Qui peut me dire qu'est ce qui differencie les tidianes des mourides...et les baye fall???
Et est ce qu'ils crois en ALLAH (LE TOUT MISERICORDIEUX)???
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Qui peut me dire qu'est ce qui differencie les tidianes des mourides...et les baye fall???
Et est ce qu'ils crois en ALLAH (LE TOUT MISERICORDIEUX)???
Tu viens de mettre sur le tapis un sujet extrêmement polémique et sensible. Pour te répondre, les tidjanes et les mourides sont des musulmans et croient en Allah : ils prient, ils jeûnent, font le pèlerinage, etc... Ce sont des confréries soufistes. Et nul ne peut dire qu'ils ne sont pas musulmans, car ils obéissent aux principes généraux de l'Islam. Par contre pour les Baye Fall, qui se réclament d'une sous-branche des mourides, il y en a qui ne prient pas et qui se disent qu'ils vont au paradis. Voilà l'explication la plus simple que je peux t'apporter.
Merci c'est gentil de m'avoir renseigné c'etait pour savoir j'ai cherché à savoir parceque y'a beaucoup de personne qui prennent le serigne saliou mblacké(paix à son ame) pour DIEU alors que lui ne fesait qu'aider les gens en disant des dou'waa.
merci
salam.
Tidiane, mouride, baye fall; ils sont tous pareils. Les tidiane croient que, en tout cas ceux de mon pays le senegal que cheich amadou tidiane a vu le prophete(psl) et ce dernier lui a remis pas mal d'invocation pour sa communauté, alors qu'on s'est que entre Mohamed(psl) et lui il y'a plus 5siecle.
Quant aux mouridine, c'est encor pire. ils disent que Dieu aime plus cheich amadou bamba que le prophete car il a permis à cheich amadou bamba de marcher sur la mer alors que Mohamed(psl) ne l'a pas fait.
Pour les baye fall; c'est très simple. ce sont tous les bandits, les agresseurs, les fumeurs de yamba une fois graciers, JE VEUX DIRE, après avoir passé la prison se disent baye fall, ne prient pas ne jeuent pas et font tout sauf milamaxu
Bill mbath. l'enfant terrrible de la republique orientale de bakelhttp://www.soninkara.com/forums/images/icons/icon14.gif
C'est faux! Ils ne sont pas tous pareils. Arrêter de dire des choses que vous ne maitrisez pas. Il y a partout des extrémistes, mais aller jusqu'à mettre dans le même sac ceux qui font tous les piliers de l'Islam avec ceux qui ne prient pas est une chose grave. Il ne faut entendre une petite connerie pour en tirer des conclusions péremptoires de cette nature, surtout quand il s'agit de la réligion. Je savais que ce sujet aller donner des coudées franches à certains pour nous sortir des galéjades. c'est pourquoi, j'avais écrit :
Salam.
M. Wagué, moi je parle de ce que je vois, de ce que j'ai entendu.
Et j'ai bien précisé du pays auquel je fais refence( senegal).
le tidiania, le mouridisme j'en passe, ne sont-ils tous des tarick, ne font-ils pas des choses que nous avons ni vu ni appris chez le Prophéte (psl)
Quand je dit sont tous pareils je parle dans l'aspect innovateur, dans l'aspect réformateur.
Pour les tidianes, peut etre tu maitrise mieux que moi cette confrérie, mais pour ce qui est des mourides je vois mal ce que tu me révélé chez ces gens que je ne connaissais pas déjà. Et Dieu sait qu'il font des choses qui n'ont aucun fondement dans l'islam.
Que le sujet soit polémique ou pas,du moment ou je n'offense personne ou je ne manque de respect à personne, j'ai entiérement le droit de dire mon point de vue.http://www.soninkara.com/forums/images/icons/icon14.gif
C'est offensant de dire que les Baye Fall, parmi lesquels on trouve des gens qui se sont affranchis de tous les piliers de l'Islam, sont pareils que les Tidjanes et certains mourides qui prient, jeûnent, mémorisent le Coran, font le pélérinage, donnent l'aumône, font leurs mariages dans les régles de l'art. Je ne defends aucune partie, mais je n'aime pas les amalgames. Pour connaitre un peu, le soufi lire cet ouvrage que j'avais eu à parcourir avant qu'il ne soit traduit en français : aslama.com - Lettre ouverte à celui qui critique le soufisme.
MERCI POUR L'INDICATION.Citation:
Cheikhna Mouhamed WAGUE: C'est offansant de dire que les Baye Fall, parmi lesquels on trouve des gens qui se sont affranchis de tous les piliers de l'Islam, sont pareils que les Tidjanes et certains mourides qui prient, jeûnent, mémorisent le Coran, font le pélérinage, donnent l'aumône, font leurs mariages dans les régles de l'art. Je ne defends aucune partie, mais je n'aime pas les amalgames.
Là j'ai tort et je recconais que les tidianes dont mon propre papa fais partie et certains mourides qui remplissent ces recommadations comme tu l'as mentionné ne meritent pas d'etre dans le meme lot que les bayes falls.
Et merci encor pour le document. bonne journéehttp://www.soninkara.com/forums/images/icons/icon14.gif
Ce n'est pas en quelques mots que tu va comprendre cela. J'ai indiqué un ouvrage de Cheikh Alâwi. Tu peux aussi lire les ouvrages de Imâm Ghazali. Ils pourront t'enseigner plusieurs paramètres. Je me réserve toujours le droit de critiquer ce que je ne maîtrise pas. Un musulman ne doit nullement mettre quelqu'un qui prie et quelqu'un qui ne prie pas dans le même régistre. Voilà toute ma pensée, le reste appartient à Allah, Seul et non à un commun des mortels.
Voici un résumé que j'ai relevé sur un site soufi.
Les points de divergence entre les différents courants tournent essentiellement autour de la question de l'innovation en Islam. Les mauvaises déviations sont très graves en Islam.
Il faut quand même noter que tous les soufistes ne pratiquent pas l'Islam de la même manière.
Chez les mourides et les tidianes, aujourd'hui, il y a souvent des différences notables par rapport à l'ensemble du monde musulman : ils ont leur propre calendrier du ramadan, les chefs religieux s'auto-proclament saint et le culte qui leur est consacré frise l'adoration (photos partout, beaucoup prient devant et vers le dignitaire à Touba et trois jours de deuil national pour le dignitaire au sénégal), la zakat consiste à payer les chefs religieux, etc.
Bonne lecture.
Citation:
LE SOUFISME, qu’est ce que c’est ?
Le soufisme est le mysticisme de l’Islam. Comme tel, il a la particularité d’exister aussi bien dans l’Islam sunnite que dans l’Islam chiite. Décrire le soufisme est une tâche redoutable. Comme tout mysticisme, il est avant tout une recherche de Dieu et son expression peut prendre des formes très différentes. D’autre part, par ses aspects ésotériques, il présente des pratiques secrètes, des rites d’initiation, eux aussi variables selon les maîtres qui l’enseignent.
Bien que le soufisme se veuille rigoureusement musulman, l’Islam traditionnel, sunnite et chiite, considère le soufisme avec la plus grande méfiance.
En Iran, la grande majorité des mollas y est vivement opposée et dans l’Islam sunnite, la plupart des Ulema sont beaucoup plus intéressés par la lettre du Coran et ses interprétations juridiques que par les spéculations des soufis auxquelles ils trouvent une odeur de soufre. Cette opposition généralisée contribue à la discrétion du soufisme.
En outre le soufisme n’a aucune unité. Chaque maître se constitue une cohorte de disciples attirés par la réputation de son enseignement. Tout au plus, ces maîtres déclarent se rattacher à une " confrérie ", elle même fondée par un célèbre soufi des siècles passés ; personne ne vérifie une quelconque orthodoxie de l’enseignement donné, du moment qu’il se réfère à l’Islam.
L’importance de cet Islam secret n’en est pas moins remarquable. Historiquement, il a joué un rôle de premier plan dans la naissance des déviations du chiisme que sont l’Ismaëlisme et la religion druze. En littérature, il a profondément inspiré certaines des oeuvres arabo-persanes les plus remarquables comme les Contes des Mille et Une Nuits ou le poème d’amour deLeyla et Majnoun.
C’est cependant par sa spiritualité que le soufisme est le plus original. Dans la conception soufie, l’approche de Dieu s’effectue par degrés. Il faut d’abord respecter la loi du Coran, mais ce n’est qu’un préalable qui ne permet pas de comprendre la nature du monde. Les rites sont inefficaces si l’on ignore leur sens caché. Seule une initiation permet de pénétrer derrière l’apparence des choses. L’homme, par exemple, est un microcosme, c’est-à-dire un monde en réduction, où l’on trouve l’image de l’univers, le macrocosme. Il est donc naturel qu’en approfondissant la connaissance de l’homme, on arrive à une perception du monde qui est déjà une approche de Dieu.
Selon les soufis, toute existence procède de Dieu et Dieu seul est réel. Le monde créé n’est que le reflet du divin, " l’univers est l’Ombre de l’Absolu ". percevoir Dieu derrière l’écran des choses implique la pureté de l’âme. Seul un effort de renoncement au monde permet de s’élancer vers Dieu:
" l’homme est un miroir qui, une fois poli, réfléchit Dieu ".
Le Dieu que découvrent les soufis est un Dieu d’amour et on accède à Lui par l’Amour : " qui connaît Dieu, L’aime ; qui connaît le monde y renonce ". " Si tu veux être libre, sois captif de l’Amour. "
Ce sont des accents que ne désavoueraient pas les mystiques chrétiens. Il est curieux de noter à cet égard les convergences du soufisme avec d’autres courants philosophiques ou religieux: à son origine, le soufisme a été influencé par la pensée pythagoricienne et par la religion zoroastrienne de la Perse ; l’initiation soufie, qui permet une re-naissance spirituelle, n’est pas sans rappeler le baptême chrétien et l’on pourrait même trouver quelques réminiscences bouddhistes dans la formule soufie " l’homme est non-existant devant Dieu ".
Même diversité et même imagination dans les techniques spirituelles du soufisme : la recherche de Dieu par le symbolisme passe, chez certains soufis, par la musique ou la danse qui, disent-ils transcende la pensée ; c’est ce que pratiquait Djalal ed din Roumi, dit Mevlana, le fondateur des derviche tourneurs ; chez d’autres soufis, le symbolisme est un exercice intellectuel où l’on spécule, comme le font les Juifs de la Kabbale, sur la valeur chiffrée des lettres ; parfois aussi, c’est par la répétition indéfinie de l’invocation des noms de Dieu que le soufi recherche son union avec Lui.
Le soufisme apporte ainsi à l’Islam une dimension poétique et mystique qu’on chercherait en vain chez les exégètes pointilleux du texte coranique. C’est pourquoi ces derniers, irrités par ce débordement de ferveur, cherchent à marginaliser le soufisme. C’est pourquoi aussi les soufis tiennent tant à leurs pratiques en les faisant remonter au prophète lui-même: Mahomet aurait reçu, en même temps que le Coran, des révélations ésotériques qu’il n’aurait communiquées qu’à certains de ses compagnons. Ainsi les maîtres soufis rattachent-ils tous leur enseignement à une longue chaîne de prédécesseurs qui les authentifie.
Cette légitimité par la référence au prophète n'entraîne cependant pas d'uniformisation du mouvement soufi : les écoles foisonnent et chacune a son style et ses pratiques. Ces écoles sont généralement désignées en français sous le nom de confréries. Avant de procéder à l'étude de quelques unes d'entre elles, il faut toutefois garder à l'esprit que les confréries sont devenues, non pas une institution, mais au moins une manière de vivre l'Islam si généralement admise que toutes sortes de mouvements, mystiques ou non, se parent du titre de confrérie pour exercer leurs activités. Qu'on ne s'étonne donc pas de rencontrer parfois des confréries fort peu mystiques à la spiritualité rudimentaire, bien éloignée des spéculations élevées qui ont fait du soufisme l'une des composantes majeures de la spiritualité universelle.
Michel Malherbes, Les Religions de l’Humanité, pages 192-194 Ed. Critérion
Encore, une fois de plus, point d'amalgame. Tous les Tidjanes, quand bien même sont soufistes, n'ont pas la même vision de la vie. Je ne connais aucun tidjane au monde qui a un calendrier autre que ce qu'utilise les autres musulmans. Autant les mauvaises dérivations sont très graves en Islam, autant les mauvais procès à l'encontre d'autres musulmans sont encore plus graves. Tous ceux qui se disent Tidjanes ne prient pas face à des photos, ni ne donnent la zakat à un marabout. Ils adorent qu'Allah, et non une personne. Nous nous devons de faire attention pour ne pas faire un mauvais commentaire sur d'autres musulmans.
Aujourd'hui, et les salafistes, et les wahabites, et les tidjanes, et les mourides, et ceux qui se disent sunnites (en passant le plus clair de leur temps à jeter les autres dans l'hétérodoxie) ont tous eu recours à des choses qui n'avaient pas cours au temps Prophète SAW. Il n'y a pas que les soufistes qu'il faut indexer sur ce plan.
Le sunnisme n'a jamais été un titre, comme on le voit de nos jours. Ce sont les actes qui font ou non de quelqu'un un sunnite. Tous ces courants cités plus haut se disent sunnites aussi. C'était juste pour dire qu'il n'appartient pas à un commun des mortels de cataloguer un musulman.
Oui, c'est vrai, il faut dire un grand nombre. Rassure moi, on parle bien du Sénégal.
Quand je dis qu'ils ont leur propre calendrier, je veux dire qu'il ne commence pas et ne termine pas en même temps que beaucoup d'autres et parfois même au sein de la confrérie.
Je fais une énorme différence entre faire des choses qui n'ont pas eu cours au temps du prophète (BSDL) et faire des choses qui sont contraire à Islam.
Et les pratiques qui sont contraires à l'islam doivent être dénoncées quel que soit le courant. Il est un devoir de signaler à son frère les erreurs qu'il commet afin éventuellement, qu'il les corrige.
En effet, ce sont les actes qui font qu'on est sunnite ou non. Dans mes propos, je n'ai jamais touché à la foi, j'ai juste évoqué des actes. On peut toujours discuter de savoir, s'il sont contraire ou non à la sunna.
Bye.
La différence entre mouridisme et la tidiania est avant tout une question de guide. Le mouridisme est fondé par Cheikh Ahmadou Bamba qui en est le guide, tandis que la tidiana est la confrérie fondée par Cheikh Amad Tijani (Maroc). Cette dernière confrérie a été importée en Afrique noire par El hadji Oumar Tall. Au Sénégal, les Oumariens et la famille d’El hadji Malick (qu’il ne faut pas confondre avec l’Almamy Malick Sy du Boundou qui a vécu entre la fin du XVIe et le tout début du XVIIe siècle) en sont les principales autorités.
Mais la notion de guide est différemment interprétée selon que l’on soit adepte de l’une ou de l’autre confrérie. Ainsi les tidianes, ne voient en Malick Sy et à ses descends, par exemple, que de très bons musulmans, des exemples de piété à suivre bien entendu. Ce sont ces guides qui jugent de l’aptitude d’un futur adepte à recevoir le Vird tidiane, l’un des fondamentaux de la tidiania.
Pour les mourides, par contre, le cheikh est plus qu’un simple guide, c’est un saint, il sert de "strate" (d’escalier) pour monter vers Dieu, en un mot c’est un intermédiaire incontournable. On considère aussi qu’il est absolu, c'est-à-dire qu’il n’a pas d’égal. Aussi prétendent-il qu' un mouride peut entrer au paradis sur son intervention. D’ailleurs, par plusieurs fois j’ai été témoin oculaire et auriculaire de gens qui disent que tel sérigne ou tel sérigne mouride est Dieu Lui-même.
Du point de vue du dogme, on se dit qu'il n’y a apparemment de problème entre la mouridisme et la tidiania. Je dis bien apparemment parce que la majorité mourides ne va à la Mecque (je persiste) et se dit qu’il n’y pas lieu plus saint que Touba. Et pour des raisons qui vont de soi, les mourides qui meurent sont généralement inhumés à Touba, pour profiter du salut de la sainteté des lieux. Il existe également des adeptes de cette confrérie (pas tous, et je pense même c’est selon le degré de fanatisme) qui pensent que Cheikh Ahmadou Bamba est du même « grade » que le Prophète (PSL). C’est le cas des dignitaires comme Sérigne Béthio Thioune. Tout ceci pose un gros souci justement au niveau du dogme.
La doctrine mouride met un accent particulier sur le travail. Ahmadou Bamba lui-même repose sa doctrine sur l’adoration de Dieu et le travail. Et une de ses phrases résume toute sa philosophie de la vie : « Travaille pour ce monde, disait-il, comme si tu ne devais jamais mourir et travail pour l’au-delà comme si tu devais mourir demain ». Donc la notion de travail (surtout travailler pour le marabout) est un des pilier du mouridisme. On ne trouve pas cette aspect chez les tidianes.
Quant aux Baye fall, ils se réclament de Cheikh Ibra Fall (ami et homme à tout faire de Cheikh Ahmadou Bamba). Cette homme était aussi, paraît-il, très à cheval sur les principes de l’islam, au point qu’à la suite de troubles psychiques, il obligeât même son nouveau-né à observer le jeun. Cheikh A Bamba lui fait savoir, qu’étant donné son état de santé, il était exempté de l’exercice des pratiques religieuses. C’est de là dit-on qu’est né le « bayfallisme » (excusez du néologisme !). Les Baye s'exemptent de prière à l'imitation de C. I. Fall. Ils ont les cheveux en « rasta » pour s’indentifier également, physiquement, à lui (alors que c'est à cause de la maldie C I Fall avait les cheveux dans pareil état). Eu égard à tout cela, il certain que l’on est forcé de considérer les Baye fall comme des musulmans entièrement à part.
salaamou l aahi aleykoum
ce debat est fort intéressant svp qu'est ce que vous entendez par sunnite ?en rappot à ce que vous dites "le sunnisme n'a jamais été un titre ,comme on le voit de nos jours.Ce sont les actes qui font ou non de quelqu'un un sunnite.Tous ces courants cités plus haut se disent sunnites aussi."
merci pour les eclaircissements
Bonjour mon frère!
J'évite toujours les affrontements en matière doctrinale. Je sais que le débat est intéressant, mais il ne se mène pas avec des petites connaissances, des piques et des commentaires. Il risque d'être passionné. Je ne m'y étalerai pas, en ce qui me concerne, car je n'ai pas à juger un musulman qui prie, qui fait la zakat, qui fait le pèlerinage, qui s'arrête au maximum à quatre femmes, qui reconnait l'unicité d'Allah et le message de ses prophètes, qui croit à la mort et à la vie dans l'au-delà, qui croit au Paradis, à l'enfer, au destin, etc. Quant aux options doctrinales, elles ont toujours existé depuis le temps des khalifs. Pour mémoire, n'oublions pas que la guerre entre les partisans de Ali et ceux de Maouya, dont la femme du Prophète SAW.
Quand je dis qu'être sunnite n'a jamais été un titre, je voulais dire clairement que ce n'est pas en se regroupant entre petite communauté et en se nommant sunnites qui fera de vous sunnites. Or, on voit de nos jours, des groupes, qui se disent orthodoxes en islam, qui passent tout leur temps à calomnier d'autres musulmans, en les traitant d'hétérodoxes, comme si, eux, étaient des juges mandatés par Allah sur terre. Je suis contre cette forme de vision de la chose. Le sunnisme n'est pas un titre, c'est un mérite, c'est une assimilation et une pratique des traditions du Prophète SAW. Voilà toute ma pensée. Je n'aime pas trop m'étaler sur ce sujet. Voilà la réponse que je peux te donner.
Ce n'est pas pour vous attaquer ni vous critiquer personnellement ,loin de la ,c'est juste pour des explications car à travers votre poste ou bien d'autres postes j'ai lu des choses intolérables vis à vis de la religion car qui veut parler de "tarikha" ne serait-il pas en contradiction avec ce qu'avait dit le Prophète(PSL) dans son derniers sermont à savoir :"...je vous laisse avec deux choses que tant que vous les tenez avec vos deux mains ,vous ne vous egarerez point :LE LIVRE DE DIEU ET MA SUNNA "
Et quand on veux se reclamer de cette sunna du Prophète(psl) tout en y introduisant des innovations ,comment peut-on se dire sunnite?,la preuve en est que beaucoup de ses camps doctrinales bien que musulmans et respectant les cinq piliers ,se passent des choses contraire à la religion.
encore une fois qu'on se comprènne bien il ne s'agit pas d'atteindre à l'intégrité de quelqu'in mais plutôt d'éclaircir les choses pour qu'on s'éloigne du mauvais chemin
WA AL LAAHU AT TAWFIIKH
Je n'ai pas dit que tu me critiquais, car tu ne connais rien de moi, et moi, sans me justifier devant qui que ce soit, je suis, autant que possible, la sunna du Prophète SAW. Relis-moi pour mieux me comprendre. Je ne dis nulle part que tu touchais à mon intégrité. C'était une précision.
Moi quand je dis que je n'aime pas m'étaler sur ce sujet, ce n'est pas par peur, ni pour défendre une partie. Mais devant de telles résistances que l'on enregistre dans les quatre coins du monde musulman, je m'appuie sur ce qui suit, surtout la partie en gras :
J'évite toujours de rentrer dans les détails qui sont plus destructeurs que constructeurs, car n'oublions pas aussi que le Prophète SAW a dit :Citation:
Abou Sa'id Al Khoudri (ra) rapporte qu'il a entendu le Messager de Dieu (saws) dire: "Que celui d'entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main! S'il ne le peut pas de sa main, qu'il la corrige avec sa langue! S'il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c'est là le degré le plus faible de la foi". (Mouslim n°49)
Citation:
" La fitna est en état de sommeil, Allah a maudit celui qui l'aura réveillé"
Salam,
J'ai juste quelques remarques à faire sur la Tidjanya. Voici quelques passages que j'ai trouvé sur un site Tidjane.
L'ensemble de l'article peut être lu dans au lien suivant : LA TIJANNYA DE FES A TIVAOUANE
C'est une réalité qui se perçoit sur un grand nombre de Tidjanes aujourd'hui. Encore une fois, on ne juge pas la foi, on s'arrête aux actes.Citation:
Tidjanya
La Tidjania : Une voie soufie qui mène vers le Créateur
A l’occasion de la célébration du Maouloud,Le Messager vous propose un voyage initiatique à travers les méandres de la Tidjania. Nous allons d’abord parler de la voie avant d’évoquer le fondateur Cheikh Ahmed Tidjane Cherif (RTAA), El hadji Omar Tall, El Hadji Ibrahima Niass et boucler la boucle par El Hadji Malick Sy l’un des piliers de La Tidjania au Sénégal
La Tidianya est une voie d’origine maghrébine, qui a pour fondateur Seydina Cheikh Ahmed Tidiani, né en Algérie en 1737 et décédé à Fès en 1815.
La Tidianya est l’une des dernières voies soufies à faire leur apparition. Pour mieux comprendre cette confrérie, il faudra toujours prendre en compte un fait : les tidianes croient au caractère spécifique de leur voie. Ils fondent cette croyance sur une similitude et une comparaison. Les musulmans voient en l’Islam la dernière religion révélée et la récapitulation des messages divins précédents. De même, les tidianes considèrent leur confrérie comme l’aboutissement de toutes les voies antérieures. De plus, pour eux, Seydina Cheikh Ahmed Tidiani est le sceau des Saints, Khâtim al-awliyâ, comme Mohamed celui des Prophètes Khâtim al-anbiyâ. En fait, cette confrérie essaie d’opérer une « révolution » du soufisme dans les pratiques et les conceptions.
...
Il est difficile d’expliciter par des mots ce que recouvre la qualité de Sceau suprême de la sainteté que le Très Haut a réservé au fondateur de la Tidianya Certains auteurs et orientalistes comme Michel Chodkiewicz ont cru pouvoir l’attribuer au grand maître arabo-andahlou Muhyi Dîne Ibn Arabî, alors que ce dernier ne l’a pas revendiqué de façon claire et nette. D’autres auteurs confèrent ce statut à Jésus fils de Marie à son retour à la vie terrestre sous le nom AL MAHDI.
En présentant la hiérarchie des saints selon les ordres mystiques, comme la Tidianya ou les Akbariens, on peut donner une idée de la station de Cheikh Ahmed Tidiani.
...
Pour revenir à la station élevée de Cheikh Ahmed Tidiani , soulignons que la hiérarchie des saints est toujours pyramidale. Au sommet, selon les guides de la Tidianya il y a, à chaque époque, le pôle suprême des saints (ou pôle du Temps. Ensuite viennent les quatre piliers (Maftâtil Kounoudji) qui sont des singuliers (afrad). Si le pôle (Khoutbou) quitte corporellement ce monde, il est remplacé par un des quatre piliers. Celui-ci est à son tour remplacé par un saint provenant d’un troisième rang formé par les saints gnostiques parfaits (arifs kaamil).
... En réalité, par le biais de cette Association secrète, nombre de marabouts ont donné à Satan, le moyen de les induire en erreur en les corrompant par toutes sortes de vanités, comme l’a indiqué le Cheikh Omar Tall du Fouta. Ces marabouts, poursuit le grand cheikh de la Tidianya, s’égarent alors et ils égarent les autres en les entraînant avec eux...
... Les grands saints des époques précédentes connaissent cependant l’existence du pôle caché avant l’avènement de son futur détenteur. Seulement, selon les gnostiques de la Tidianya, hormis l’Imam Ali Ibn Abû Talib, les pôles Abd Al-Salâm Ibn Mashîsh ( l 3e siècle) et Abdoul Khâdr Dieylanî (12e siècle) et quelques autres saints supérieurs, aucun pieux serviteur ne savait la description physique avant ou après du pôle caché, Toutefois, à l’Assemblée secrète des saints (Dîwan awliya) qui se tient chaque nuit de vendredi, les participants ,qui se trouvaient dans le cercle proche du prophète voyaient au-dessus d’eux un siège réservé occupé par un personnage fait de lumière. C’était le cheikh Ahmed Tidiani.
...La grande figure Sénégalaise de la mystique musulmane ajoute : «... Le Sceau des saints reçoit non seulement l’influx mohammadienne par l’intermédiaire des Prophètes, mais il reçoit encore un influx particulier de l’essence de Mohammed (PsI), directement et sans qu’il passe par les autres Prophètes. Il s’ensuit que tous les influx prophétiques d’abord émanés de la lumière mohammadienne convergent donc vers lui et que c’est lui seul qui les dispensera aux saints».
Le cheikh Ahmed Tidiani lui-même a parlé de sa station et de son grade spirituels en déclarant que le Sceau répand les influx évoqués, en priorité sur les membres de sa Tarikha, puis sur les cheikhs des autres voies.
A une question d’un de ses proches disciples, le cheikh Mohammed Khâly, maître d’El Hadji Omar aux lieux saints, AT Tidiani a aussi répondu: «Le pôle caché c’est celui que Dieu a caché à toutes ces créatures même aux anges et aux Prophètes, sauf au seigneur de l’Existence (Mohammed Psl)». En clair, le fondateur de la tidianya faisait savoir à son grand disciple : «Qu’en effet, l’influx particulier du sceau, qu’il a reçu directement de la réalité mohammadienne, et qu’il répand ensuite sur les membres de sa confrérie, les Prophètes n’en ont pas conscience; et cela parce que le sceau a une source (mashrab} en commun avec eux (c’est-à-dire directement dans la réalité mohammadienne}.
A. Aziz. Kébé
Pour strictement répondre à ta question, je note que le fait de pratiquer le le wird (le nom d'Allah) onze ou douze fois a effectivement trait au schismes, aux conflits entre les gens des confréries différentes par le passé. Voilà la stricte réponse que je peux te fournir sur cette question.
trés clair, adorons allah sur la voie du prophete psl . c'est tout on a tendance à remarquer ses confreries comme division chez les musulmans dans la lecture occidentale de notre religion alors que l'islam n'est que unique. c'est de l'ignorance de voire certains de nos coreligionnaires ne pas faire la priere de vendredi pour justement ces histoires de confrerie.comment peut on s'appeler musulman sans prier , faire le ramadan etc... sans contexte politique actuel les chiites ne prient pas dans les mosquées des autres qui est une aberration et un comble quand on sait qu'on prie tous de la meme façon en islam ce qui est contraire aux autres religions.
que des histoire. KALLA nous montre le bon chemin et loin de toute personne qu'il soit arabe ou noire ayant la prétentation de conduire les hommes vers un salut quelconque.http://www.soninkara.com/forums/images/icons/icon14.gif
Salaam
Mais c'est le devoir de tout musulman de corriger ce qui est en contradiction avec la religion comme il est dis dans le hadith que tu as cité.Donc pourquoi ne pas corriger ce qu'on innove dans la religion(bid'a) et il ne s'agit pas de la fitna car le bon Dieu dit:"kountoum khayra oummatin oukhridiat li annaas , ta'mourouna bil ma'roufi wa tanhawna anil mounkar ...."
je te laisse le soins de traduir ce verset en francais
Je n'ai pas dit de ne pas corriger Bawagué, je dis que moi je m'abstiens quand je sais que ma correction n'apporte rien, quand je sais qu'en parlant je risque de détruire que de construire. C'est pourquoi, je me suis adossé à ce hadîth :Oui, je connais en toute modestie la partie du verset 110 de la sourate al imrân que tu as cités et qui peut se traduire comme suit : Vous êtes la meilleure communauté que l'on ait fait ressurgir pour les Hommes. ordonnez le convenable et interdisez le blâmable..........Citation:
Abou Sa'id Al Khoudri (ra) rapporte qu'il a entendu le Messager de Dieu (saws) dire: "Que celui d'entre vous qui voit une chose répréhensible la corrige de sa main! S'il ne le peut pas de sa main, qu'il la corrige avec sa langue! S'il ne le peut avec sa langue que ce soit avec son cœur et c'est là le degré le plus faible de la foi". (Mouslim n°49)
Mais ne faut il pas d'abord avoir la sagesse et le savoir requis pour rappeler les gens à l'ordre et leur parler avec un ton lénifiant comme nous le suggère le Coran : "qawlane Layyinane", "qawlane maysûrane"
Sur ce, je te souhaite une bonne journée.
il y a des choses blamables que leur correction ne peut se faire que par les détenteurs du pouvoir ou aux gens qui de part leur position et leur énergie.
Quant à l'exhortation faite aux croyants de corriger le mal par le coeur,pour celui d'entre nous qui est dans l'incapacité de le corriger par la main ou par la langue ,elle trouve sa justification dans le fait que cette correction qui figure le niveau le plus bas de la foi est obligatoire pour tous les musulmans et ne pas s'y conformer reviendrai a agréer le mal.DIEU est le plus savant