Bonsoir Oumou !
Merci pour ce texte. Il est important que tout musulman et toute musulmane fassent de ce texte un vade-mecum, car nous vivons dans un monde où la calmonie est devenue banale pour les gens. Bien à toi.
Nous évitons la médisance avec la famille
Nous évitons la médisance avec les voisins, les amis, les frères, les soeurs en Allah...
Un mari qui rencontre sa femme et lui colporte des ragots ou lui critique ses frères
s'il dit vrai, c'est un médisant, s'il a menti c'est un calomniateur
Une femme qui répète tout ce qu'elle entend, sans chercher le vrai du faux, à son mari et critique ses soeurs en Allah à son mari, et émet des doutes sur elles, car celui-ci croit que sa femme ne mentira jamais
si elle dit vrai, c'est une médisante, si elle a menti, c'est une calomniatrice
Un mari qui écoute sa femme médire et ne lui fait pas de rappel mais l'encourage en l'écoutant,
tombe dans la médisance
Une femme qui écoute son mari médire et ne lui fait pas de rappel mais l'encourage en l'écoutant
tombe dans la médisance
Evitons de médire même de la façon la plus secrète possible car Allah dévoile Tout ce qu'Il veut, et repentons-nous.
Allah, Houwa Lsami3 ou Lbassir
Lorsque alors on les conseille, certaines de ces personnes n'ont d'autre réponse que de dire : « Je n'ai pas menti. Je n'ai dit que la vérité à son propos ».
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a pourtant été interrogé sur la médisance alors qu'il en parlait, et il dit : « La médisance consiste en le fait d'évoquer ton frère à propos de choses qu'il détesterait [voir révélées]. Les compagnons lui dirent : « Qu'en penses-tu si ces choses avérées chez mon frère ? » Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit : « Si ce que tu dis est avéré, alors tu as médit à son propos. Mais si ce n'est pas le cas, alors tu l'as diffamé. »
« Ne médisez pas les uns des autres. L'un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort ? [Assurément non], vous en auriez horreur. Et craignez Allah... »
Sourate Les Appartements ; verset 12
Le Prophète صلى الله عليه وسلم« ...passa devant des gens qui avaient des ongles en cuivre avec lesquels ils s'écorchaient le visage et la poitrine. Il dit alors : « Ô Jibril ! Qui sont ces gens ? » Et celui-ci de répondre : « Ce sont ceux qui mangeaient la chair des hommes et s'attaquaient à leur honneur. » »
(Rapporté par Abû Dâoud)
Bonsoir Oumou !
Merci pour ce texte. Il est important que tout musulman et toute musulmane fassent de ce texte un vade-mecum, car nous vivons dans un monde où la calmonie est devenue banale pour les gens. Bien à toi.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Merci beaucoup Oumou pour ce texte. Je pense que chacun de nous devrait méditer sur la médisance et ses conséquences et également sur la calomnie.
Comme tu l'as souligné, la médisance est le fait de rapporter des propos qui vont à l'encontre d'une personne bien que ces propos soient vrais.
La calomnie quand à elle est le fait de rapporter des propos totalement faux ce qui est encore plus grave.
Je pense qu'à un moment ou à un autre, chacun de nous (sans doute même le plus pieux des musulmans) a été amené à médire ou à calomnier, volontairement ou involontairement. Rapporter à une personne qu'untel a volé par exemple (même si c'est prouvé) c'est de la médisance et selon l'Islam c'est un acte interdit tout comme la calomnie qui est, sauf erreur de ma part, encore plus sévèrement puni. Même nos parents médisent sans s'en rendre compte. Kati lémé di ké débéri, kati di ké ko ... Malheureusement pour nous ses actes sont tout à fait normaux.
Il y'a des personnes qui médisent ou qui calomnient volontairement dans le but de faire du mal mais je pense, en tout cas c'est mon avis, que la plupart des gens qui médisent ou qui calomnient le font sans réelle connaissance de cause et sans penser aux conséquences. Leur but n'étant pas de blesser la personne concernée mais simplement de faire part d'une information qu'ils auraient vu ou entendu. Mais quelle que soit cette information, avérée ou non elle peut porter préjudice à la personne visée. Dans le cas de la calomnie je pense que la première question à se poser est de savoir si cette information est vraie et qu'est ce qui nous permet de dire que c'est vrai. Est ce parce qu'on a des preuves ou alors est ce qu'on se fie uniquement aux dires d'une personne ? Et la question finale est de savoir si cette information mérite d'être révélé. Parce qu'après tout qu'est ce que ça rapporte de médire ou de calomnier ? Rien.
Il y'a un récit que j'ai lu il y'a quelques mois et qui m'avait touché parce qu'il concernait Aïcha, la femme du prophète qui avait été victime de calomnie.
Aicha (raa) raconte qu'elle accompagnait le Messager d'Allah au cours de l'expédition contre les Banous Al Moustallaq, elle dit :
"Une nuit, alors que le Prophète (saw) avait donné l'ordre de lever le camp, je m'éloignai pour faire mes besoins. En revenant, je portais la main à ma poitrine et remarquai que j'avais perdu mon collier (collier prêté par Asma -raa-). Je revins sur mes pas et mis longtemps à le chercher. Entre temps, les hommes qui étaient chargés de me porter emportèrent ma litière (palanquin) sur le dos de mon chameau, me croyant dedans. Cela se passait après la révélation du verset sur le voile. Je trouvais mon collier mais l'armée était déjà partie quand je rejoignis le camp, il n'y avait plus personne. Je restai là où j'étais, pensant qu'il remarquerait bientôt mon absence et me chercheraient.
Sawan qui était resté en arrière garde, vit ma silhouette et me reconnut tout de suite, m'ayant vu avant l'institution du voile. Je m'étais endormie, je m'éveillais alors qu'il disait "Nous sommes à Dieu et c'est vers Lui que nous retournerons". Je me couvris aussitôt de mon voile. Il fit baraquer sa chamelle que j'enfourchais aussitôt et il la tenait par la bride. Il était près de midi lorsque nous rejoignimes l'armée. Certains se damnèrent alors à cause de moi mais celui qui me calomnia le plus (avec ruse) fut Abdallah Ben Oubai Ben Saloul.
A Médine, Je tombais malade pendant un mois ne sachant rien des calomnies qui se disaient dans la ville. Le Messager (saw) ne me traitait pas avec l'amabilité à laquelle il m'avait habituée. Le Messager d'Allah (saw) demanda avis à ses compagnons sur la décision à prendre, il demanda à ma servante , Barira, son opinion. La servante lui assura qu'elle n'avait jamais doutée de moi....".
Le Prophète (saw) me déclara en présence de mes parents en ayant au préalable prononcé la chahada "Telle rumeur m'est parvenu te concernant, si tu es innocente, Dieu ne manquera pas de t'innocenter, si tu es coupable, repents toi et implore le pardon de Dieu. "Mes yeux étaient secs, tellement que j'avais pleuré de cette situation, et voyant que mes parents ne disaient rien je leur déclarais :"Je vois que vous aussi, croyez à ces rumeurs, si je revendique mon innocence, vous ne me croirez pas et si j'avoue mon péché et Dieu Seul sait que je suis innocente, vous me croiriez, je ne trouve pour nous tous que l'exemple de Jacob le père de Joseph qui affirme "C'est à Dieu qu'il faut demander secours contre ce que vous racontez" (verset 18/12), sur ce, je regagnais ma couchette.
Après plus d'un mois de souffrance et de calomnies mensongères, le Messager d'Allah reçut la révélation de Son Seigneur. Soulagé, il s'empressa de me communiquer la nouvelle en me disant "O Aîcha, Dieu t'as innocenté, va et répands la bonne nouvelle" Ma mère me dit "Remercie le Prophète (saw)". Je lui répondis "C'est Dieu Seul que je dois remercier car c'est Lui qui m'a innocenté par la révélation suivante :"Les Calomniateurs sont nombreux parmi vous, ne pensez pas que ce soit un mal pour vous, c'est au contraire un bien pour vous. Chacun d'eux est responsable du péché qu'il a commis. Celui qui s'est chargé de la plus lourde part subira un châtiment terrible". (verset 11/24).
L'un des proches de mon père qui vivait dans la misère, Mistah avait tenu des propos calomnieux à mon égard, mon père (Abou Bakr Siddiq -raa-) décida de ne plus l'aider matériellement. Dieu révéla par la suite ce verset "Ceux qui parmi vous, jouissent de Sa Faveur et de l'aisance ne négligent pas de donner à leurs proches. N'aimez vous pas que Dieu vous pardonne ? Dieu est Celui qui pardonne, Il est Miséricordieux" (verset 22/24). Mon père Abou Bakr ayant besoin du pardon de Dieu se mis de nouveau à entretenir Mistah."
Le prophète (saw) récita devant la foule les versets qui se rapporte à cet évènement puis il donna l'ordre de faire subir aux trois calomniateurs : Mistah, Hassan ben Thabet, Hamna Bent Jahch la peine prescrite à savoir quatre vingt coups de fouet.
Cette calomnie fit plus de mal au Prophète (saw) que toutes les épreuves qui l'avaient précédées car c'étaient des épreuves auxquelles il s'était attendu et résigné. Sa mission l'avait préparé à de telles épreuves mais celle ci le surprit, étant inhabituelle, différente des autres. Si cette rumeur eût été juste, elle l'aurait profondément blessé, lui qui plaçait son honneur et sa dignité avant tout. Elle le jeta dans un désarroi auquel il ne pouvait s'échapper, si la vérité lui avait été immédiatement révélée et la calomnie des hypocrites dévoilée, cela lui aurait épargné le doute qui le tenaillait.
Même moi qui écrit ces lignes, j'espère que ça me fera réfléchir parce que l'erreur est humaine et Dieu sait qu'il m'est déja arrivé de médire sans vouloir faire du mal et sans doute même de calomnier inconsciemment ou involontairement. L'un des pire ennemis de l'être humain c'est sans doute sa langue. On sait ce qu'on dit mais parfois on ne sait pas quelles seront les conséquences de quelques paroles. Que Dieu pardonne à ceux qui ont médie ou calomnié sans but de nuire à autrui et qu'Il nous éloigne de ce pêché qui ne peut que nous causer du tort.
Amine, Amine, que dieu nous pardonne ....
Dernière modification par maryama 15/10/2008 à 10h36
JAMAKSALAM...
Merci pour ce rappel. Il est vrai que de nos jours cela fait partie de notre quotidien mais avec un tel rappel cela va nous remettre dans le droit chemin.
C'est pour cette raison quand nous nous retrouvons à plusieurs, il est préférable parfois de faire des rappels sur notre religion car sinon les conversations se tournent toujours sur tel ou untel a dit ou bien j'ai entendu dire que.
Comme ma mére me dit souvent depuis que les téléphones fixes et abonemenent gratuit existent musowé ado galatare ké gobo. Elle a pas tord.
Qu'Allah nous éloigne de l'hypocrie de la médisance.
merci car ça donne a reflechir avant de parler.
ma famata traore dionsandigui triramakha mouké moussa ni mouké dantouma mouri iban triramakha te ba marafayi ba triramakha te ba triramakha banialosounsarédion moni khatidio
Salam
Ouahhhh quel message... Cela fait boom au coeur ça.
Comme disent les Soninkés : " Allah nta béréké ro garé "...
Il arrive souvent que les discussions des gens se tournent vers tel ou tel... Cela arrive à tout le monde certes mais si c'est en bien encore cool mais si c'est pour du mal laisse tomber... Va lui dire ou tais toi.
Il ne sert a rien de faire du " Dangui na koti " ( Passe , je t'arrache les poils ) . Si on n'est pas foutu de redire les mêmes mots devant la personne concernée, faut la fermer....
Le pire, en général, ces medisances viennent toujours à l'oreille de la personne médisée... Ironie du sort !!!
FB : bakelinfo departement de Bakel
Ta mère a totalement raison. Parfois on voit depuis l'avènement des abonnements néons, illimitics, free, MSN et consorts, des gens qui passent des heures et des heures à parler sur d'autres personnes. C'est de la folie. Et comme l'a dit Makalou, tout ce qui se dit s'entend. Les personnes calomniatrices et "médiseuses" se trahissent toujours, car l'information arrive aux victimes. Qu'Allah nous éloigne de ces personnes-là.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Voici une petite histoire sur la médisance :
Il était une fois, un vieux monsieur, son fils, et son âne devaient traverser plusieurs villages, pour se rendre dans le désert. Au cours de leur voyage, en traversant le premier village, quelques vieux messieurs assis sur un banc, les voyant arriver se sont exprimés ainsi : « Pauvre âne, ces gens n’ont pas honte, assis à deux sur cet animal … » ………..L’homme descendit de l’âne, et laissa seul l’enfant sur la monture. Traversant un autre village, les vieux messieurs dire :… « Quel manque de respect envers son père. Cet homme est trop vieux pour marcher. Alors que le jeune garçon est vaillant… » ….Le voyage continue avec le vieux monsieur chevauchant l’âne . Ce furent les réflexions suivantes : « Pauvre petit garçon, il n’y arrivera jamais. Comment ce père peut-il laisser faire ce voyage à pied à un enfant. »….Ils se mirent à marcher tous les deux avec leur âne…. « Mais que ces gens sont bêtes. Avoir un âne et ne pas en profiter…. »
La morale de cette histoire est que quoi que vous fassiez, les gens auront toujours des choses à dire. Et j’ajouterai : quel que soit le milieu que vous fréquentiez
Je crois que la médisance, ça existe partout!
Les gens surtout quand ils ont rien à faire, pour occuper leur temps, parlent des autres, et déforment la réalité souvent !
Faut s'occuper de soi je pense, ne pas médire,faire sa vie sans trop s'occuper de ce qui ne nous regarde pas, pour que d'autres ne médisent pas sur soi!!!!
C'est l'effet bomrang, celui qui médit verra le résultat de sa médisance.
Résumé!!ne pas s'occuper de ceux qui médisent, les éviter, et faire de son mieux pour ne parler qu'en bien, sinon, se taire!!!!
Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
moi je dit nos problèmes perso, nous suffisent assez au lieu de s' occuper de ceux des autres, c' est pour cela que je suis aussi dailleurs contre les botous qui dévoilent toute les personnalités, et chacun s' en va déformer ce qui c' est passer, la rajuster à sa sauce !!!!!!!!!!
JAMAKSALAM...