Comme promi ...
Ma petite histoire …
Elle concerne deux frères Guillaume et Nicola ce dernier étant sans papier :
Par solidarité Guillaume étant toujours scolarisé il confit sa pièce d’identité à Nicola afin que ce dernier puisse exercer une profession et justifier d’une identité au cas ou …
Un beau jour Nicola rentrant d’une dure journée de travail (plongeur dans un des restaurants de la plus belle avenue du monde faisant bien entendu le boulôt de 2 personnes beaucoup moins chère en masse salariale et de surcroît très docile) il était à peu prés 17h00 quand notre ami ce fait interpeller en ces termes :
L’agent : Bonsoir Monsieur vos papiers s’il vous plait,
Nicola : Bonchoir moussié ateenndé,
L’agent : vous n’avez rien de dangereux sur vous armes, drogues, grigri …
Nicola : non moussié moi venir trawaille, (donnant ses papiers (passeport africain)) woilà moussié
L’agent : ceci ne justifie pas de votre présence sur le territoire français
Nicola : sousstiffi pas quoi ?
L’agent : monsieur vidé vos poches s’il vous plait (tout en commençant à exercer la fouille au corps)
Nicola commence à sentir sa température montée, il vient de ce rappeler qu’il a les pièces d’identité et la carte bleu de son frère dans ses poches il sent d’un coup la panique montée en lui une peur qui lui crampe le bas ventre l’angoisse le saisi un sentiment de stress grandissant et en train de finir le peu de semblant de retenu qu’il arrivait à faire transparaître, l’agent s’en rend compte et …
L’agent : à qui appartient ces papiers et cette carte bleu ?
Nicola : qui n’arrive qu’à émettre un grognement …
L’agent : (à ces collègues) très bien on l’embarque.
Menotte au poignée Nicola est emmené en garde à vue on le met dans une cellule après lui avoir retiré ses lacets sa ceinture et tout objets susceptible d’être utilisé pour ce suicider, il ce retrouve dans une pièce froide humide sans fenêtre après une journée de travaille lassante ; il s’imagine expulsé dans le 1er avion lui qui n’est là que depuis 6 mois, lui qui n’a toujours pas remboursé les 5000 € emprunté pour l’obtention de son visa, lui qui va être considéré comme un incapable suite à cet échec cuisant … prés de 10 heures à cogiter dans cette pièce de 2 mètres carré sur un banc en béton.
Entre temps Guillaume est convoqué au commissariat car ses papiers ainsi que sa carte bancaire ont étaient retrouvé dans les poches d’un « clandestin » paniqué Guillaume prévient sa famille qui entre dés cet instant dans un grand sentiment d’angoisse et de peur quant au sort réservé pour Guillaume et son frère,
L’agent : pourquoi est ce que vos papiers étaient en possession de cet homme ?
Guillaume : parce que cet homme est mon frère et ce matin en partant il a pris mon manteau et oublié de retirer mes effets personnels.
L’agent : votre frère a-t-il des papiers ?
Guillaume : non
L’agent : savez vous qu’héberger ou aider un sans papier est considéré comme un délit réprimé par la loi ?
Guillaume : oui mais les liens du sang passent au dessus de la loi des hommes et elle passe encore plus facilement lorsque cette loi est injuste vis-à-vis des plus opprimé qui ne demande qu’a vivre avec un peu de dignité j’en assume les conséquences et suis prêt à répondre de mon crime si t’elle est le cas.
L’agent quelque peu déconcerté par tant de force et d’honnêteté venant de ce jeune adolescent est touché par autant de fraternité répondra en ces termes :
Aujourd’hui sachez que vous avez la chance d’être tombé sur une personne qui compatie à votre peine mais ça ne sera pas toujours le cas, j’ai était fortement touché par cette cohésion et force qui vous lie et par conséquent je vous laisse repartir et vous souhaite bonne chance dans ce combat loin d’être gagné sous le climat qui prévaut actuellement.
Conclusion : Cette histoire ce fini bien mais il faut savoir que la plupart ne ce finisse pas aussi humainement et qu’un jour ou l’autre Nicola peut tombé sur un agent beaucoup moins compréhensible et ça il l'a toujours en tête qu’il dorme, qu’il mange, qu’il souri, qu’il travaille, qu’il respire etc …….
Marémou ne les oublions pas …. Car nous aussi pourrions être un jour oublié