Le feuilleton continue
Société Soninké : Ainsi parlent les nostalgiques !Contribution par bouhmoulaye le 20 October 2007 à 18:11:29 CEST
20 octobre 2007 : Société Soninké : Ainsi parlent les nostalgiques !
« Monsieur fofana!
Arrêté de dire des sautisses sur les gens. tu ne connais rien de la société soninké. Sache qu'un soninké, je dis bien un vrai de père et de mère ne cendra jamais sa dignité à cause de l'argent comme ce que tu es entrain de faire. Tant mieux si tu es soninké ou bambara. Par contre sache aussi que si les soninké n'avait pas participé au développement de ce pays, autant que les maures, tu passera la nuit dehors. Ce que tu es entrain de dire c'est différent de la réalité mais c'est de l'égoiste pur et simple » par soumare le 18 October 2007 à 13:10:36.
Il y’a ceux qui veulent la vérité et ceux qui veulent qu’on pensent et qu’on écrive comme ils écrivent et comme ils pensent, c’est aberrant et dérisoire, comment vouloir tout imposer à ce point ?Comment vouloir exiger à quelqu’un des idées qui ne reflètent en aucune manière la réalité.
Le fanatisme est une forme de cécité qui empêche de voir ses défauts même les plus criants. Ne pas être d’accord avec quelqu’un ne veut pas dire qu’il a tort, aussi l’éducation d’une société se manifeste dans les entreprises. Je connais bien cette société pour avoir effectuer des recherches sur cette communauté, mes analyses ne se fondent que sur du concret.
La société soninké est une société de respect et je suis fier d’appartenir à cette communauté qui est loin d’être une propriété individuelle, prétendre être le digne fils d’une telle structure, c’est avant tout savoir discerner le vrai du faux dans ces entreprises, le mal du bien dans cette structure.
Pour qui connaît la société soninké, un digne fils n’oserait et ne devrait jamais au plus grand jamais écrire des stupidités en se cachant derrière un masque. On peut comprendre la réaction des nostalgiques, ce qui ne rasera guère la réalité. S’auto critiquer ne signifie pas qu’on se nie’ c’est au contraire s’édifier, n’en déplaisent aux nostalgiques et se couvrir en terme de nom de famille pour faire l’avocat d’une telle société ne signifie pas qu’on connaît les fondements de cette société. La dignité se conquiert, elle ne s’hérite pas.
Dans les commentaires sur l’article intitulé Société soninké : Evoluer ou révolutionner ? Paru sur Cridem la semaine dernière, il était question de l’évolution de la société soninké, d’apporter des changements dans la conception de certaines exigences, ce qui a provoqué le courroux de certains, se présentant comme les garants des valeurs, des fantaisistes sûrement. Ils ont procédé d’abord par la déformation de mes propos en écrivant que j’ai rapporté que les soninkés ne participent pas au développement du pays alors qu’il était question dans l’article de la participation « active » au développement.
Les soninko sont –ils représentés politiquement d’une manière active ? Certaines vérités blessent mais faut-il qu’on les dise. Une société n’appartient à personne, c’est une entité qui regroupe tout le monde et l’ignorance de soi n’est t-il pas pire que l’égoïste ? Et le courageux est-il celui qui se cache derrière un pseudonyme pour injurier ? Nul n’ignore que les Soninko se sont construits des dispensaires, des écoles… ce qui ne les empêche pas de participer énergiquement à la vie politique du pays en vue d’une meilleure représentation.
F. Samba
source : www.cridem.org