Maanio MUXUNDE a do Maanio NKATUNDE !

[Abdoulaye DIAGANA]

Maanio muxunde a do maanio nkatunde, ce sont deux pratiques inextricablement liées et qui consistent à s'emparer discretement de la mariée (avec sa complicité) la nuit des noces et d'aller la cacher loin du quartier (cela peut, parfois, durer toute la nuit).
Et les garçons (proche du marié) d'aller à leur recherche. Une fois qu'ils repèrent la moindre trace, ils suivent les pas des complices. Leur but étant, bien sûr, de remettre la mariée entre les mains des mamans qui ont la charge du hallande. C'est alors que les jeunes garçons, impatients, s'attaquent aux copines de la mariée qui sont suspectes de ce muxunde et qui subiront, par conséquent, ce katunde. Suite à quoi elles finissent par céder et livrer la mariée.
Ces pratiques ont-t-elles existées ou existent-t-elles encore dans vos villages? Quelles sont les motivations de ce muxunde? Voulez-vous nous en parler un peu plus? à vos opinions!

[Mamoye]

L'argent !!!La famille du gars doit payer pour avoir la femme. Je rigole !!
Jen sais rien en fait.
Décidément Abdoulaye apres le mode mystique c'est le mode mariage ... mais bon toujours aussi instructif !!

[Abdoulaye DIAGANA]

L'argent !!!La famille du gars doit payer pour avoir la femme. Je rigole !!
Jen sais rien en fait.
Décidément Abdoulaye apres le mode mystique c'est le mode mariage ... mais bon toujours aussi instructif !!

Et oui, pour estomper la peur de beaucoup de forumiste (je n'ai pas cité de nom dé !!!) qui ont assez souferent de ces djiitaanu, ces djinnanu, ces hangoumu et tutti quanti lol

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Et Abdoulaye, tu me fais penser aux années où on courait par-ci et par-là pour chercher la magno. On frappait les complices pour qu'elles nous livrent la magno. A Kaédi que je crois mieux connaitre, cette pratique est entrain de tomber en désuétude, car les caciques de la ville ont mis en place des gardes-fou pour qu'on contraigne les jeunes filles à ne pas le faire. Aujourd'hui, aux environs de minuit, on conduit la magno dans son paradis matrimonial (huuuuuuuuuum).
En tout cas, nous avons tous aimé cette période où nous nous permettions de frapper nos propres soeurs, cousines et nièces sans aucune haine et dans une ambiance bon enfant. C'était bon-vivre tout ça. Les temps ont changé. Je reste nostalgique de toutes ces périodes, où on pouvait se lâcher grave quoi!

[Kheuch Tidiane]

c'est une tradition que j'adore beaucoup.
on frappe les filles on vole aussi des poules et certains traient les chevres et les moutons.
la nuit les filles pleurent en disant woyi sellinta,woyi sellinta....

[makalou]

Ouais j'en ai assité a kelks uns mais c'est rigolo. C'est pas méchant c'est juste pour egayer l'ambiance mais ça doit pas trop durer ce MUXUNDE en tout cas moi je veux que sa soit vite fait koi lol. Mes cousins Kaédinkos le croient aussi non !

[fndiaye]

cette tradition egiste chez nous , on cache la mariée pour que le marié sort l'argent.

[Abdoulaye DIAGANA]

Je précise que le KATUNDE ne concerne pas la maanio en question mais, plutôt, ces copines et cette KATUNDE à des limites même si certains jeunes débordent parfois pour cause excsès de colère. Imaginer toute une nuit le maanio yugo et ses amis sont à l'attente de "leur" femme qu'ils ne voient jamais venir! Surtout si c'est un niaxa des kabaalankos (les diakhités ), c'est peut-être pour leur mariage où les jeunes chargés de retrouver la maanio sont fous et deviennent violents!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Je précise que le KATUNDE ne concerne pas la maanio en question mais, plutôt, ces copines et cette KATUNDE à des limites même si certains jeunes débordent parfois pour cause excsès de colère. Imaginer toute une nuit le maanio yugo et ses amis sont à l'attente de "leur" femme qu'ils ne voient jamais venir! Surtout si c'est un niaxa des kabaalankos (les diakhités ), c'est peut-être pour leur mariage où les jeunes chargés de retrouver la maanio sont fous et deviennent violents!

Et Monsieur Diagana, il nous est arrivé nous de donner la "ration alimentaire" même à la magno. A un moment, on s'en foutait des régles. Ce qui nous interessait, c'était l'ambiance.

[Abdoulaye DIAGANA]

Et Monsieur Diagana, il nous est arrivé nous de donner la "ration" même à la magno. A un moment, on s'en foutait des régles. Ce qui nous interessait, c'était l'ambiance.

Tu m'étonnes! surtout lorsqu'elle refuse de se remettre après qu'on les a arrêté.