Nous avons tous été marqués d'une manière ou d'une autre par nos cursus élémentaires voire secondaires.
Dans les pays d'origine ( Mali, Mauritanie, Sénégal ), l'école primaire fût le lieu de nos premières humanités.
Nous nous souvenons encore des faits divers, des méchants maîtres, des gentils maîtres, des directeurs d'école terrifiants, des camarades de classe turbulents et incorrigibles...
Perso, il m'arrive d'être nostalgique de mes années de primaire. Les coups de cravache, les fronts contre la table, les " tendre par quatre ", les renvois définitifs... étaient le quotidien de bon d'entre nous.
Je me rappelle du jour où un camarade de Classe, un fils de fonctionnaire du service d'hygiène de Bakel fût pris par les 2 jambes et plongeait dans le sceau d'eau sale et cela 3 fois. Le spectable était amusant mais avec le recul c'est plus que de la maltraitance. Combien d'élèves ont eu des sequelles sur leur corps ? On se rapelle des faits divers et on en rigole. L'école française n'était pas une partie de plaisir.
Je connais pas mal d'élèves qui ont redoublés leur classe par simple peur de croiser un mâître catalogué comme sanguinaire. Nos maîtres, dignes fils du sénégal ou missionnaires nous ont appris beaucoup de chose mais certains en gardent d'amers souvenirs de l'école primaire.
Pour échapper à la bastonnade, on avait plusieurs techniques. Mettre 5 pull, plus un manteau ou un sabador pour ne pas ressentir les coups. Jouer le malade imaginaire. Une technique incroyable : Réciter " Koursiyou " 7 fois et le jetter dans les maisons maraboutiques... Je vous assure que cela nous épargnait des coups lors des récitations de leçons.
A coté de cela, nous avions été bien formés d'une manière ou d'une autre. La méthode " carotte et le béton" a marché pour certains mais a envoyé d'autres ailleurs... Parlez de vos souvenirs...