterrement, à la maison du disparu, c’est à une sorte de fête que l’on assiste, selon le lieu. S’il s’agit du village, plusieurs moutons et deux ou trois bœufs seront tués. Les parents et connaissances du défunt venus des villages alentours sont priés de rester deux ou trois jours.

    Chaque jour, dès le matin, on commence « les festivités ». Du petit déjeuner au dîner, les plats circulent entre ceux qui étaient censés venir consoler les parents du défunt. Certains, de fait, oublient même qu’ils sont en deuil. Tellement les sujets des conversations sont loin du contexte de deuil dans lequel ils se trouvent.

    Le deuil, qui était en principe un moment d’épreuve et de douleur, se transforme en une occasion de détente, de jouissance, d’orgueil et d’ostentation entre ceux qui, d’une manière ou d’une autre, voulaient étaler leurs richesses. Ce qui est dramatique dans toute cela, c’est que ce sont toujours les pauvres qui paient les pots cassés. Car même s’ils n’ont pas de quoi manger au quotidien, ils préfèrent, au moment du deuil de l’un des leurs, s’endetter dans la mesure où, pour eux, tout est question d’honneur et de dignité. Pour éviter la honte, selon leur conception, il faudrait satisfaire les exigences de la coutume et des invités. Cette coutume, qui relève en réalité de l’ignorance et de l’orgueil, doit être rigoureusement combattue.

    Rien dans la tradition religieuse des Soninké ne cautionne ce genre de pratique. L’islam, qui est la religion de la communauté soninké, condamne, d’une manière catégorique, des telles pratiques. En milieu soninké de la Mauritanie, du Sénégal et du Mali, à l’époque actuelle, on a l’impression que l’on fête plus le deuil que le mariage et le baptême. Si l’on ne cessait pas cela, il est incontestablement vrai que l’on courrait à la perte de la communauté soninké.

    Le deuil, de fait, doit être un moment de témoignage, de compassion à la souffrance de la famille éplorée. Autrement dit, les parents et amis ou connaissances du défunt doivent être là pour aider la famille à faire ses travaux quotidiens dérangés par la douleur de la perte d’un être cher. Le rôle de ceux qui viennent présenter leurs condoléances doit être celui de la consolation, d’aide et de compassion, et non une occasion d’augmenter les charges et les préoccupations de la famille du disparu.

    SOUMARE Zakaria Demba
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    Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !

    http://www.waounde.com

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  2. 24/07/2007, 12h20 #2
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Il y a seulement quelques décennies, au temps de nos grands parents, le « baadé » (deuil) était un moment difficile de la vie. Un moment de douleur et de souffrance extrêmes de voir un membre de la famille, un être cher quitter les siens, le village pour toujours. Tout le monde compatissait, durant deux ou trois jours, au malheur des proches parents du défunt.

    Cependant, de nos jours, dans la société mauritanienne en général et soninké en particulier le deuil est devenu une véritable manifestation d’ostentation, d’orgueil et d’étalage des richesses. Les familles riches et pauvres s’adonnent à toutes sortes des dépenses qui, au lendemain du deuil, plongent la famille éplorée dans une vraie situation de galère économique. Dès l’annonce de la mort d’un membre de la famille, les parents proches et lointains du défunt accourent à la maison du disparu pour verser leurs larmes teintées parfois d’hypocrisie.

    Et, alors même que l’on n’est en train de faire la toilette mortuaire du défunt, une liste commence à être dressée pour noter, rigoureusement, l’argent donné par ceux qui viennent présenter leurs condoléances. Après l’enterrement, à la maison du disparu, c’est à une sorte de fête que l’on assiste, selon le lieu. S’il s’agit du village, plusieurs moutons et deux ou trois bœufs seront tués. Les parents et connaissances du défunt venus des villages alentours sont priés de rester deux ou trois jours.

    Chaque jour, dès le matin, on commence « les festivités ». Du petit déjeuner au dîner, les plats circulent entre ceux qui étaient censés venir consoler les parents du défunt. Certains, de fait, oublient même qu’ils sont en deuil. Tellement les sujets des conversations sont loin du contexte de deuil dans lequel ils se trouvent.

    Le deuil, qui était en principe un moment d’épreuve et de douleur, se transforme en une occasion de détente, de jouissance, d’orgueil et d’ostentation entre ceux qui, d’une manière ou d’une autre, voulaient étaler leurs richesses. Ce qui est dramatique dans toute cela, c’est que ce sont toujours les pauvres qui paient les pots cassés. Car même s’ils n’ont pas de quoi manger au quotidien, ils préfèrent, au moment du deuil de l’un des leurs, s’endetter dans la mesure où, pour eux, tout est question d’honneur et de dignité. Pour éviter la honte, selon leur conception, il faudrait satisfaire les exigences de la coutume et des invités. Cette coutume, qui relève en réalité de l’ignorance et de l’orgueil, doit être rigoureusement combattue.

    Rien dans la tradition religieuse des Soninké ne cautionne ce genre de pratique. L’islam, qui est la religion de la communauté soninké, condamne, d’une manière catégorique, des telles pratiques. En milieu soninké de la Mauritanie, du Sénégal et du Mali, à l’époque actuelle, on a l’impression que l’on fête plus le deuil que le mariage et le baptême. Si l’on ne cessait pas cela, il est incontestablement vrai que l’on courrait à la perte de la communauté soninké.

    Le deuil, de fait, doit être un moment de témoignage, de compassion à la souffrance de la famille éplorée. Autrement dit, les parents et amis ou connaissances du défunt doivent être là pour aider la famille à faire ses travaux quotidiens dérangés par la douleur de la perte d’un être cher. Le rôle de ceux qui viennent présenter leurs condoléances doit être celui de la consolation, d’aide et de compassion, et non une occasion d’augmenter les charges et les préoccupations de la famille du disparu.

    SOUMARE Zakaria Demba
    Je ne pense pas que l'on puisse ajouter quoi que ce soit à cette description exhaustive de Monsieur Soumaré. Allah est Témoin, tout y vrai et vérité. Dans certaines circonstances, les gens oublient effectivement qu'ils sont en deuil, au point de faire du n'importe quoi. J'ai assisté de visu, à Kaédi, à une totale hypocrisie de ce genre : Celui qui vient de rendre l'âme n'avait même pas là où dormir chez son père, tant il avait été écarté par sa famille, parce qu'il était pauvre. Et après sa mort, cette même famille procède à l'hypocrisie totale, en faisant comme si le défunt est mort en odeur de sainteté avec tout le monde. Pour moi avant de vouloir faire quelque chose après la mort de quelqu'un, par ostentation, hypocrisie, etc., il faut d'abord lui rendre service pendant qu'il en a besoin, car ce ne sont pas ces actes ostentatoires qui conduiront un(e) défunt(e) au Paradis.
    J'ai noté une autre hypocrisie chez les Soninkés : Quand quelqu'un rend l'âme, les gens se permettent même de mentir en lui donnant des qualités qui sont à plusieurs lieues du comportement du défunt. Autant, il est trés recommandé de dire du bien du défunt, autant il est interdit de mentir à son sujet ou de lui accorder des qualités qu'il n'en avait pas. Car Allah connait la vérité, Il est la première et la dernière Vérité. Pour moi, c'est de l'hypocrisie aussi. Bien à tout le monde.
    Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 03/04/2009 à 08h23
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    "Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
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  3. 24/07/2007, 13h25 #3
    Zeina
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Il y a seulement quelques décennies, au temps de nos grands parents, le « baadé » (deuil) était un moment difficile de la vie. Un moment de douleur et de souffrance extrêmes de voir un membre de la famille, un être cher quitter les siens, le village pour toujours. Tout le monde compatissait, durant deux ou trois jours, au malheur des proches parents du défunt.

    Cependant, de nos jours, dans la société mauritanienne en général et soninké en particulier le deuil est devenu une véritable manifestation d’ostentation, d’orgueil et d’étalage des richesses. Les familles riches et pauvres s’adonnent à toutes sortes des dépenses qui, au lendemain du deuil, plongent la famille éplorée dans une vraie situation de galère économique. Dès l’annonce de la mort d’un membre de la famille, les parents proches et lointains du défunt accourent à la maison du disparu pour verser leurs larmes teintées parfois d’hypocrisie.

    Et, alors même que l’on n’est en train de faire la toilette mortuaire du défunt, une liste commence à être dressée pour noter, rigoureusement, l’argent donné par ceux qui viennent présenter leurs condoléances. Après l’enterrement, à la maison du disparu, c’est à une sorte de fête que l’on assiste, selon le lieu. S’il s’agit du village, plusieurs moutons et deux ou trois bœufs seront tués. Les parents et connaissances du défunt venus des villages alentours sont priés de rester deux ou trois jours.

    Chaque jour, dès le matin, on commence « les festivités ». Du petit déjeuner au dîner, les plats circulent entre ceux qui étaient censés venir consoler les parents du défunt. Certains, de fait, oublient même qu’ils sont en deuil. Tellement les sujets des conversations sont loin du contexte de deuil dans lequel ils se trouvent.

    Le deuil, qui était en principe un moment d’épreuve et de douleur, se transforme en une occasion de détente, de jouissance, d’orgueil et d’ostentation entre ceux qui, d’une manière ou d’une autre, voulaient étaler leurs richesses. Ce qui est dramatique dans toute cela, c’est que ce sont toujours les pauvres qui paient les pots cassés. Car même s’ils n’ont pas de quoi manger au quotidien, ils préfèrent, au moment du deuil de l’un des leurs, s’endetter dans la mesure où, pour eux, tout est question d’honneur et de dignité. Pour éviter la honte, selon leur conception, il faudrait satisfaire les exigences de la coutume et des invités. Cette coutume, qui relève en réalité de l’ignorance et de l’orgueil, doit être rigoureusement combattue.

    Rien dans la tradition religieuse des Soninké ne cautionne ce genre de pratique. L’islam, qui est la religion de la communauté soninké, condamne, d’une manière catégorique, des telles pratiques. En milieu soninké de la Mauritanie, du Sénégal et du Mali, à l’époque actuelle, on a l’impression que l’on fête plus le deuil que le mariage et le baptême. Si l’on ne cessait pas cela, il est incontestablement vrai que l’on courrait à la perte de la communauté soninké.

    Le deuil, de fait, doit être un moment de témoignage, de compassion à la souffrance de la famille éplorée. Autrement dit, les parents et amis ou connaissances du défunt doivent être là pour aider la famille à faire ses travaux quotidiens dérangés par la douleur de la perte d’un être cher. Le rôle de ceux qui viennent présenter leurs condoléances doit être celui de la consolation, d’aide et de compassion, et non une occasion d’augmenter les charges et les préoccupations de la famille du disparu.

    SOUMARE Zakaria Demba

    Hélas c'est bien la vérité!!! J'avais aussi remarqué cela et c'est bien dommage! On va donner des condoléances et on se retrouve dans des discussions qui n'en ont rien à voir!!! On pourrai même oublié de faire des douas!!!
    Je ne généralise pas, mais bien souvent on a l'impression que la plus grande préoccupation des gens c'est de savoir combien il vont donner! Et lorsque l'on voit comment certaines femmes sont habillées on se demande si on est pas à un défilé de mode!!! Encore une fois,je ne généralise pas mais c'est bien la réalité!!!
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    Je veux être comme ma maman!!!
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  4. 25/07/2007, 22h07 #4
    Diaryatou Demba
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    Salam

    Qu'Allah pardonne tous ces gens qui se sont égaré lors d'un deuil.
    Moussé Cissé tu as raison de mettre cet article,c'est malheureusement ce qu'ont voit dans 98% des cas.C'est irrespectueux envers Allah.
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    DJAMBERE KHOUMBA
    dampi khuro na dossi y meeni
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  5. 26/07/2007, 23h20 #5
    Fodyé Cissé
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    Comme on dit, il faut d'abord balayer devant chez soi avant de dire que la véranda de son voisin est sale.

    Oui, chez nous les Soninké, tout n'est pas rose. L'article de ce sieur Soumaré sur le deuil en milieu Soninké le résume très clairement. La cérémonie du deuil en milieu Soninké est en train de prendre des proportions inquiètantes. C'est devenu "une fête sans musique", une occasion de manifestation d'orgueil et de prétention.

    Ce n'est pas seulement dans nos villages que ce problème se constate. En France aussi, dans les foyers, on peut voir des pratiques révoltantes dans les cérémonies de deuil. un ñaxamala est désigné pour récolter les "douan po" et annoncer l'information dans l'assemblée. Beaucoup de personnes vont au deuil en espérant rencontrer des vieilles connaissances qu'ils ont perdu de vue depuis longtemps. Certaines personnes n'iront pas présenter leurs condoléances dans le deuil de untel, parce que ce dernier n'était là lorsqu'elles célébraient, elles, leur deuil. Ces pratiques n'ont rien de soninké.
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  6. 27/07/2007, 09h56 #6
    Didia
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    Je suis sidérée de voir que le phenomene a atteint même nos villages. A Bamako c'est inqualifiable. Le deuil est devenu l'occasion pour les familles, les amis de se retrouver pour faire la fête. C'est l'occasion de depouiller sans pitié la famille déjà eplorée. Au lieu d'apporter leur aide (en nourriture, argent etc...) à la famille la plus part viennent au contraire se restaurer et se reposer. Le thé et autres boissons sucrées et non sucrées, les mets salés et non salés sont servit parce que certaines personnes sont diabetiques et d'autres hypertendues, tout ca au frais de la famille. Rares sont ceux qui contribuent. Finalement on oubli qu'on vient juste de perdre un être cher tant l'ambiance est festive. Que dieu ait pitie de nous et nous pardonne pour notre egarement. Amen
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  7. 27/07/2007, 13h22 #7
    Lassana Bathily
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    vous aviez presque tout dit,moi ce que je decrie en plus de ce gachis,c'est cette hypocrisie au moment des funerailles,certains proches du defunt qui ne s'interessaient pas à lui de son vivant viennent presenter leurs condoleances avec de forte somme d'argent et en general quelqu'un qu'une ordonnance de 50000fcfa aurait pu sauver peut recueillir plus d'un million de fca apres sa mort
    Dernière modification par Lassana Bathily 28/07/2007 à 12h03
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    les ames les plus sensibles aux fleurs sont egalement celles les plus sensibles aux epines
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  8. 30/07/2007, 14h27 #8
    ac25b
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    salam

    merci à toi fodyé d'avoir mit cet article, c'est un phénomème de plus qui existe bel et bien chez nous, que voulez vous, on y peut rien, mais ce qui me met hors de moi encore plus, c'est les gens, lors des funérailles font genre de pleurer, et une fois dehors, les larmes sèchent, comme si de rien était, et se mettent à parler de la plue et du beau temps, sa c'est vraiment un manque total de respect, envers le défunt et sa famille
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  9. 30/04/2008, 11h06 #9
    makalou
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    Par défaut Revoir notre mode fonctionnement dans SONINKARA, base d'un progrès social

    Salam

    En effet, je suis parti d'un constat.
    Je suis parti Samedi passé presenter des condoléances avec mes oncles dans un Foyer Soninké.
    Une fois arrivés sur place, la salle etait dejà plein à craquer. Il y avait du monde. Certains plus compréhensifs laissaient leurs places afin de permettre aux autres de presenter à leur tour leurs condoléances à la famille éplorée.Ceci n'a rien d'alarmant. Les Soninkés sont solidaires face à certains evenements tel un décès comme c'est l'evenement dont il s'agissait.

    Le constat amère que j'ai fait:
    Il y avait des " Griots" qui se sont érigés en porte parole pour dire haut et fort les sommes données par un tel ou un tel. Il y avait une telle cacophonie que certains porte paroles se chamaillaient juste pour pouvoir dire haut et fort la somme déposée par un tel Moussé Wagué, Un tel Moussé Cissé.

    C'est ainsi qu'on entendait :
    " Dembakani ko Li dou khada, Sadio Soumaré di khokhono ... 200 Euros "
    " Les Dembakani ko viennent, Sadio Soumaré et frères vous presentent leurs condoléances ... 200 Euros "...
    Ce fût des déclarations du genre jusqu'à notre sortie de ce foyer Soninké situé à Belleville.

    Est ce normal que l'on se comporte de telles manières dans Soninkara ?

    N'a t-on pas détourné les presentation de condoléances pour faire l'éloge d'un tel ou tel ou montrer la puissance financière d'un tel ou tel ?

    N'oublions nous pas vite nos morts en s'adonnant a de telles pratiques lors de presentation de condoléances ?

    Cela ne fait penser à Diaby Doua qui disait : << Séré gana kara o na Doua o makha né kani kara >>.
    traduction: " En cas de décès, presentons nos condoléances sans disloquer les familles"...

    Chers frères et soeurs, etant donné que nous sommes les futurs dirigeants du monde Soninké, Quel rôle doit-on jouer pour éradiquer ce phénomène qui ne gache plus qu'il ne redore le blason de nos morts.
    Dernière modification par makalou 30/04/2008 à 11h08
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  10. 30/04/2008, 12h15 #10
    kabalanke
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    février 2008
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    Par défaut

    mon frère ce phenomène ne s'y trouve pas seulement en frances meme dans les villages c'est comme ça .maintenant les gens font ça pour se vanter ou pour montrer aux gens que moi aussi je fais ceci ou cela;mais pas pour ALLAH.
    quant il ya un décé au bled dans la majore partie , meme s'ils n'ont rien à depenser,ils disent faut aller prendre ça à la boutique comme credit en attendant de rassembler de l'argent qui ont été donné par des gens pour leurs condoleances,ou bien d'attendre jusqua les franssikos (emigres français) envoient leur argent.
    Dernière modification par sourakamousso 30/04/2008 à 12h35
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