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  • Le pavillon René Caillé de Bakel, site touristique est devenu un refuge de sinistrés

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Discussion: Le pavillon René Caillé de Bakel, site touristique est devenu un refuge de sinistrés

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  1. 08/03/2007, 22h50 #1
    Fodyé Cissé
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    Fodyé Bine Khoudjédji Avatar de Fodyé Cissé
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    juin 2006
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    Par défaut Le pavillon René Caillé de Bakel, site touristique est devenu un refuge de sinistrés

    Le pavillon René Caillé de Bakel Un refuge de sinistrés

    Article Par HAROUNA FALL (ENVOYE SPECIAL),
    Paru le Jeudi 8 Mar 2007

    Bakel. 14 Février 2007. 18 heures 20 mn. Pavillon René Caillé. Un splendide fort édifié par le célèbre explorateur français. Construit en 1819 sur un éperon rocheux, il domine le fleuve. Ce bâtiment a une architecture coloniale. Une toiture en tuiles rouges. Des portes et fenêtres en fer, usées par le temps. L’édifice trône magistralement sur la colline. Et surplombe la ville de Bakel. Les couleurs flamboyantes du crépuscule qui tombe sont magnifiques.

    Un vent frais arrose les lieux. Une odeur pestilentielle pique les narines. Elle se dégage des toilettes, situées dans l’arrière-cour. Un bruit de coup de pilons et de mortiers, renseigne le visiteur d’une présence humaine dans cet endroit, jadis inhabité. Nous avançons et tombons nez-à- nez sur un enfant nu qui nous tend innocemment la main. Dans la cour règne un désordre de ménages. Des bols sales par ci. Des mortiers par là. Là des moutons broutement à volonté de l’herbe. Une marmite dégageant l’odeur du «dérré » (plat local fait à base de feuilles de haricots qu’on mange avec du couscous) bouille dans un coin. Sous le regard gourmand d’une femme assise à côté du fourneau. Une vieille, la soixantaine, peau ridée, de petite taille, pieds nus, poussiéreux, portant un enfant au dos, nous accueille. Elle raconte les péripéties qui les ont conduites à se retrouver ici. « Mon nom est Fatou S. C’est nous qui sommes là maintenant.

    Depuis trois ans, nous occupons le Pavillon René Caillé. Nous avons été victimes des inondations. Nos chambres sont tombées. Nous n’avions pas de quoi reconstruire une maison. Finalement nous sommes venus chercher refuge ici. Je suis là avec mes deux fils, leurs femmes et les enfants. L’un est tailleur. Tout ce qu’il gagne c’est pour bouillir la marmite. L’autre est un chauffeur. Il n’a pas de travail. Quant à moi, chaque matin, je vais à la brousse chercher des tiges de « tigguithié » que je traite pour le vendre après. Et aider mon fils. On nous a demandé de sortir. Mais on ne sait pas où aller. On n’a rien. On a demandé de l’aide en vain», lâche-t-elle. La conversation est interrompue par les cris d’un vieil …aveugle, qui est sorti d’une des chambres. Canne à la main. Il se met à parler en Bambara. Avec des « Eh Allah ! Eh Allah… ! ». Notre interlocutrice, trémolo à la voix, poursuit: « C’est mon frère. Il est venu du Mali pour se soigner. Mais il veut rentrer. Moi je n’ai rien. Il se lamente à longueur de journée. Que voulez vous?» Après avoir écouté religieusement la vieille qui visiblement est dans un état d’extrême nécessité, nous prenons congé d’elle. En lui laissant de quoi acheter de la cola. Et subitement, les traits de la vieille se détendent. Elle retrouve le sourire. Et l’espoir de sortir un jour de cette situation. Pour descendre de cette colline. De ce pavillon Réné Caillé. Et retourner sur terre.

    Source : L'Observateur
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    Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !

    http://www.waounde.com

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  2. 08/03/2007, 23h39 #2
    Slevin8
    Slevin8 est déconnecté
    Junior Member Avatar de Slevin8
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    décembre 2006
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    Cette situation ne traduit t elle pas pour aller plus loin, l'abandon (s'ils se sont déjà préocuppés) de nos régions soninkés par les gouvernements.
    Ces sinistrés n'ont pas en général pas une personne qui est à l'étranger ou dans la capitale sur qui ils peuvent comptés.

    On voit au Sénégal des constructions de grandes belles habitations mais dans le même temps des personnes qui n'ont plus la possibilité de se loger correctement.
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  3. 09/03/2007, 11h19 #3
    astou
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    Member
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    août 2006
    Messages
    52

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    franchement sa me dégoute ta raison sa montre tres bi1 ke le gouvernement sen fou de ns notre peuple doi se relevé et revendiké notre presence ds se pays paix a tt les soninké du galsen un jr inchallah nos regions iron de lavan!!!!
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  4. 09/03/2007, 13h20 #4
    Habibatou
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    Senior Member Avatar de Habibatou
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    décembre 2006
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    4 437

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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Le pavillon René Caillé de Bakel Un refuge de sinistrés

    Article Par HAROUNA FALL (ENVOYE SPECIAL),
    Paru le Jeudi 8 Mar 2007

    Bakel. 14 Février 2007. 18 heures 20 mn. Pavillon René Caillé. Un splendide fort édifié par le célèbre explorateur français. Construit en 1819 sur un éperon rocheux, il domine le fleuve. Ce bâtiment a une architecture coloniale. Une toiture en tuiles rouges. Des portes et fenêtres en fer, usées par le temps. L’édifice trône magistralement sur la colline. Et surplombe la ville de Bakel. Les couleurs flamboyantes du crépuscule qui tombe sont magnifiques.

    Un vent frais arrose les lieux. Une odeur pestilentielle pique les narines. Elle se dégage des toilettes, situées dans l’arrière-cour. Un bruit de coup de pilons et de mortiers, renseigne le visiteur d’une présence humaine dans cet endroit, jadis inhabité. Nous avançons et tombons nez-à- nez sur un enfant nu qui nous tend innocemment la main. Dans la cour règne un désordre de ménages. Des bols sales par ci. Des mortiers par là. Là des moutons broutement à volonté de l’herbe. Une marmite dégageant l’odeur du «dérré » (plat local fait à base de feuilles de haricots qu’on mange avec du couscous) bouille dans un coin. Sous le regard gourmand d’une femme assise à côté du fourneau. Une vieille, la soixantaine, peau ridée, de petite taille, pieds nus, poussiéreux, portant un enfant au dos, nous accueille. Elle raconte les péripéties qui les ont conduites à se retrouver ici. « Mon nom est Fatou S. C’est nous qui sommes là maintenant.

    Depuis trois ans, nous occupons le Pavillon René Caillé. Nous avons été victimes des inondations. Nos chambres sont tombées. Nous n’avions pas de quoi reconstruire une maison. Finalement nous sommes venus chercher refuge ici. Je suis là avec mes deux fils, leurs femmes et les enfants. L’un est tailleur. Tout ce qu’il gagne c’est pour bouillir la marmite. L’autre est un chauffeur. Il n’a pas de travail. Quant à moi, chaque matin, je vais à la brousse chercher des tiges de « tigguithié » que je traite pour le vendre après. Et aider mon fils. On nous a demandé de sortir. Mais on ne sait pas où aller. On n’a rien. On a demandé de l’aide en vain», lâche-t-elle. La conversation est interrompue par les cris d’un vieil …aveugle, qui est sorti d’une des chambres. Canne à la main. Il se met à parler en Bambara. Avec des « Eh Allah ! Eh Allah… ! ». Notre interlocutrice, trémolo à la voix, poursuit: « C’est mon frère. Il est venu du Mali pour se soigner. Mais il veut rentrer. Moi je n’ai rien. Il se lamente à longueur de journée. Que voulez vous?» Après avoir écouté religieusement la vieille qui visiblement est dans un état d’extrême nécessité, nous prenons congé d’elle. En lui laissant de quoi acheter de la cola. Et subitement, les traits de la vieille se détendent. Elle retrouve le sourire. Et l’espoir de sortir un jour de cette situation. Pour descendre de cette colline. De ce pavillon Réné Caillé. Et retourner sur terre.

    Source : L'Observateur
    Vraiment dale, ce gouvernement, et le maire je suis abasourdie et très surprise, oui en effet cela fait trois ans que je ne suis pas aller à Bakel, je penserais et ca c'est sur à lui apporter mon soutien, lors de mon prochain voyage Inchallah, je dois certainement les connaîtres puisque j habite devant la poste et que de la, nous voyons très bien le pavillon perché dans la montagne
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