Bonsoir,
Ganda, cet homme exceptionnel aux talents de virtuose hors pair, aimait à dire que : «Renmen ga na saahi, duna su renme ña ni, xa a ga na bono a ma da a haaba baane ya renme ni », c’est-à-dire : « Quand un enfant réussit, il est l’enfant de tout le monde, mais quand il devient un vaurien, il n’est que l’enfant de sa mère et de son père .»
Qui peut nier cette évidence qui ressort de la phrase de Ganda. Effectivement, quand un enfant réussit dans nos milieux, il brille pour tout le monde, et nombreux sont les gens qui ont recours à sa générosité, à ses services. Pour cela, tout le monde le considère par opportunisme comme son fils, son neveu, son oncle, son cousin ou son ami. Mais quant à l’enfant qui, par malchance, n’a pas réussi ou est devenu un vaurien, tout le monde se distancie de lui. Les liens de parenté, aussi proches soient-ils, ne sont pas évoqués. Tout le monde le fuit. Contrairement à l’enfant qui a réussi, lui, Il n’est l’enfant que de ses parents biologiques, qui sont obligés de le ménager pour ne pas perdre la face aux yeux de la société.
Qu'Allah fasse de nous les enfants de tout le monde.