Présidentielles du 11 mars 2007: participations et résultats.

[Abdoulaye DIAGANA]

Salam Sil93!

Je suis parfaîtement d'accord avec toi. Oui la transparence de ces élections est une avancée qu'il faut saluer même si, hélas, il y a eu bien entendu acaht de consciences. Toutefois, rien n'est enocre fait car aucun changement n'aura vu le jour après ce second tour.

Je suis d'accord avec vous mais faites attention, encore attention à l'extrémisme. Tout ne pas negatif dans ces elections quand on voit le score de M. Sarr ibrahima et celui Messaoud ould boulkheir. Je pense que ces elections sont une première en Mauritanie. Car personne ne conteste la transparence et la liberté de choisir. La balle était dans le camp du peuple qui devait choisir son président. Comptabilisons cette première qui pourrait etre une ouverture et un nouveau depart pour notre pays. A nous les mauritaniens de nous engager politiquement pour changer ce jeune pays. Au lieu de penser à son ethnie ou sa tribu, tout mauritanien doit penser d'abord à la Mauritanie qui est un pays multiculturel. Personne ne peut exclure les soninkés, les maures, les peuls ou les wolofs de la vie socio-culturelle de La mauritanie. On est condamné à vivre tous ensemble et la mauritanie a besoin des gens qui reflechissent, raisonnent et pensent autrement que je suis maure, soninké, peul et wolof. Il ya des extremistes de tout bord: des maures, des negro-mauritaniens. On ne doit pas laisser ces gens diviser notre peuple et par la suite compromettre notre developpement. Critiquer, c'est beau mais proposer est encore mieu. Je suis là-bas, j'ai vecu là-bas et j'aime ce jeune au fond de mon coeur et je lui souhaite tout le bonheur du monde en m'investissement pour ce but. merci et bonsoir

[Abdoulaye DIAGANA]

Et oui Marigata tu m’étonnes ! Mais ne t’alarmes pas ! Tu sais en plus de cette dérive irrémissible il dit, dans les colonnes de ce même Jeune Afrique (N° 2406 du 18 au 24 février 2007) à propos du droit de cité de l’ex-dictateur, je le cite, "Ould Taya est un ancien chef d’Etat. S’il souhaite il peut rentrer en Mauritanie et bénéficier de tout ce qui est prévu pour un ancien chef d’Etat". Et à la question de son immunité il répond : "je ne souhaite pas qu’il soit poursuivi". Quant à la question de son retour sur la scène politique il répond : "Pourquoi pas ?" Et il poursuit : "N’ayant pas été condamné, c’est un citoyen comme les autres". Franchement, ces propos ne vous donnent pas envie de cracher contre le ciel ?

S’agissant, maintenant, de la désignation d’un de ces deux il ne fait aucun doute que le citoyen actif fait face à un véritable dilemme car Ould Daddah et Ould Abdellah c’est bonnet blanc et blanc bonnet. C’est dire que le pays va, à nouveau, tomber, inéluctablement, dans le précipice. Si le CMJD (Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie) a expulsé Ould Taya manu militari pour mettre en terre son ère, il dessine, à son tour, une autre forme de dictature : Le système dictatorial moderne ou dictature douce. Le CMJD qui prêche pour la neutralité affiche, indiscrètement, son soutien à ce candidat indépendant (Ould Abdellah) qu’il a, discrètement, pondu. Comprenez donc que si ce Ould Abdoullah, méconnu du gros des citoyens mauritaniens et réputé pour ses malversations sous l’ère Moktar Oul Daddah, a réussi à rafler 24 % des suffrages ce que le CMJD avait tout planifié. Certes les élections se sont déroulées dans la plus grande transparence (il faut le reconnaître). Cependant, c’est cet achat de consciences qui tire, d’ailleurs, au clair la popularité même du candidat Ould Abdellah, qui vient bouleverser leurs bonnes marches.

Tout compte fait, le régime qui s’apprête à se dessiner n’est autre que la perpétuité de l’ancien régime comme tu dis. Qu’on ne nous parle donc pas de changement.

Ahmed Ould Daddah et Sidi ould cheikh abdallâh : un choix entre la peste et le choléra

Le verdict des urnes vient de tomber. Sauf erreur de ma part, Ahmed ould Daddah et Sidi ould Cheikh Abdallâh vont s’affronter au second tour. Entre ces deux candidats, je m’abstiens de voter pour la simple raison qu’aucun d’entre eux ne m’inspire confiance. Tout Mauritanien patriote, en passant au crible le passé récent de ces deux candidats, doit adopter la même attitude que la mienne.

Ahmed ould Daddah, qui ne cesse de parler de l’unité de tous les Mauritaniens, n’hésite pas à dire dans les colonnes de Jeune Afrique en date du 8 au 24 février 2007 que : « L’identité arabe de la Mauritanie est plus évidente que sa dimension africaine». Cette phrase, à elle seule, résume les thèses négationnistes de l’identité negro-mauritanienne qui ont prévalu jusqu’à là dans ce pays. Un candidat qui veut instaurer une véritable unité nationale se permet-il de prononcer une phrase aussi assassine que réductrice que celle-là. A vous de déduire l’idéologie qui est véhiculée derrière cette phrase. Je n’en dis pas plus.

Quant à Sidi ould Cheikh Abdallâh, il n’est nul besoin de faire son portrait. Son image est associée à son passif financier, dont le caractère calamiteux laisse plus d’une personne bouche bée. A ce titre, comment peut-on confier le destin d’un peuple à un homme qui a pillé l’Etat Mauritanien sans répit, et ce, au vu et au su de tout le monde ? L’homme, lui-même, doit avoir honte de prétendre à la magistrature suprême. Hélas, il se délecte dans sa quête aveugle du pouvoir, tout en sachant dans son for intérieur qu’il n’est ni honnête ni crédible aux yeux de ses concitoyens et le reste du monde.

Je suis révolté et même écœuré de l’hypocrisie et du mensonge qui règnent en Mauritanie. Une fois encore, ces élections viennent derechef de confirmer la situation moribonde qui a toujours eu droit de cité en Mauritanie. Je suis persuadé que tant que les vrais problèmes de ce pays ne soient pas mis sur le tapis, toute élection n’est que peine perdue. On a beau faire fi de la vérité, elle finira, à l’image de l’huile qui surnage sur l’eau, par triompher. Personnellement, je n’attends rien de ces deux hommes, sauf la perpétuation de l’ancien régime.

Marigatta WAGUE, étudiant à Paris

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonsoir

Biraciale, multiethnique et plurilingue, la Mauritanie est un pays atypique et complexe par rapport à des nombreux pays de la sous région.

Et, comme l’ont bien dit Fodyé, Marigatta et Abdoulaye, entre autres, vouloir résumer la Mauritanie à l’identité arabe est une énormité qui ne tient pas ni d’un point de vue scientifique ni d’un point de vue démographique, entre autres paramètres.

Car s’il est vrai que certains beydanes se revendiquent, à tort ou à raison, d’une origine arabe, il est inadmissible et faux de vouloir renfermer, pour des raisons politiques, raciales, stratégiques, etc., tout le monde dans le même sac identitaire. Nous refusons. Nous ne sommes pas arabes et nous ne le serons jamais. Nous sommes ce que nous sommes et nous le resterons. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Marigatta disait qu’il s’abstient de choisir entre la peste et le choléra.

Pour revenir à la grande et pertinente analyse de notre frère Fodyé, je noterai sans hésiter que racialement les noirs sont beaucoup plus majoritaires que les maures blancs. Mais ce qui pose problème, c’est qu’une partie de ces noirs, appelés haratines (maures noires, anciens esclaves des maures blancs) partagent la même langue et la même culture que leurs anciens maîtres. Analphabètes à plus de 95%, ces maures noirs ne comprennent pas, dans leur majorité, les enjeux politiques du pays, bien qu’ils soient la frange la plus représentative du pays. Seuls Messaoud Boulkhair et sa suite qui se résume à une poignée d’intellectuels révolutionnaires de cette composante, ont compris les mécanismes du pays qu’ils tentent en vain d'ajuster, alors que leurs autres frères et sœurs croupissent sous des sacs du ciment, s’affairent autour des charges et des décharges des camions, s’ils ne sont pas confinés, en tant qu’esclaves, dans les champs de palmeraies à l’intérieur du pays.

A ajouter que ces haratines ne jouissent d’aucun respect de la part de leurs anciens maîtres qui les exploitent, en plus de ce qui est dit plus haut, pendant les périodes électorales. En même temps, ils ne jouissent pas non plus de la moindre considération de la part des Soninkés, des Peulhs, des Wolofs, etc.

Cette ancienne mentalité hiérarchique et oligarchique empêche la cohésion entre les noirs. C’est pourquoi, chacune des communautés évoluent presque à part. Combien de fois, l’on a eu à entendre qu’un Baby ou un Dicko a fait tel impair parce qu’il est harnos, diminutif inélégant du mot haratine. C’est une discrimination que l’on trouve entre nous les noirs. Et c’est, je pense, ce que Zakaria voulait dire. Au sein des sociétés soninkées, peules, wolofs, les mêmes discriminations ne sont pas absentes.

Et les Maures blancs, quoi que minoritaires, ont toujours eu l’intelligence de jouer sur ces divisions et contradictions internes pour nous réduire à quia dans tous les domaines. Je sais qu’il n’est pas normal, comme l’a bien dit Fodyé, que les noirs n’aient pas accès aux responsabilités, aux postes juteux, comme la minorité blanche. Quand Zakariya dit que certains noirs sont devenus plus racistes que les maures, je réponds qu’ils le sont devenus comme tout peuple dont les droits fondamentaux sont bafoués. Les Soninkés disent que : angana sugo mbitte a lagarini anxiňi ya , c’est-à-dire : « A force de torturer une chèvre, elle finira par vous mordre », même si cela ne relève pas de sa nature. C’est pourquoi, même si je ne suis pas extrémiste, même si je suis pour une Mauritanie paisible et apaisée, je comprends certains discours radicaux, tant les noirs ont toujurs été le théâtre de toutes les discriminations de la part de ces maures blancs qui ne sont venus en réalité dans la région qu’au milieu du 12e siècle, alors que ladite région était déjà un ardent foyer de noirs. C’est dire que, dans ces conditions, les paroles d’Alpha Bolondy citées par Fodyé peuvent bel et bien être d’actualité un jour en Mauritanie.

La seule chose qui vaille aujourd’hui est l’unité de tous les noirs, qu’ils soient haratines, soninkés, anciens esclaves, marabouts, peuls, etc. Il faut que toutes les contradictions internes soient sacrifiées au profit d’une unité solidaire pour qu’ensemble nous ayons la place qui nous revient de droit dans cette Mauritanie bigarrée. J’ai été personnellement stupéfait quand j’ai d’abord entendu et ensuite lu que Thiombé, l’actuel Maire de Kaédi, avait traité pendant la campagne électorale Sarr Ibrahima de ne pas être mauritanien. Ce sont des vendus, des traîtres, des suivistes et des moutons de panurge des maures blancs à l’image d’un Thiombé qui font plus du mal aux noirs que les maures eux-mêmes nous le font. Juste pour conserver sa piètre place, acquise dans des conditions qui ne sont même pas saines, ce traître se permet d’accréditer la thèse maure selon laquelle, certains noirs mauritaniens sont des sénégalais ou des maliens. Je trouve cette attitude irrecevable d’un point de vue éthique.

On comprendra donc aisément que, tant que ces conflits sourds qui opposent les noirs entre eux ne sont pas dépassés, préalables utiles, nous ne pouvons pas militer avec efficacité pour un confort de vie et un accès à une citoyenneté à part entière. Car s’il est bien vrai que les ressources humaines ne nous manquent pas, force est de constater qu’elles ne vont pas de pair avec des stratégies d’union, ce qui est un sérieux problème sur lequel nous devons travailler et retravailler, si l'on veut vraiment sortir de l'ornière dans laquelle nous sommes aujourd'hui.

Je n’invite pas les noirs à créer des partis à connotation raciale, mais je les invite sans fard et sans hypocrisie à créer des partis où leurs revendications seront prioritaires, comme les maures font de l’arabité un dada dans tous les domaines. Bien à tout le monde.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!

LIsez cette autre analyse de notre soninkaranuate Marigatta!

Libre Expression: Les leçons à tirer de ces électionsContribution par bouna le 17 March 2007 à 00:42:27 CET
17 mars 2007 : Les leçons à tirer de ces élections

La percée spectaculaire de Ibrahim Sarr et de Messoud lors du premier des élections présidentielles n’est pas innocente, loin s’en faut. Elle exprime, au contraire, un signal fort en direction du futur président- même si aucun des deux candidats ne m’inspire confiance pour des raisons personnelles- de prendre à bras-le-corps les problèmes auxquels les négro-mauritaniens sont confrontés.

Le vote identitaire qui s’est exprimé pendant cette élection ne fait que refléter la frustration et l’humiliation de la communauté négro-mauritanienne depuis l’indépendance jusqu’à nos jours. Et cette marginalisation s’observe sur tous les plans: politique, économique, social, et j’en passe. Il n’est nul besoin de faire derechef état de cette discrimination. Elle est connue de tous. Et pourtant ce n’est pas la compétence qui manque à cette communauté.

Combien des jeunes noirs plus compétents que Zein ould Zidane, pour ne citer que cet exemple, et qui n’arrivent pas à se tailler une place au soleil Mauritanien à cause de l’injustice multidimensionnelle qui pèse sur les communautés noires? Le Choix du cas de Zein ould Zidane n’est pas fortuit. Fraîchement sorti des études universitaires comme tant d’autres cadres, il a gravi rapidement, sans coup férir, tous les échelons de l’administration mauritanienne.



Il est rarissime de voir un négro-mauritanien compétent- Dieu seul sait qu’il y a en a gogo- qui peut bénéficier de la même ascension sociale rapide que Zein pour des raisons liées à la philosophie du système en place. Pourquoi n’accorde t-on pas la même chance à toutes les filles et à tous les fils de ce pays? Hélas la réponse à cette question n’est pas encore d’actualité en Mauritanie.

Le premier défi majeur que doit relever le prochain président, bien sûr s’il est armé d’une bonne volonté, c’est de s’attaquer à l’injustice sociale qui règne en maîtresse absolue dans ce pays depuis son accession à la souveraineté internationale. C’est un préalable indispensable pour mettre la Mauritanie sur l’orbite de la Démocratie. Cette lutte contre l’injustice doit se traduire concrètement dans les faits; par la suppression de quotas de ministres, de directeurs et de gouverneurs pour les négro-mauritaniens et par la lutte contre l’inégalité sur tous les plans.


Tout prochain président, qui n’abolit pas ce système discriminatoire, attentatoire à l’unité et à la cohésion sociale du pays, n’est pas de bonne foi. D’aucuns me taxeraient de dur, j’accepterai volontiers cette épithète. Mais ma description reflète l’état actuel du pays. Je mets quiconque au défi de me dire le contraire. Appelons un chat un chat et laissons la démagogie et l’hypocrisie.

Une fois encore, une occasion est donnée au prochain président d’instaurer la méritocratie et de reléguer aux calendes grecques le tribalisme, le népotisme et la corruption qui ont droit de cité dans cette contrée. C’est un souhait simple et réalisable, si l’on veut bien éviter le pire qui déchire certains pays de la sous région. Quand bien même je n’ai pas de préférence pour les deux candidats, je souhaite être agréablement surpris par l’attitude du prochain président. En attendant, j’observe et je ne jure de rien.
Marigatta WAGUE,
étudiant en Droit à Paris
Source: cridem.org

[Fodyé Cissé]

Vos 2 interventions sont très pertinentes. Et j'espère qu'un de ces candidats passera par ici , les lira et prendra les bonnes décisions.

[zakariyya]

Bonjour à tous et à toutes
Bien que je n'ai pas des statistiques, mais il me semble que nous les noires, nous sommes majoritaire en Mauritanie, si le maure a le gouvernail du pays ce n'est pas chose etonnante, c'est seulement parcequ'ils sont solidaires entre eux, il s'entendent bien contre les autres. Je crois que c'est pas une raisons de les envouloire car il ne nous ont pas enpêcher de faire autant, même si le maure a toutes les mauvaises qualifications en tout cas là personne ne peut dire le contraire.

Vous les intellectuels noires RIMiens il est de votre devoire de voir, de faire même la recherche dessus pourquoi pas à savoir comment réunifier la population noire de notre pays, je crois que de cette maniere nous parviendrons à former des partis politique. Mais pour celà il faut que chacun accepte quelque chose une une chose, il faut que nous sortions de cette hégemonie catégorielle qui enpoisonne notre vie de tous les jour. tant que qu'il y a "moi je suis, toi tu es" nous sommes condamné à ne pas nous entendre.

En suite, voir comment degager le manque de considération entre peulh, soninké et wolof "vice versa". selon moi il ne faut pas envouloir le maure pour avoir aimer son semblable.
Bien cordialement

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour à tous et à toutes
Bien que je n'ai pas des statistiques, mais il me semble que nous les noires, nous sommes majoritaire en Mauritanie, si le maure a le gouvernail du pays ce n'est pas chose etonnante, c'est seulement parcequ'ils sont solidaires entre eux, il s'entendent bien contre les autres. Je crois que c'est pas une raisons de les envouloire car il ne nous ont pas enpêcher de faire autant, même si le maure a toutes les mauvaises qualifications en tout cas là personne ne peut dire le contraire.

Vous les intellectuels noires RIMiens il est de votre devoire de voir, de faire même la recherche dessus pourquoi pas à savoir comment réunifier la population noire de notre pays, je crois que de cette maniere nous parviendrons à former des partis politique. Mais pour celà il faut que chacun accepte quelque chose une une chose, il faut que nous sortions de cette hégemonie catégorielle qui enpoisonne notre vie de tous les jour. tant que qu'il y a "moi je suis, toi tu es" nous sommes condamné à ne pas nous entendre.

En suite, voir comment degager le manque de considération entre peulh, soninké et wolof "vice versa". selon moi il ne faut pas envouloir le maure pour avoir aimer son semblable.
Bien cordialement

Oui le fait que la minorité blanche tienne le gouvernail des affaires politiques, économiques depuis 1960 ne doit rien au hasard. Cela s'explique en partie par nos contradictions internes, par le manque d'unité de noirs, par ce qu'on peut valablement appeler l'hégémonie catégorielle entre les satuts sociaux. Il faut que tout cela soit sacrifié au profit de l'unité de tous les noirs mauritaniens pour que nous ayons la place qui sied à notre grand nombre, sinon tout effort devient peine perdue. Que nous soyons intellectuels ou non, nous nous devons de nous tendre la main pour cette noble cause. Bien à tout le monde.

[abdoul gandega]

Salam
j'ai lu vos interventions. Elles sont toutes pertinentes.
Je partage assez des points avec vous mes chers compatriotes.
Alors une question m'est venue tout de suite à la tete quand et comment les soninkés , peulhs et wolofs vont unir leurs forces pour former une equipe de travail?
Exactement soninkara.com pourra faire quoi pour quele site soit lu ou visité par nos freres mauritaniens en particulier par les ould?
Reflechissons sur ce sujet.
MERCI ET wa salam