Partageons nos souvenirs de l'école primaire et collège !!!

[makalou]

Nous avons tous été marqués d'une manière ou d'une autre par nos cursus élémentaires voire secondaires.
Dans les pays d'origine ( Mali, Mauritanie, Sénégal ), l'école primaire fût le lieu de nos premières humanités.
Nous nous souvenons encore des faits divers, des méchants maîtres, des gentils maîtres, des directeurs d'école terrifiants, des camarades de classe turbulents et incorrigibles...

Perso, il m'arrive d'être nostalgique de mes années de primaire. Les coups de cravache, les fronts contre la table, les " tendre par quatre ", les renvois définitifs... étaient le quotidien de bon d'entre nous.

Je me rappelle du jour où un camarade de Classe, un fils de fonctionnaire du service d'hygiène de Bakel fût pris par les 2 jambes et plongeait dans le sceau d'eau sale et cela 3 fois. Le spectable était amusant mais avec le recul c'est plus que de la maltraitance. Combien d'élèves ont eu des sequelles sur leur corps ? On se rapelle des faits divers et on en rigole. L'école française n'était pas une partie de plaisir.

Je connais pas mal d'élèves qui ont redoublés leur classe par simple peur de croiser un mâître catalogué comme sanguinaire. Nos maîtres, dignes fils du sénégal ou missionnaires nous ont appris beaucoup de chose mais certains en gardent d'amers souvenirs de l'école primaire.
Pour échapper à la bastonnade, on avait plusieurs techniques. Mettre 5 pull, plus un manteau ou un sabador pour ne pas ressentir les coups. Jouer le malade imaginaire. Une technique incroyable : Réciter " Koursiyou " 7 fois et le jetter dans les maisons maraboutiques... Je vous assure que cela nous épargnait des coups lors des récitations de leçons.

A coté de cela, nous avions été bien formés d'une manière ou d'une autre. La méthode " carotte et le béton" a marché pour certains mais a envoyé d'autres ailleurs... Parlez de vos souvenirs...

[Hadiya WAGUE]

Souvenirs Souvenirs ...décidément MAKALOU tu lâches pas l'affaire Good Job !

En tout cas en lisant ce sujet je me suis souvenu de nos premières galères mon frère et moi en CP à Dakar après le déménagement de la famille du village pour s'installer à Dakar.

Petits villageois que nous étions de surcroit sarakhoulé comme dise les wolofs ne comprenant rien en wolof je peux vous assurer que ce fut galère pendant une année !

Je reviendrai sur le sujet quand j'aurais plus de temps comme dirait un certain...frérot ! on finit par être contaminé ...

[makalou]

Souvenirs Souvenirs ...décidément MAKALOU tu lâches pas l'affaire Good Job !

En tout cas en lisant ce sujet je me suis souvenu de nos premières galères mon frère et moi en CP à Dakar après le déménagement de la famille du village pour s'installer à Dakar.

Petits villageois que nous étions de surcroit sarakhoulé comme dise les wolofs ne comprenant rien en wolof je peux vous assurer que ce fut galère pendant une année !

Je reviendrai sur le sujet quand j'aurais plus de temps comme dirait un certain...frérot ! on finit par être contaminé ...

Salam,
J'imagine les scènes quotidiennes.

Ce qui m'a plus marqué à l'école primaire c'est le geste d'un de nos mâitres. Il était trop méchant, lol en tout cas pour nous, aujourd'hui il entretient de bonnes relations avec ses anciens poulains.
Un de nos camarades était très turbulent. Il était en plus trop cancre lol.. Je me rapelle plus de la connerie qu'il a faite mais notre maître le prit par les jambes et plogeant sa tête dans le sceau d'eau. Le sceau d'eau était trop sale, l'eau etait utilusée pour effacer le tableau. En tout cas, je vois encore ce jeune fils de fonctionnaire la tête dans l'eau et les jambes en haut lol. . Depuis lors, ce maître rentra dans le guiness de la méchanceté.
Je me rapelle aussi ce grand maître de CM2 très craint et qui était la terreur des élèves d'une école élémentaire de Bakel. Il était craint à tel point que les élèves de CM1 refusaient de passer en CM2 par peur des coups de cravache.

Je me rapelle également de ce Directeur d'école très sanguinaire qui se pointait devant son école à 8 H 00 et passait à tabac tous les retardataires.

Des élèves de CM2 arrivaient à décoder le bruit de la moto de leur maître. A chaque fois que l'on jouait au Foot dans les rues, le bruit d'une moto faisait courrir plus d'un... " Adrien mpay rini,.... Allez tout le monde détale ". Ce même maître finit par être surveillant au collège. Il fût tellement doux et gentil que les élèves prenaient le thé, la pause cigarette avec lui.
Je reviendrai Inchallah.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Tu ne te rappelles pas l'année où tu as été le dernier coucoulé de ta classe où tout le monde t'a suivi jusqu'à la porte de ta grand-mère. Je me souviens comme si c'était hier. J'étais venu avec ma mère en vacances. Ce jour-là ta grand-mère était tellement déçue de toi et pleurait à chaudes larmes, en disant que café nobono (mon café n'a servi à rien) nputon bono (mon couscous n'a servi à rien). Il faut que tu me laisses tranquille, je connais tous tes dossiers, espèce d'impoli. Il ne faut pas raconter que les déboires des gens, mais il faut aussi un peu penser à toi-même.

Comme le dit Hadiya, je reviendrai plus tard quand j'aurai un petit moment à m'y consacrer, car effectivement plein de souvenirs drôles et pas drôles sont à raconter.

[makalou]

Tu ne te rappelles pas l'année où tu as été le dernier coucoulé de ta classe où tout le monde t'a suivi jusqu'à la porte de ta grand-mère. Je me souviens comme si c'était hier. J'étais venu avec ma mère en vacances. Ce jour-là ta grand-mère était tellement déçue de toi et pleurait à chaudes larmes, en disant que café nobono (mon café n'a servi à rien) nputon bono (mon couscous n'a servi à rien). Il faut que tu me laisses tranquille, je connais tous tes dossiers, espèce d'impoli. Il ne faut pas raconter que les déboires des gens, mais il faut aussi un peu penser à toi-même.

Comme le dit Hadiya, je reviendrai plus tard quand j'aurai un petit moment à m'y consacrer, car effectivement plein de souvenirs drôles et pas drôles sont à raconter.

Salam,
La scène décrite aurait pu avoir lieu mais sauf que j'étais pas si nul que ça lol. Sur 45 élèves en général dont 10 grands absentéïste y a de la place pour rester dans le ventre mou...
De plus, jusqu'à mon BAC, feue ma grand-mère ne s'est jamais interessée à ce que je faisais à l'école. Malheureusement comme beaucoup de mères et grand-mères, elle ne savait ni lire ni écrire. Même si j'étais " Danré xuru mboto " ( Dernier ), j'aurais pu lui faire gober que ces gens étaient trop contents de moi, c'est pouquoi ils étaient venus m'accompagner jusqu'à la maison.

Tu me rappelle des scènes de folies qu'à même. Etre dernier en primaire, c'est pire que la honte. Non seulement, tu étais humilié mais les élèves te faisaient passer un sale quart d'heure. Ils déchiraient tes habits, te batter, te cracher dessous... Il fallait avoir le phyisique de " Tyson " pour échapper au lynchage.


Qui se rappelle également de cette phrase des non scolarisés :
" Ecole lemou niaxa batara lemu niaxa, yiga remu niaxa, dianga lemu niaxa "
( Les écoles ont fini les cours, les batards ont fini les cours, les gourmands ont fini les cours, les batards ont fini les cours )... Quelle folie !

[makalou]

Salam
Souvenir ! Souvenir ! Souvenir ! Que me veux tu ? Disait Verlaine.

A l'école primaire, quand le maître était malade, c'était la joie. Se réjouir de la maladie de son prochain, quelle naïveté. On criait avec allégresse le jour de son retour. Une semaine c'était le jackpot. Pire, on testait une technique qui consistait à prendre les traces du pied gauche du maître et le mélangeait avec des cheveux et le jeter au feu. C'était censé rendre malade le maître.

Les plus terribles rentraient par effraction dans l'école. Ils faisaient caca et peignaient les murs de leur classe avec " leur merde "... Ils en mettaient sur la serrure. Une odeur terrible le matin. Dés fois, le bordel était tellement assuré que l'on fermait l'école toute la journée. Souvent, les extrémistes entraient dans la classe même pour faire caca sur les bancs et peignaient le tableau avec leur " dédicace "...

Je reviendrai...lol. Je vous rassure, je n'étais pas de cette catégorie. J'étais

[makalou]

Salam

A l'école primaire, à Bakel, il y avait un système très très étrange.
Plusieurs élèves s'adonnaient à des comportements souvents très étranges.
Quand tu achetais ton pain avec tes pastels, ils demanderaient tous à gouter.

" Nkou "... " Nkou " ... Donne moi, Donne moi... Tu coupais des miettes et il prenait. Sur un bout de pain, 10 personnes voulaient gouter. C'était énorme.

[daouda kambiya wague]

Salam,
La scène décrite aurait pu avoir lieu mais sauf que j'étais pas si nul que ça lol. Sur 45 élèves en général dont 10 grands absentéïste y a de la place pour rester dans le ventre mou...
De plus, jusqu'à mon BAC, feue ma grand-mère ne s'est jamais interessée à ce que je faisais à l'école. Malheureusement comme beaucoup de mères et grand-mères, elle ne savait ni lire ni écrire. Même si j'étais " Danré xuru mboto " ( Dernier ), j'aurais pu lui faire gober que ces gens étaient trop contents de moi, c'est pouquoi ils étaient venus m'accompagner jusqu'à la maison.

Tu me rappelle des scènes de folies qu'à même. Etre dernier en primaire, c'est pire que la honte. Non seulement, tu étais humilié mais les élèves te faisaient passer un sale quart d'heure. Ils déchiraient tes habits, te batter, te cracher dessous... Il fallait avoir le phyisique de " Tyson " pour échapper au lynchage.


Qui se rappelle également de cette phrase des non scolarisés :
" Ecole lemou niaxa batara lemu niaxa, yiga remu niaxa, dianga lemu niaxa "
( Les écoles ont fini les cours, les batards ont fini les cours, les gourmands ont fini les cours, les batards ont fini les cours )... Quelle folie !

Qui se rappelle également de cette phrase des non scolarisés :
" Ecole lemou niaxa batara lemu niaxa, yiga remu niaxa, dianga lemu niaxa "
( Les écoles ont fini les cours, les batards ont fini les cours, les gourmands ont fini les cours, les batards ont fini les cours )... Quelle folie !tu es exeptionnel