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  • Le Hadîth du jour et/ou le Verset du jour

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Discussion: Le Hadîth du jour et/ou le Verset du jour

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  1. 09/12/2010, 21h52 #441
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    Ibn Abi Dounia (ra) rapporte avec une chaîne de transmission authentique, que Omar ibn Al Khattab (radhia Allâhou anhou) vit des gens et il leur dit : « qui êtes-vous ?» Ils répondirent: nous sommes ceux qui s'en remettent à Allah, Il leur répondit, non, vous n’êtes que des fainéants, car ceux qui s’en remettent à Allah sont des hommes qui sèment les graines dans la terre, puis s’en remettent à Dieu pour le résultat
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  2. 12/12/2010, 22h32 #442
    alimatou dia
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    Adorations - Importance de l'aumône sur la fortune

    Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Chaque fois que celui qui possède de l'or et de l'argent n'en acquitte pas l'aumône qui se doit, on lui en fabrique le jour de la résurrection des plaques de feu qu'on chauffe encore plus au feu de l'Enfer. On lui brûle avec elles son côté, son front et son dos. Dès qu'elles se refroidissent on les reporte pour lui en Enfer dans une journée évaluée à cinquante mille ans jusqu'à la fin du jugement universel. Il voit alors sa voie ou bien au Paradis, ou bien en Enfer".
    On dit : "Ô Messager de Dieu! Cela concerne-t-il aussi les chameaux?"
    Il dit : "Chaque fois qu'un propriétaire de chameaux ne s'acquitte pas de leur droit (entre dans ce droit l'obligation de traire les chamelles quand on les conduit à l'eau et d'en distribuer le lait aux passants), on l'étend sur le sol sur un plateau désertique le jour de la résurrection et on laisse tous ses chameaux, y compris les plus jeunes, le piétiner de leurs sabots après les avoir engraissés au maximum. Ils passent ainsi et repassent à tour de rôle sur son corps dans une journée évaluée à cinquante mille ans jusqu'à la fin du jugement universel. Il voit alors sa voie au Paradis ou bien en Enfer".
    On dit : "Ô Messager de Dieu! Est-ce aussi les bovins et les ovins?".
    Il dit : "Chaque fois que le propriétaire de bovins ou d'ovins ne s'acquitte pas de leur droit, il est étendu le jour de la résurrection sur un plateau désertique. Toutes ses bêtes (il n'en manquera aucune et il n'y aura parmi elles aucune aux cornes recourbées, ou aux cornes manquantes ou brisées) toutes ses bêtes le frapperont de leurs cornes et le piétineront de leurs sabots. Elles passent ainsi et repassent sur son corps à tout de rôle en un jour évalué à cinquante mille ans, jusqu'à la fin du jugement universel. Il voit alors sa voie ou bien au Paradis, ou bien en Enfer".
    On dit : "Ô Messager de Dieu! Et les chevaux?"
    Il dit : "Les chevaux sont de trois catégories : Certains sont un lourd péché pour leur propriétaire. D'autres lui sont un paravent. D'autres enfin lui sont une source de salaire. Pour ce qui est des premiers, ce sont ceux qu'on a destinés à la parade, à la vanité et à combattre les Musulmans. Ils sont donc pour lui un lourd péché. Quant aux seconds, ce sont ceux qu'on a destiné au service de Dieu (pour la guerre sainte), qu'on n'a utilisé que dans les choses licites. On n'a pas omis de leur fournir les soins auxquels Dieu leur a donné droit. Ce sont alors un paravent pour leur propriétaire. Quant à ceux qui lui rapportent un salaire, c'est le cas d'un homme qui les a parqués dans un pré (ou un jardin) en les destinant à la guerre sainte pour la défense des Musulmans. Pour tout brin d'herbe qu'ils mangent de ce pré (ou de ce jardin) on lui inscrit une bonne action. De même qu'on lui inscrit des bonnes actions égales en nombre à leurs crottes et à leurs urines. Toutes les fois qu'ils rompent leur corde pour courir une ou deux étapes, il a autant de bonnes actions que les marques de leurs sabots. Chaque fois qu'il les mène à boire à la rivière, Dieu lui inscrit autant de bonnes actions que les gorgées qu'ils ont bues".
    On dit : "Ô Messager de Dieu! Et les ânes?"
    Il dit : "Rien ne m'a été descendu (révélé) au sujet des ânes si ce n'est ce verset unique dans son genre et tellement exhaustif : {Celui qui fait dans le bien le poids d'un grain de poussière le verra et celui qui fait dans le mal le poids d'un grain de poussière le verra}".
    (Al-Boukhâri, Mouslim)
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  3. 14/12/2010, 22h23 #443
    alimatou dia
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    Selon un hadith de 'Aïcha, les gens de la tribu de Quraysh jeûnaient le jour de 'Achoûrâ à la Mecque avant l'avènement de l'islam.
    (Al-Bukhârî et Mouslim)

    Aïcha (que Dieu l'agrée) a dit : "'Achoura était un jour de jeûne pour les Qouraychites à l'époque préislamique et le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) le jeûnait. Puis, quand il émigra à Médine, il le jeûna et ordonna de le jeûner. Ensuite, quand fut révélée l'obligation du mois de Ramadan, il ne jeûnait que le Ramadan et délaissa le jeûne de 'Achoura. Donc, celui qui veut, le jeûne etcelui qui ne veut pas, mange."
    (Al-Boukhâri, Mouslim)

    Puis, à son arrivée à Médine, le Prophète remarqua que les juifs jeûnaient ce jour ; il les interrogea à ce sujet et ils lui répondirent que c'était pour eux un jour de fête, car il correspond au jour où Dieu a sauvé le Prophète Moïse (Mûssâ) et ses disciples, en lui ouvrant la mer et en noyant à sa suite, Pharaon et ses soldats. Le Prophète ordonna alors de jeûner ce jour. Ce jeûne resta obligatoire jusqu'à ce que fut prescrit le jeûne du Ramadan. Alors, le jeûne du Ramadan devint obligatoire et le jeûne de 'Achûrâ' facultatif. Ibn Taymiya a dit : "Les savants ont dit sur la question : "Etait-elle une obligation ou une recommandation ?", la thèse la plus solide est que le jeûne le jour de 'Achoura était au début une obligation avant de devenir une simple recommandation. D'ailleurs, le Prophèt en ordonnait plus au commun des gens de le jeûner mais il disait :"Celui-ci est le jour de 'Achoura, j'y observe le jeûne, qui veut,peut le jeûner".
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  4. 18/12/2010, 16h24 #444
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    Adoration - L'importance de l'évocation


    Selon Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "J'ai rencontré Abraham (sur lui la paix), la nuit de mon ascension. Il me dit : "Ô Mouhammad! Transmets mon salut à ta nation et annonce-lui que la terre du Paradis sent bon et que son eau est suave. Annonce-lui que le Paradis est fait de plaines et que sa semence consiste à répéter : Soubhànallàh (gloire et pureté à Dieu). Al-hamdoulillàh (la louange est à Dieu). Allahou akbar (Dieu est plus grand)".
    (At-Tirmidhi)
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  5. 20/12/2010, 08h36 #445
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    ‘Abdullah Ibn Ka’b Ibn Malek (RA) a dit : « J’ai entendu Ka’ab Ibn Malek (RA) raconté sa fameuse histoire lorsqu’il faussa compagnie au Messager de Dieu (saws) lors de l’expédition de Tabuk. Ka’b a dit : Je n’ai jamais faussé compagnie au Messager de Dieu (saws) dans aucune de ses campagnes sauf celle de Tabuk. Cependant je n’ai pas participé à la bataille de Badr et, à ce moment, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cela de reproche. C’est que Messager de Dieu (saws) n’était sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Qoreysh jusqu’à ce que Dieu exalté les mît face à face avec leur ennemi, sans rendez-vous préalable. J’ai effectivement été témoin avec le Messager de Dieu (saws) de la nuit de ‘Aqaba où nous avions signé notre pacte sur la base de l’Islam. Or je ne donnerai pas un tel honneur en échange de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que l’alliance d’Al ‘Aqaba en question.

    Pour ce qui est de ma défection de l’expédition de Tabuk, je n’ai jamais été plus fort, ni plus riche que lorsque j’y fis défaut. Par Dieu, je n’ai jamais possédé avant elle deux montures à la fois. Le Messager de Dieu (saws) n’entreprenait jamis une expédition sans faire semblant de se diriger vers une autre (pour tromper les espions de l’ennemi) ; jusqu’à ce que vînt le tour de cette expédition qu’il fit dans une période de très grandes chaleurs. Il se mit donc en route pour un long voyage (les confins de la Palestine) dans un immense pays désertique et aride. Il devait en outre rencontrer un ennemi très nombreux. Aussi dit-il cette fois aux Musulmans leur vraie destination afin qu’ils prennent leurs dispositions en conséquence. Les musulmans étaient nombreux avec lui, mais aucun registre ne les mentionnait. Ka’b a dit : « Si bien que celui qui voulait déserter était presque sûr de passer inaperçu, à moins que Dieu ne fasse une révélation coranique à son sujet. Donc le Messager de Dieu (saws) entreprit cette expédition à un moment où les fruits étaient mûrs et où l’ombre était bien désirable. Or j’étais l’homme le plus désireux de jouir de ces fruits et de cette ombre. Le Messager de Dieu (saws) s’était équipé de même que les Musulmans avec lui. Quant à moi, je sortais tous les matins pour m’équiper mais je rentrais sans en avoir rien fait, me disant, à chaque fois, que je pourrais le faire à l’heure que je voulais. Cette situation dura jusqu’à ce que les musulmans eussent redoublé d’efforts dans leurs préparatifs et, le lendemain matin, ils prirent le chemin de la guerre avec le Messager de Dieu (saws) . Je n’avais pourtant rien préparé pour être des leurs. Je rentrai donc chez moi, cette fois encore, sans avoir rien fait. Si bien qu’ils prirent sur moi une trop grande avance. A un moment donné, pourtant, j’ai voulu partir à leurs traces (et combien j’aurais voulu l’avoir fait !) mais Dieu ne me prédestinait pas à cet honneur. Chaque fois que je me mêlais aux gens après le départ du Messager de Dieu (saws) je ne me voyais semblable qu’à quelqu’un sur qui pesait lourdement une ombre d’hypocrisie ou à l’un de ces faibles que Dieu avait exemptés pour cause de maladie. Le Messager de Dieu (saws) ne cita pourtant pas mon nom jusqu’à son arrivée à Tabuk. Cependant qu’il était assis avec un nombre de gens, il dit par la suite : « Qu’a donc fait Ka’b Ibn Malek ? ». Quelqu’un des Banni Salam dit : « O Messager de Dieu ! Il a été sans doute retenu à Médine par la beauté de ses habits et par sa vanité ». Mou’adh Ibn Jabal (RA) lui dit alors : « Quelles bien vilaines paroles tu viens de proférer ! O Messager de Dieu ! Nous n’avons jamais entendu dire à son sujet que du bien ». Le Messager de Dieu (saws) ne dit rien. Sur ces entrefaites apparut à l’horizon un homme vêtu de blanc s’avançant dans le mirage. Le Messager de Dieu (saws) dit : « Sois Abou Khaythama ! », et ce fut effectivement Abou Khaythama l’Ansarite. C’était lui qui avait fait jadis aumône de quelques poignées de dattes, ce qui lui valut les sobriquets des hypocrites. Ka’b dit : « Lorsque j’appris que le Messager de Dieu (saws) avait pris le chemin de retour de TAbuk, je fus envahi d’une grande tristesse. Je me mis à penser à quelque mensonge pour me disculper en me disant en moi-même : « Quelle excuse va bien me sortir de sa colère ? » Je rpis conseil en cela auprès des gens de ma famille. Quand on m’a appris que le Messager de Dieu (saws) était désormais tout proche, toutes mauvaises inspirations disparurent de mon esprit et je sus ainsi que rien ne pouvait me sauver de sa colère. Aussi ai-je décidé de choisir plutôt la voie de la sincérité. Le lendemain matin il était de retour. Or, lorsqu’il rentrait d’un voyage, il réservait toujours sa première visite à la mosquée. Il y fit deux unités de prières puis s’assit pour accueillir les gens. C’est alors que vinrent à lui ceux qui ne l’avaient pas suivi,lui présentant leurs excuses avec force serments. Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur éta apparent, agréa leur allégeance et implora pour eux l’absolution divine tout en laissant à Dieu le Très-Haut le soin de juger ce qu’ils cachaient en eux-mêmes.

    C’est alors que je vins moi-même. Quand je le saluai, il sourit de la façon de quelqu’un en colère puis me dit : « Viens ici ! ». Je m’avançai et je m’assis devant lui. Il dit : « Qu’est-ce donc qui t’a empêché de te joindre à nous ? N’avais-tu pas déjà acheté ta monture ? » Je dis : « O Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant devant un autre que toi de tous les habitants de ce monde, j’aurais certainement jugé que je m’en sortirais par quelque excuse, d’autant plus que j’ai le don de la polémique. Mais, par Dieu, j’ai bien su que si je te racontais aujourd’hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait pas loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais espérer une conclusion heureuse de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n’avais aucune excuse de rester à l’arrière. Par Dieu, je n’avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t’ai fait détection ».

    Le Messager de Dieu (saws) dit alors : « Voilà quelqu’un qui a parlé sincérement. Debout et va-t-en de là en attendant que Dieu prononce sur toi Son jugement ! ». Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma suite et me dirent : « Par Dieu, nous n’avons jamais appris sur toi que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t’excuser auprès du Messager de Dieu (saws) comme se sont excusés les autres déserteurs. Il t’aurait largement suffi auprès de Dieu que Son Messager priât pour ton absolution ». Il dit : « Par Dieu, Ils n’ont pas cessé de me faire des reproches jusqu’à ce que j’ai voulu retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières déclarations. Puis je leur dis : « Est-ce que d’autres sont dans mon cas ? » Ils dirent : « Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et qui obtinrent la même réponse ». Je dis : « Qui sont-ils ? ». Ils dirent : « Mourara Ibn Arrabî Al ‘Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî ». Il dit : « Ils m’ont nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris en exemple. Lorsqu’on me les cita, je m’en allai. Le Messager de Dieu (saws) avait interdit entre temps qu’on nous adressât la parole à tous les trois entre tous ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit : « changèrent d’attitude envers nous ») si bien que je ne reconnaissais plus la terre car ce n’étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans cette situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons d’infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur maison et ne cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j’étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part à la prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne m’adressât la parole. J’allais à chaque fois au Messager de Dieu (saws), je le saluais alors qu’il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même s’il avait ou non remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me plaçais pour prier tout près de lui et je l’épiais furtivement. Quand je me plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. Quand cette mise en quarantaine des musulmans dura trop longtemps pour moi, je n’ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou Qatada ; il était mon cousin et l’un de mes plus chers amis Je lui adressai le salut. Par Dieu, il n’a même pas daigné me le rendre. Je lui dis : « O Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu sais que j’aime Dieu et Son Messager ». Il se tut. J’y reviens de nouveau et il se tut encore. J’insistai encore une fois et il me dit enfin : « Dieu et Son Messager sont plus à même de le savoir ». Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m’en allai et passai de nouveau par-dessus son mur. Tandis que je déambulais dans les rues commerçantes de Médine, voilà qu’un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé pour le vendre, criait : « Qui peut me dire où se trouve Ka’b Ibn Malek ? ». Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc, nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure d’humiliation et d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà bien encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai Jusqu’à ce qu’eussent passé quarante nuits ( de quarantaine imposée). La révélation de Dieu tardait à venir (pour me disculper). C’est alors que le Messager de Dieu (saws) vint me dire : « Le Messager de Dieu (saws) t’ordonne de ne plus approcher ta femme ». Je lui dis : « Dois-je la répudier ?ou bien que dois-je faire ? ». Il dit : « Non, mais isole-toi simplement d’elle et ne l’approche plus ». Il envoya le même message à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : « Va chez ta famille et reste-y jusqu’à ce que Dieu prononce Son jugement dans cette affaire ». La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire u Messager de Dieu (saws) : « O Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n’ayant aucun domestique. Est-ce qu’il te répugne que je le serve ? ». Il dit : « Non, mais qu’il ne t’approche surtout pas ! ». Elle dit : « Par Dieu, il est incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu’à ce jour depuis cette triste affaire ». Certains de mes parents me dirent : « Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la permission de garder ta femme puisqu’il a autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le servir ? ». Je dis : « Je ne demanderai pas la permission de la garder car je sais ce que dirait de moi le Messager de Dieu (saws) si je lui demandais cette permission alors que je suis jeune ». Je restais ainsi dix nuits ; si bien que s’accomplirent pour nous cinquante nuits depuis qu’il a été interdit de nous adresser la parole.

    Puis je fis laprière de l’aube le lendemain de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos maisons. Pendant que j’étais assis dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre (« jusqu’à ce qu’ils se fussent sentis à l’étroit dans la terre malgré son ampleur ») j’entendis tout à coup la voix de quelqu’un qui criait du haut du mont Sala’ me disant aussi fort qu’il pouvait : « O Ka’b Ibn Al Malek ! Réjouis toi de la bonne nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu (saws) avait en effet annoncé lors de la prière de l’aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle. Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l’arrivée du cavalier, sur le mont Sala’. Sa voix fut plus rapide que le cheval. Quand vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, j’ôtai mes deux tuniques et je l’en revêtis, en récompense de sa bonne nouvelle. Par Dieu, je n’avais pas d’autres tuniques que celles là. Je dus en emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du Messager de Dieu (saws) cependant que les gens m’accueillaient en groupe, me félicitant de l’agrément de mon repentir et me disant : « Nous te félicitons pour l’agrément par Dieu de ton repentir ». J’entrai finalement à la mosquée et voilà que le Messager de Dieu (saws) y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la Mecque) ne se leva à ma rencontre. Ka’b n’a jamais plus oublié à Talha cette marque d’amitié. Ka’b dit : « Lorsque j’eus salué le Messager de Dieu (saws), il me dit, le visage rayonnant de joie : « Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies jamais connu depuis que ta mère t’a mis au monde ! ». Je dis : « Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu (saws), ou est-ce de Dieu ? » Il dit : « Plutôt de Dieu, Tout Puissant ». Or quand le Messager de Dieu (saws) était content, son visage rayonnait de lumière au point qu’il ressemblait à un morceau de lune éclatante. Nous savions cela de lui. Une fois assis devant lui, je dis : « O Messager de Dieu ! Pour prouver encore plus mon repentir, je voudrais faire aumône d’une partie de mes biens pour Dieu et pour Son Messager ». Le Messager de Dieu (saws)dit : « Garde une partie de tes biens pour toi-même, cela est préférable pour toi ». Je dis : « Je garde ma part du butin de Khaybar ». Je dis en outre : « O Messager de Dieu ! Dieu le Très Haut ne m’a sauvé qu’à cause de ma sincérité et , comme autre preuve de mon repentir, je ne dirai plus que la vérité tant que je vivrai ». Par Dieu je n’ai jamais appris jusqu’à ce jour qu’aucun musulman n’a été mieux récompensé que moi par Dieu le Très-Haut pour sa sincérité depuis que j’ai dit cela au Messager de Dieu (saws) ; je souhaite que Dieu me préserve du mensonge pour le restant de ma vie ». Il dit : « Dieu le Très-Haut fit alors descendre (révéla) les versets suivants : « Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et des Ansârs qui l’ont suivi dans les heures difficiles… ». Jusqu’à ces paroles : « …Il est certainement pour eux compatissant et miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui ont été laissés de côté jusqu’au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son ampleur… » jusqu’à ce qu’il arrivât à ces mots : Craignez pieusement Dieu et soyez parmi les véridiques »). Ka’b dit : « Par Dieu, je n’ai jamais reçu de Dieu une plus grande grâce depuis qu’il m’a guidé à l’Islam que celle d’avoir été sincère avec le Messager de Dieu (saws) et de ne lui avoir pas dit de mensonge. Sinon j’aurais été perdu comme l’ont été ceux qui lui avaient menti. Dieu le Très Haut avait en effet dit de ceux qui avaient menti, quand il fit descendre la révélation, la plus mauvaise chose qu’Il eut jamais dite de quelqu’un : « Ils vous jureront par Dieu, si vous êtes de retour parmi eux, afin que vous vous détourniez d’eux. Détournez-vous donc d’eux ; car ce sont des êtres immondes et leur refuge est l’Enfer en rétribution de leurs forfaits (95). Ils vous font des serments afin que vous leur accordiez votre satisfaction. Si vous la leur accordez, Dieu n’accorde pas Sa satisfaction à la gent dévoyée (96) » (sourate 9).

    Ka’b dit : « Quant à nous trois, nous n’avons pas été du nombre de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager de Dieu (saws) qui accepta leurs excuses et leur allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en suspens jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a été laissé de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. » (URA)

    Dans un autre version : « Le Prophète (saws) est sorti un jeudi pour l’expédition de Tabuk. Il aimait en effet sortir le jeudi ». Dans une autre version : « Il ne rentrait d’un voyage qu’en plein jour au matin. Une fois rentré, sa première visite était à la mosquée où il faisait deux unités de prière avant de s’y asseoir ».
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  6. 21/12/2010, 13h15 #446
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    D’après Abou Malek Al Ash’arî (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « La pureté rituelle (ou la propreté) représente la moitié de la foi – La louange est à Dieu, remplit la balance du jugement dernier) – Gloire et pureté à Dieu ainsi que la louange (soubhanAllahi wal hamdoullillahi), remplit tout l’espace entre les cieux et la terre – La prière est une lumière. L’aumône est une preuve (de foi sincère) – La patience est une clarté – Le Coran est un argument pour ou contre toi : Tous les hommes prennent le matin le chemin (du marché), il en est qui vend son âme (à Dieu) et qui l’a ainsi affranchie ; et il en est qui la condamne à sa perte éternelle ( en la vendant au Diable) ».
    (Rapporté par Moslem)
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  7. 21/12/2010, 22h51 #447
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    D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), Passant par un convoi funèbre et entendant les hommes faire l'éloge du mort, le Prophète(paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit par trois fois : "Il lui est assuré". Passant par un autre convoi et entendant les hommes dire du mal du défunt, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) répéta à trois reprises : "Il lui est assuré". lui dit : "Que je sacrifie pour toi père et mère! Pourquoi quand on a passé par un convoi funèbre et que tu as entendu les gens faire l'éloge du défunt,tu as répété à trois reprises : "Il lui est assuré". Et quand on a passé par un autre convoi où les gens disaient du mal du défunt, tu as dit par trois fois : "Il lui est assuré". L'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) répondit : "A celui que vous avez loué,le Paradis est assuré; à cet autre dont vous avez dit du mal, l'Enfer est assuré. Vous êtes les témoins de Dieu sur terre. Vous êtes les témoins de Dieu sur terre. Vous êtes les témoins de Dieu sur terre".
    Muslim
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  8. 28/12/2010, 19h43 #448
    alimatou dia
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    Selon Abou Hourayra, le Messager de Dieu صلى الله عليه و سلم a dit: «L'un 'de vous ne cesse d'être en prière tant qu'il est retenu à la mosquée à cause de la prière suivante et alors que rien d'autre que la prière ne l'empêche de retourner chez lui».
    (Unanimement reconnu authentique)
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  9. 29/12/2010, 00h15 #449
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    D'après 'Abdoullâh Ibn Qays (que Dieu l'agrée), le Prophète(paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Personne n'est plus patient à supporter les offenses qu'il entend que Dieu, le Très-Haut,car Ils (les polythéistes) Lui donnent des associés et Lui attribuent des enfants, et malgré cela, Il leur octroie la subsistance, leur procure la santé et leur accorde des biens".
    Muslim
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  10. 04/01/2011, 14h06 #450
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    Le devoir de pourvoir aux besoins des musulmans
    -
    Selon Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui dissipe à un musulman l'une des situations affligeante de ce bas-monde Dieu lui en dissipe une de celles du jour de la résurrection. Celui qui met dans l'aisance quelqu'un dans la gêne, Dieu le met dans l'aisance dans ce monde et dans l'autre. Celui qui couvre un musulman, Dieu le couvre dans ce monde et dans l'autre. Dieu ne cesse d'être aux côtés de Son esclave tant que Son esclave est aux côtés de son frère. Celui qui parcourt un chemin à la recherche de quelque savoir, Dieu lui facilite un chemin vers le Paradis. toutes les fois que les gens se réunissent dans l'une des maisons de Dieu exalté pour réciter le Livre de dieu et pour l'étudier ensemble, la sérénité descend aussitôt sur eux, la miséricorde les voile, les anges les couvrent de leurs ailes et Dieu les mentionne auprès de ceux qui sont près de Lui. Celui qui ne s'élève pas par son propre labeur, ce ne sont pas ses origines qui vont l'élever".
    (Mouslim)
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