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Discussion: Dakar vs Le Senegal

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  1. 21/12/2009, 16h56 #1
    Mamadou Lamine
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    Par défaut Dakar vs Le Senegal

    Dakar, une aberration de la décentralisation sénégalaise

    9 juin 2008

    Si l’un des objectifs assignés à la décentralisation sénégalaise était de favoriser une meilleur distribution des hommes et des biens et services sur l’ensemble du territoire national, tel n’est pas le cas au vu de la configuration actuelle et du rôle que Dakar joue et continuera de jouer dans le tissue socio-économique du pays. En effet, il suffit simplement de jeter un coup d’œil sur les chiffres. Pourtant, dès l’indépendance du pays en 1960, les autorités postcoloniales, avaient manifestés leur volonté d’inverser la tendance héritée de l’époque antérieure. Mais à la lumière des différents choix politiques, elles ont maintenu le même cap et même renforcé le déséquilibre en favorisant l’équipement des régions côtières et adjacentes au détriment du reste du territoire. La raison est certainement le moindre coût d’investir dans ces régions comparé aux régions périphériques. Ce qui fait qu’aujourd’hui, dans ces régions que l’on observe les plus grandes concentrations de populations et les plus grandes concentrations des différents réseaux.


    En effet, 18 % du territoire national concentre 63,4 % de la population du pays alors que 36,6% de la population sont dispersés sur les 82 % restants. On observe aussi que 70 % de la population vivent dans le tiers occidental du pays, dont 39 % résident dans les 36 communes que compte cette partie du territoire. En ajoutant à ce sous-ensemble, la région de Ziguinchor, les départements de Sédhiou, Kébémer, Louga et Dagana, sa population représente 82,6% sur 33,5 % du territoire national. Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de décembre 2002, confirme cette réalité.

    Ce déséquilibre devient encore plus flagrant si l’on compare Dakar au reste du pays. La région de Dakar, avec seulement 0,3 % du territoire, concentre à elle seule plus de 22 % de la population totale, soit un Sénégalais sur cinq. C’est aussi la région la plus densément peuplée avec 4147 habitants au km2 contre seulement 11 habitants au km2 pour la région de Tambacounda. La population urbaine du Sénégal est estimée à 4 120 375 habitants, soit un taux d’urbanisation de 41 %. La région de Dakar se particularise ici aussi, l’essentiel de sa population (96,6 %) vit dans les villes. Le surpeuplement de la région de Dakar (Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque), avec près de 3 millions d’habitants sur moins de 0,3 % de la superficie du territoire est un facteur de déséquilibre socioéconomique réel. En effet, sur ce plan, la région de Dakar concentre aussi plus de 50 % des artisans, 95 % des entreprises industrielles et commerciales, 72,1 % des médecins, 89,2 % des pharmaciens et 50,6 % des chirurgiens-dentistes, 92 % de la valeur ajoutée et 87 % des emplois permanents. La polarisation croissante de Dakar ne fait qu’accentuer ce déséquilibre. Plus de 90 % de créations nouvelles de structures économiques se font à Dakar.

    Entre 2000 et 2007, combien d’universités et de grandes écoles ont été créées à Dakar ? En même temps dans les régions quels sont les hôpitaux et centre de santé qui continuent de fonctionner encore correctement ? Manque de personnel qualifiés, manque de matériel et d’équipements etc., sont le lot quotidien des services médicaux régionaux. Tout ceci encourage les gens à venir à Dakar parce qu’en dehors de Dakar, il n’y a rien. Ainsi, même si ces dernières années des pôles régionaux d’équilibre comme Thiès, Saint-Louis…ont été renforcés pour influer sur le poids de Dakar dans la hiérarchie urbaine du pays et la volonté des autorités de créer de nouvelles villes pour décongestionner Dakar (Diamniadio), rien ne semble éclaircir la situation au vu des actions entreprises ces derniers années et celles projetées dans un proche avenir. Par exemple, bien que la localité de Touba qui compte plus de 800 000 habitants ne cesse d’étendre ses tentacules, elle reste un village avec des offres de services très limitées.

    Dans la région de Dakar, le département de Dakar se singularise. A lui seul, il compte une douzaine de marchés (Sandaga, Kermel, Tilène, Soubèdioune, Marché Castor, Gueule Tapé, Petersen, Colobane, HLM…), cinq supermarchés et centres commerciaux : HyperSam, HyperScor (devenu Casino) ; 4C, Touba Sandaga et SICAP. A ceux-là s’ajoute le Sea Plaza qui verra bientôt le jour et la cité « Kawsara » qui devait être construit sur le site du Stade Assane Diouf, Reubeuss. Dans le cadre des opérations de lutte contre l’occupation anarchique de la voirie publique, la ville encourage la construction de nouveaux centres commerciaux pour la « réinsertion des commerçants ambulants » dans le circuit économique.

    Outre ces équipements commerciaux, sur 58 hôtels et résidences localisés dans la région de Dakar, 26 sont installés dans le département de Dakar. Ce constat est aussi valable pour les restaurants. En effet, sur 29 restaurants, 19 sont installés à Dakar-plateau. Cette partie de la ville concentre aussi le siège des 20 établissements d’assurance du pays, ainsi que le siège social des neuf plus grandes banques du Sénégal (BHS - SGBS - Crédit Lyonnais - CNCAS- BICIS - CITY Banque - Banque Islamique du Sénégal). En outre on peut se demander ces aberrations qui s’expliquent mal. Par exemple, pourquoi des Sociétés parapublics comme la SODEFITEX (Dagris), qui a toutes ces installations à Tambacounda doit-elle avoir son siège social et loger son Directeur général à Dakar ?

    Tout cela fait que plus de 95 % du tissu productif du pays soit concentré à Dakar et dans les régions adjacentes. Cette situation a amené certains auteurs à parler de « Sénégal utile » ou de « Sénégal utilisé » ou encore de « Sénégal structuré » par opposition à la partie « désertique » du pays. Dès lors, un réaménagement du territoire pour une meilleure harmonisation des politiques de développement ne se pose-t-il pas comme une urgence ?

    En effet, tout cela ne fait que renforcer les convergences vers Dakar, donc à démultiplier les problèmes de gestion. Si la part de l’investissement de la ville de Dakar a atteint presque 13 milliards de FCfa, dans un budget chiffré à 32,8 milliards de FCfa, il ne suit pas les besoins en matière d’aménagement du territoire. Alors que dans le Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine (PAMU), initié par l’État aucune alternative crédible ne semble envisager pour solutionner cette aberration, même si des bateaux-taxis sont envisagés pour faciliter la circulation entre Rufisque, Mbour et Dakar. Le problème de la circulation dans la capitale reste intact tant que Dakar restera le seul vrai centre du Sénégal avec tous els offres de services, du plus petit au plus compliqué. En effet, on oublie que la surconcentration à Dakar est la résultante de mauvais choix de planification et d’aménagement du territoire et ceci depuis l’indépendance. Car le reste du pays a toujours été marginalisé dans tous les plans d’aménagement et de réponse de proximité aux besoins des populations. Ce qui donne ce résultat de la macrocéphalie de Dakar par rapport au reste du pays.

    Enfin, Dakar est cité parmi les 50 villes les plus chères au monde selon un classement mondial établit par Mercer Human Resource Consulting. La capitale sénégalaise occupe la 33ème place et la seconde ville la plus chère du continent africain, devant même des villes comme Los Angeles, Munich, Bruxelles ou Istanbul. Ce classement qui prend en compte plusieurs paramètres dont le coût du logement, celui des transports, de la nourriture, de l’habillement, des biens de consommation courante et des loisirs, combiné aux déséquilibres cités ci-dessus montre combien la décentralisation sénégalaise a été un échec dans la région de Dakar. La faute à tout cela est à mettre sur le compte d’une mauvaise planification, d’une insuffisance de volonté politique et d’un manque de vision.

    Le paradoxe est que l’on ne cesse de chanter dans tous les discours une volonté de décentraliser, alors qu’en même temps on continue de tout concentrer à Dakar au détriment des autres localités du pays sans en prendre la mesure du désordre qui en découle et leur corollaire (insécurité, anarchie, congestion, difficulté de circuler…). Certes, Dakar, en tant que vitrine du Sénégal, mérite un visage plus luisant que celui qu’on lui connait aujourd’hui, mais il n’y a pas un moyen extraordinaire par-là de faire une pierre deux coups en promouvant une autre capitale régionale et décentralisation réussie ? En 1991, le régime socialiste avait réussi à construire le complexe futuriste du Méridien Président dans le cadre du Sommet de l’OCI. Le sommet de cette année pouvait être mis à profit, avec les sommes investies par l’ANOCI, pour promouvoir une capitale régionale comme Saint-Louis pour accueillir un tel événement ou d’Autres manifestations de ce type. Ce qui permettrait de décongestionner Dakar et de renforcer la décentralisation. Dans ce même ordre d’idées, certes, la délocalisation du Bureau des passeports de Dakar-plateau vers les Liberté a été une bonne chose, mais pourquoi ne pas aller au bout de la logique en le délocalisant en région, par exemple à Kaolack.


    Dr Djibril DIOP Ph. D. en Géographie
    Chercheur Postdoc au CÉRIUM - Université de Montréal (Québec) djibril.diop@umontreal.ca

    source: Dakar, une aberration de la décentralisation sénégalaise - Ferloo.com
    Dernière modification par Mamadou Lamine 21/12/2009 à 17h03
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  2. 21/12/2009, 17h02 #2
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    ^^^

    Analyse pertinente du Professeur Diop.

    C'est hallucinant combien de Dakarois ne connaissent rien du reste de leur pays.Quand tu vas au village y en a qui te regarde comme ci tu va affronter des lions et des hippopotames.

    Aucun planning du gouvernement. Une politique jacobine comme d'hab tjrs inspiré de celle de la (vieille) France. Pourtant il ya d'autres modèles tel la Suisse ou la Belgique fédérale, la république fédérale Allemagne.


    Juqu'a quand Dakar Dakar Dakar rek !!
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  3. 05/01/2011, 20h19 #3
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    SITUATION DEMOGRAPHIQUE DU SENEGAL EN 2009 : Un Sénégalais sur cinq vit à Dakar, selon l’étude de l’Ansd
    05 /01/2011


    En 2009, le Sénégal comptait 12.171.264 habitants

    Faisant l’état de la population, l’étude relève que la population du Sénégal, évaluée à 5.100.000 habitants au Recensement Général de la Population (RGP) de 1976, était estimée à 7.900.000 d’habitants à celui de 1988 et à 12.8512.482 habitants à celui de 2002. Les projections démographiques officielles estiment cette population à 12.171.264 habitants en 2009. Dans cette population, «on observe une prédominance des femmes sur les hommes, avec toutefois une légère tendance à la baisse : La répartition par sexe continue de mettre en évidence un déséquilibre entre les sexes. En effet, le rapport global de masculinité s’élève à 97,5 hommes pour 100 femmes en 2009. En 2002, il était de 96,12. L’avantage numérique des femmes sur les hommes s’observent presque à tous les âges sauf aux âges jeunes (moins de 20 ans). Cette situation s’explique entre 20 et 49 ans par une migration différentielle en faveur des hommes et, au-delà de 55 ans, en plus de la migration, certainement par une espérance de vie des femmes plus longue que celle des hommes».

    D’après l’étude, «l’examen de la structure géographique de la population montre une urbanisation galopante au niveau national et une redistribution de la population urbaine au profit de nouvelles régions : La population urbaine du Sénégal (population des communes) en 2009 est estimée à 5.080.338 habitants, soit un taux d’urbanisation de 42%. La région de Dakar se particularise par son degré d’urbanisation. En effet, elle regroupe presque la moitié de la population urbaine du pays (49%). En outre, elle est caractérisée par son urbanité très poussée puisque l’essentiel de sa population (97,2%) vit dans les villes».



    La population de Dakar estimée à 2.536.959 habitants en 2009

    Les auteurs de cette enquête soulignent aussi qu’il convient de noter que «le développement de nouveaux pôles d’équilibre à travers notamment la création de nouvelles communes a fortement influé sur la place qu’occupait Dakar dans la hiérarchie urbaine. D’ailleurs toutes les régions ont vu leur population urbaine diminuer au profit de ces nouveaux pôles. Ainsi, a-t-on assisté à une redistribution de la population urbaine à travers les 14 régions administratives. En effet, la réforme qui a eu lieu en 2008 a pratiquement touché toutes les régions du Sénégal dont certaines ont été amputées de leur département pour en faire une nouvelle région». «Les trois régions nouvellement créées : Kaffrine, Kédougou et Sédhiou avec respectivement un taux d’urbanisation de 1,3%, 0,4% et 1,3%, sont les moins urbanisées. La part de la population urbaine est passée de 23% en 1960 à 39,9% en 1988, avant de se stabiliser entre 41% et 42%, taux observés en 2002 et en 2009», ajoute le document.

    Le Sénégal se caractérise également par une densification de plus en plus importante de l’occupation du territoire national et un déséquilibre patent de la répartition spatiale de la population, selon l’étude qui note que la population est concentrée à l’Ouest du pays et au Centre, tandis que l’Est et le Nord sont faiblement peuplés. «La densité de la population qui était de 50 habitants au km en 2002, est passée à 62 habitants au km en 2009. Dakar se démarque de loin des autres régions avec une densité de 4 646 habitants au km. Sa population est estimée à 2 536 959 habitants en 2009, soit près du quart de la population totale sur une superficie représentant 0,3% seulement de celle du pays. Alors que la région de Tambacounda, qui représente la région la plus vaste du pays (21,7% de la superficie du pays), ne regroupe que 5,2% de la population du Sénégal, soit une densité de 15 habitants au km».

    Par Harouna Deme | Le populaire
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  4. 05/09/2011, 20h48 #4
    Mamadou Lamine
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    Habiter dans les régions et travailler à DAKAR : Le parcours de toutes les tracasseries
    Jeudi 01 septembre, 2011





    Les conditions de vie à Dakar ne sont pas faciles pour certains Sénégalais qui habitent en dehors de la capitale, mais qui y exercent une activité quotidienne. Le coût du loyer étant exorbitant, un transitaire que nous avons rencontré préfère, comme bon nombre de nos compatriotes, rentrer chez lui à Mbour. Quotidiennement, il « avale » une centaine de bornes kilométriques, entre sa zone d’habitation et son lieu de travail, malgré les dures conditions de transport.

    C’est un exercice auquel l’on ne se soumet pas facilement, tant il requiert de l’énergie et une forte dose de courage. En effet, quitter tôt, vers les coups de 6 heures du matin, en délaissant les chauds draps pour aller affronter la rudesse de la route et rejoindre Dakar la capitale sur une distance de 80 km pour travailler n’est pas donné à n’importe qui. Parcourir une telle distance au moyen d’un véhicule de transport en commun appelé communément « 7 places » est pourtant la souffrance quotidienne qu’endure, depuis plus de cinq ans, le transitaire Baye Ndiaye, en parcourant le trajet Mbour-Dakar.



    Les yeux cachés par des lunettes de soleil, le transitaire, dans des phrasées simples, décrit son « calvaire » quotidien. A l’en croire, c’est depuis plus de cinq ans qu’il emprunte le trajet Mbour-Dakar. Les raisons de ce choix s’expliquent, selon lui, par le « souci d’économiser de l’argent afin de préparer ma retraite et mettre ma famille à l’abri du besoin ». A ses débuts d’un jeune travailleur qui venait d’être embauché après un stage de six mois par une société de transit, il a loué une petite chambre au quartier Gueule Tapée. La mensualité était de 35.000 FCfa en sus de ses frais de nourriture et de transport.



    Deux fois par mois, dit-il, il allait à Mbour où vit sa famille. Les dépenses mensuelles s’élevaient à plus de 60.000 FCfa. Or, dépenser une telle somme sur un salaire mensuel de 150. 000 FCfa, le jeune transitaire ne pouvait pas se le permettre, même s’il lui arrivait de gagner de l’argent en faisant d’autres transactions dans le port de Dakar. La décision de rentrer chaque jour à Mbour ne sera prise qu’une fois marié. En effet, devant l’ampleur des charges inhérentes au ménage et l’appui qu’il apporte à sa famille, le transitaire va se décider à vivre à Mbour. Pour ce faire, il va prendre un abonnement mensuel auprès des convoyeurs. Il va rallier un groupe d’amis qui ne cessaient de lui demander de rentrer comme eux sur Mbour à la descente.



    Le ticket journalier s’élève à 2000 FCfa par jour, ce qui équivaut à 46.000 FCfa, si l’on déduit les 4 samedis et 4 dimanches du mois. Baye Ndiaye dit ainsi économiser de l’argent, car les seules charges se résument désormais à payer son transport et le manger à Dakar. Mieux, cela lui a permis d’avoir des économies assez substantielles et d’entamer les travaux de construction de sa maison sise sur la route de Malicounda. Il est loin de regretter son choix. Certes, est-il difficile de se lever tôt et de ne rentrer que vers 21heures. Mais, le choix est bon, car ce sont mes économies qui m’ont permis de réaliser le rêve de tout père de famille : posséder un toit ».


    source: Le soleil

    xxxxxxxxxxxxxx
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  5. 05/09/2011, 20h53 #5
    Mamadou Lamine
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    Aucune vision sur le long terme.
    L’anarchie totale, explosion démographique urbaine,profonde crise économique, pollution, petits crimes, enfants des rues, chômage, dépravations des moeurs, inondations, insalubrité, corruption des agents de l’état... quel sera l’avenir de Dakar et de ses habitants.
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  6. 05/09/2011, 22h25 #6
    lass77
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    Encore une problématique africaine. Et pourtant le Senegal est truffé d'éminents urbanistes et architectes en l'occurence Pierre Goudiaby Atepa . Je me demande où est passé le projet de Wade à savoir la creation d'une nouvelle capitale Senegalaise à la clé : le transfert des minsiteres regaliens , la presidence de la republique et autres services vers une ville à l'interieur du pays. avec un tel choix , les resultats seront probants
    A mon avis c'est une solution à long terme le Nigeria en est un exemple atypique avec Abuja comme capitale aprés que Lagos soit Saturée.
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    traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
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  7. 16/09/2011, 17h58 #7
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    Les eaux usées polluent l’air à la Médina, Gueule-Tapée et Fass, l’ONAS pointé du doigt
    Vendredi 16 septembre, 2011



    A la rue Ramzi de la Médina, une flaque d’eaux usées mélangée aux eaux de pluie dégage une odeur nauséabonde et importune les riverains et les passants. Ici, le coupable est connu : l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).



    ‘’On a du mal à respirer. Il est temps que l’ONAS fasse le curage des égouts pour faciliter l’écoulement de ces eaux’’, vocifère le vieux Abdou Cissé, un cordonnier assis à quelques mètres d’une flaque d’eau. Très en verve, il poursuit : ‘’Cette eau est là depuis presque un an et ce n’est pas bon pour notre santé.’’



    Non loin de lui, Oumar Diallo, un vendeur de café et de sandwich, ressasse un discours pareil. ‘‘Ce sont les eaux des fosses sceptiques qui coulent comme ça. Ce n’est pas de l’eau de pluie’’, confie-t-il. Pour Oumar aussi : ‘‘C’est l’ONAS qui n’a pas fait son travail, car les égouts sont déjà pleins et l’odeur est insupportable. Conséquence : certains clients me fuient’’.



    Médina, Fass et Gueule-Tapée. Dans ces quartiers proches du centre-ville de Dakar, le décor est le même : les eaux usées débordant des fosses septiques et des égouts rendent l’atmosphère pestilentielle.



    A la rue 7 de la Médina, un dépotoir d’ordures sauvage, mélangé à l’odeur nauséabonde des eaux usées, rend difficile la respiration au point que les passagers se bouchent les narines et pressent le pas.



    Sous le couvert de l’anonymat, un notable du quartier regrette : ‘’Il ne fait plus bon vivre à la Médina. Toutes les rues sont aujourd’hui inondées d’eaux usées, provenant pour la plupart des fosses septiques.’’



    Dans le même quartier, les rues 25 et 27 sont presque impraticables à cause des flaques d’eaux usées et des nids-de-poule. ‘‘On a du mal à passer par là. On est même obligé de s’adosser aux murs des maisons pour se frayer un passage’’, s’indigne Abdou Diouf, un jeune habitant.



    Il ajoute, inquiet : ‘‘On peut attraper des maladies telles que les dermatoses, et surtout le choléra pour les enfants, à cause de la saleté. L’ONAS et l’Etat doivent nous aider.’’



    ‘Il faut dire la vérité : ce sont les fosses des maisons et les égouts que l’on déverse dans la rue et on ne peut même pas respirer’’, s’indigne le frigoriste Lamine Cissé. Lui aussi déplore l’’’inertie’’ des autorités, celles de l’ONAS surtout, dont les services ’’sont venus faire le constat, mais n’ont rien fait, à part des promesses sans lendemain’’.



    A la Gueule-Tapée, quartier voisin de la Médina, les eaux usées sont présentes un peu partout et n’empêchent même pas la tenue du marché hebdomadaire du mercredi. Non loin de là, à Fass, précisément à la rue 22, les baraques pataugent presque au milieu des mêmes flaques.



    ‘‘Nos enfants peuvent attraper le choléra et d’autres maladies diarrhéiques’’, se désole Awa Sène, une riveraine qui demande, elle aussi, l’intervention de l’ONAS.



    L’ONAS est le principal accusé. ‘‘C’est l’ONAS qui n’a pas fait le curage des égouts correctement. C’est pourquoi même en saison sèche on vit dans ces conditions’’, regrette Maimouna Samboura.


    source: Boubacar Sadio pour APS

    ^^
    C'est simplement ahurissant et indigne.
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  8. 16/09/2011, 18h03 #8
    Mamadou Lamine
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    Par défaut

















    ^^
    C'est normal ca ?
    Le pire c'est que tu vas croiser un pikinois ou un mec de Guediawaye te dire.
    Eey waay Dakaar neekhna quoi !!!
    Un peuple a les dirigeants qu'ils méritent.

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