Bonjour,
Ganda, en vantant la science et le mérite de son ami, Le lettré musulman, Modibo Hamidou Tandjigora de Gouηani, qui d’ailleurs, au nom de cette amitié, avait dirigé sa prière mortuaire à Diombokhou, avait dit : « An ga mulla an na tu hi be ga hanηe di an muuti ni ya », c’est-à-dire : « Si tu veux savoir ce qui est dans le fleuve, il faut que tu t’y immerges ».
Cette phrase veut dire que pour connaître la valeur de la science, il faut en avoir. Un ignorant ne peut pas apprécier la valeur encyclopédique de la science, de son apport au monde. On ne peut pas apprécier et aimer ce qu’on ne sait pas. Il voulait rendre hommage à son ami qui est un lettré musulman avec qui il a des liens personnels et spirituels privilégiés et qui, au nom de cette amitié, a été la personne qui avait été choisie par sa famille pour diriger sa prière mortuaire à Diombokhou.