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  • Le racisme d'Etat en Mauritanie

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Discussion: Le racisme d'Etat en Mauritanie

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  1. 02/01/2011, 17h31 #1
    Mamadou Lamine
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    Par défaut Le racisme d'Etat en Mauritanie

    La tragédie de la communauté africaine de Mauritanie : Omission ou occultation ?

    Dans l’histoire de la cohabitation entre les peuples, il y a eu des politiques d’exclusion, d’extermination et de domination à partir de la mise en œuvre idéologique de pratiques empiriques de destruction d’ensembles humains dont le seul tort est de ne pas répondre à la construction d’un mythe national.

    Il en est ainsi de la communauté africaine de Mauritanie composée de plusieurs peuples dont la cible privilégiée fut les peulhs. Une idéologie nationale, tribale, raciste et chauvine a pris le dessus sur toute autre considération, notamment celle de la construction d’une communauté nationale fraternelle et égalitaire.

    Dans un pays dont la superficie est de 1.085.000 km², n’est-ce pas aberrant d’engager une entreprise de dépeuplement au nom de considérations purement idéologiques ?

    Dans une Afrique qui, à l’époque, avait besoin de fédérer ses efforts, ses intelligences et ses ressources pour inaugurer l’ère des indépendances, une politique de dénégation de la construction dans son espace continental s’est engagée au point de méconnaitre sa spécificité et de compromettre toute perspective de développement et d’ouverture à un horizon politique fondé sur la reconnaissance de l’humanité des êtres humains avant toute autre considération.

    Il est paradoxal de constater que tous les pays du monde ont consacré une vision communautaire de l’appartenance à une nation ou à un pays, à l’exception de notre Mauritanie qui a forcé son arabité idéologique et politique.

    Il est clair que la Mauritanie a pris fait et cause pour une construction d’une République dont le principe fondateur est l’exclusion de l’une de ses composantes les plus importantes. La Mauritanie a fait le choix idéologique d’un appauvrissement systématique en procédant à l’exclusion de tout ce qui peut relever de l’expression de sa diversité.

    C’est ainsi que toutes expressions culturelles, artistiques, musicologiques, littéraires ne reflètent que l’existence d’une seule composante, les maures. Tous les symboles de l’Etat mauritanien sont maures.

    La Mauritanie officielle et réelle est une République maure dans toutes ses manifestations.
    La configuration sociopolitique de la Mauritanie fonctionne sur la base de la vigueur du principe du particularisme, en l’occurrence tribal.

    L’idéologie qui en découle dans son énonciation négative est le racisme et son effectuation constituante est le tribalisme. Le seul cadre de légitimité sociale et anthropologique est l’appartenance à une tribu.

    Cette dernière est le véritable creuset du pouvoir et l’instance d’approbation et de validation des décisions politiques. La gouvernance mauritanienne, de Mokhtar Ould Daddah à Ould Abdel Aziz est tribale.

    La Mauritanie est suffisamment ancrée dans la bonne gouvernance tribale et clanique qu’elle n’a pas besoin de s’inscrire dans la dynamique de la démocratie rationnelle. Les dirigeants mauritaniens et leurs élites intellectuelles ont trouvé un équilibre entre la sociabilité tribale et la gouvernance moderne. L’important étant d’être en mesure de manipuler la communauté internationale, africaine et arabe dans le sens de faire fonctionner l’Etat mauritanien en se redistribuant les ressources financières de l’Etat.

    Pays où le détournement des ressources publiques fait partie des valeurs idéologiques et culturelles, la Mauritanie n’a jamais considéré que l’utilisation personnelle, clanique et tribale des ressources publiques, est un détournement ou un délit. Dans les mœurs politiques d’une certaine Mauritanie, ne pas détourner, et refuser la corruption, c’est ne pas respecter l’identité nationale du pays.

    C’est pourquoi, il est étonnant de constater que Ould Abdel Aziz s’indigne devant le phénomène de la corruption, lui, qui est cité parmi les plus riches officiers de la Mauritanie avec Ely Ould Mohamed Vall. Seulement, il faut le redire, pour les Africains mauritaniens, ce n’est pas l’enrichissement de Ould Abdel Aziz ou de tel autre dignitaire civil ou militaire qui les intéresse.

    Mais, c’est la logique de l’occultation de la tragédie vécue par la communauté africaine, c’est-à-dire le génocide contre cette même communauté perpétrée sous le régime de Ould Taya et Ely Ould Mohamed Vall, sans que Ould Abdel Aziz ne nous précise qu’elle fut sa position à l’époque des faits, même s’il n’est pas encore cité sur la liste des tortionnaires, il fut aide camp de Ould Taya et commandant du BASEP.

    Il nous semble important de l’interpeller au lieu de nous laisser divertir par une prose déjà entendue parce que répétée par tous les anciens présidents depuis le coup de force de 1978 jusqu’à l’avènement de Ould Abdel Aziz.

    A entendre l’actuel président, le problème de la Mauritanie serait un problème de mentalités et de gestion des ressources de l’Etat, comme si Aziz avait vécu depuis 1980 jusqu’à sa prise de pouvoir par la force, dans un monastère pour acquérir la vertu qui manquerait aux militaires et aux cadres de la Mauritanie.

    Notre général président serait ainsi, un homme vertueux, qui ne s’est jamais compromis, qui a toujours vécu en homme honnête se contentant de son salaire. C’est très curieux pour un officier mauritanien de son rang avec toutes les années de loyaux services rendus auprès du dictateur sanguinaire et raciste Ould Taya !

    Il y aurait ainsi un mauritanien exceptionnel, ayant évolué dans le système en étant indemne par rapport aux dérives, aux vices et aux manquements, quelle force de caractère !
    Il y a comme une sorte d’homme providentiel qui serait armé de vertus et d’une forte détermination pour s’attaquer au fléau le plus grave de la Mauritanie de ces deux dernières décennies.

    Il n’existe, selon notre président providentiel, que deux problèmes majeurs qui nécessitent la mobilisation de tous les Mauritaniens de tout bord dans le sens d’un sursaut national. Ce sursaut interpelle tous les Mauritaniens préoccupés par la survie économique et idéologique de la Mauritanie.

    Il est clair que la Mauritanie de Ould Abdel Aziz est la Mauritanie idéologique inventée par Ould Daddah, et renforcée par Ould Taya, c’est-à-dire, la nation dont le credo politique est l’exclusion de sa composante africaine. Le seul danger auquel la Mauritanie aurait été confrontée dans son histoire, c’est la réalité de sa diversité qu’elle n’a pas eu à assumer dans sa construction politique, de façon délibérée et programmée.

    Il en résulte que le président Ould Abdel Aziz ne fait pas de la réalité du génocide et de l’impunité, le problème humain et politique fondamental de notre pays. C’est une affaire qui semble réglée, du moins occultée.

    A l’heure où l’exigence de justice est fortement réaffirmée à travers la plainte contre Ould Taya, Ould Abdel Aziz s’engage dans des discours de diversion sur la corruption , les mentalités : des abstractions creuses qui ne peuvent constituer un programme politique.

    Les Mauritaniens savent très bien sur quoi, faut-il s’engager pour que la Mauritanie retrouve une certaine confiance et s’inscrive dans la conquête de la vraie démocratie, celle qui ouvre la voie à une société juste, libre et égalitaire. Comment ne pas s’étonner de l’incapacité à regarder la réalité en face, celle de la domination, de l’oppression et de la marginalisation ?

    Ould Abdel Aziz continue les manœuvres habituelles de ralliement à sa majorité qui, de toutes façons, ne vont pas permettre à la Mauritanie de faire le saut dans le concert des nations émergeantes du monde, qui ont accepté de faire des sacrifices pour ne pas hypothéquer l’avenir de leurs peuples.

    En effet, Ould Abdel Aziz est en train d’enfoncer notre pays au lieu d’avoir le courage de renoncer à une politique irrationnelle de manipulation de l’opinion internationale parce que les Mauritaniens ne croient pas à ce discours sur la mobilisation contre la corruption et les détournements de l’argent public. L’assainissement doit commencer par le respect des conditions pour sortir de la politique de l’arbitraire, de l’injustice et du clientélisme.

    Or, Ould Abdel Aziz ne fait qu’amplifier des pratiques séculaires, en ce sens, il doit être le premier à opérer le changement de mentalité. Il ne semble pas se démarquer dans son comportement et dans sa façon de présenter les choses ; rien de nouveau sous le ciel et sur le sable mouvant de la Mauritanie.

    Les effets d’annonce n’ont jamais constitué une politique rigoureuse et de mise en application de la bonne gouvernance. Quand on gouverne par la force aveugle et injustifiée et sans mérite, on ne peut en attendre aucun changement, encore moins une politique de la vertu. Reconnaître l’existant et œuvrer dans ce sens est un grand pas. Le peuple mauritanien à l’instar de tous les peuples du continent africain et du monde arabe a trop souffert de l’irresponsabilité politique et de la démagogie.

    On attend autre chose que la lutte contre le détournement et la corruption qui constitue le seul discours de la politique de la médiocrité qui a conduit les dirigeants mauritaniens au génocide contre une des composantes du pays. La rhétorique a des figures de style qui peuvent mieux inspirer.

    La panne se fait sentir dans la prose elle-même. Les Mauritaniens ont besoin d’une autre politique pour vivre une autre vie que celle de la répétition, de la monotonie, du mensonge, de la manipulation, de la facilité pour certains et de la souffrance pour d’autres. Il faut interrompre ce scénario du vide et de la mascarade.

    Il y a un moment, l’audace politique en temps difficile, exige une politique du risque, celle qui consiste à rompre avec les sentiers battus, le déjà entendu et les sempiternelles récriminations. Les Mauritaniens ont envie de vivre autre chose que des parades quotidiennes qui ne font qu’enfoncer le pays dans le gouffre de la pauvreté, de la misère, de l’obscurantisme et de la médiocrité intellectuelle. Le monde avance et la Mauritanie recule chaque jour et au rythme des gouvernants.

    Le discours de Ould Abdel Aziz s’adresse aux bailleurs de fonds pour remplir les caisses du budget, du trésor, de la dette extérieure dans le but de remplir les comptes et les poches des particuliers au pouvoir.
    Les mauritaniens opprimés, exclus et salariés sans responsabilité de chef de projet, de service ou courtisans, n’en profiteront pas. De même que les Mauritaniens des couches populaires resteront toujours des laissés pour compte. La politique du mensonge, du particularisme et de la frime conduira davantage notre pays vers l’impasse.

    Une politique du sur place, une idéologie de la malveillance et une pratique constante de la manipulation constituent le fonds de commerce artisanal de la gouvernance actuelle. Pour qui sonne le glas ! A peine installé Ould Abdel Aziz a rejoint le sérail, il n’en adviendra rien de bon. Le monde avance, la Mauritanie recule et s’installe dans un endormissement qui promet un réveil très agité et excité !

    Il y a de quoi prêter l’oreille aux supputations d’un changement comme à l’accoutumée. Ould Abdel Aziz n’a pas osé clôturer le chapitre de la politique du statu quo, de l’incompétence et de la farce. Les Mauritaniens doivent se faire au devoir de la lucidité et de la patience et renoncer au fatalisme et à la résignation. Peuple de poètes et de guerriers, réveillez-vous, la nuit est trop longue !

    Sy Hamdou Rabby
    conseiller de l'AVOMM

    AVOMM
    AVOMM-INFOS
    avommavomm@yahoo.fr
    Tél fixe : 0981013734
    Port: 0650639300

    Source :AVOMM
    Pertinente analyse du Dr hamdou Rabby Sy.
    Mokhtar Ould Daddah = Moustapha Ould Mohamed Saleck = Mohamed Ould Ahmed Louly = Mohamed Khouna Ould Haidalla = Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya = Ely Ould Mohamed Vall = Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi = Mohamed Ould Abdel Aziz
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  2. 02/01/2011, 17h35 #2
    Mamadou Lamine
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    AU PAYS DE L’ESCLAVAGE……OU RADIOSCOPIE D’UN RACISME D’ETAT

    Quelques chiffres sur la représentation des communautés dans la vie publique en Mauritanie


    Gouvernement: total :29 dont 21 beydanes = 72%, négro-haratines:8

    Wali: total :13 dont 10 beydanes =77%, négra-haratines:3

    Diplomatie: Total :43 dont 38 beydanes = 88%, négro-haratines:5

    Education: Total :14 dont 13 beydanes = 93%, négro-haratines:1

    Banques: Total :8 dont 8 Beydanes = 100% Nego-haratines :0

    Polices: DRS:Total :21 dont 21 Bedanes = 100%, Négro-haratines :0

    Commissaires:Totale:65 dont 56 Beydane = 86% , Négro-haratines :9

    Gardes Nationale:

    Commandants:Total:13 dont 12 Beydanes = 12%, négro-haratines :1

    Officiers:Total:100 dont 90 Beydanes = 90% négro-haratines :10

    Armée Nat :
    Commandant régions militaires=

    :Total: 7 dont 7 Beydanes = 100% négo-haratines :0


    Ps: négro-haratines: (Hratine, peulh, soninké, wolof, bambara)


    FRONT DE LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE
    LE RACISME ET L’EXCLUSION EN MAURITANIE
    (FLERE - MAURITANIE)
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  3. 02/01/2011, 21h06 #3
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    Citation Posté par Mamadou Lamine Voir le message
    AU PAYS DE L’ESCLAVAGE……OU RADIOSCOPIE D’UN RACISME D’ETAT

    Quelques chiffres sur la représentation des communautés dans la vie publique en Mauritanie


    Gouvernement: total :29 dont 21 beydanes = 72%, négro-haratines:8

    Wali: total :13 dont 10 beydanes =77%, négra-haratines:3

    Diplomatie: Total :43 dont 38 beydanes = 88%, négro-haratines:5

    Education: Total :14 dont 13 beydanes = 93%, négro-haratines:1

    Banques: Total :8 dont 8 Beydanes = 100% Nego-haratines :0

    Polices: DRS:Total :21 dont 21 Bedanes = 100%, Négro-haratines :0

    Commissaires:Totale:65 dont 56 Beydane = 86% , Négro-haratines :9

    Gardes Nationale:

    Commandants:Total:13 dont 12 Beydanes = 12%, négro-haratines :1

    Officiers:Total:100 dont 90 Beydanes = 90% négro-haratines :10

    Armée Nat :
    Commandant régions militaires=

    :Total: 7 dont 7 Beydanes = 100% négo-haratines :0


    Ps: négro-haratines: (Hratine, peulh, soninké, wolof, bambara)


    FRONT DE LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE
    LE RACISME ET L’EXCLUSION EN MAURITANIE
    (FLERE - MAURITANIE)
    C'est incontestable . le racisme d'Etat existe en Mauritanie. Et si cet article pouvait tomber dans le bureau d'Aziz et d'y reflechir je me demande que doit -il conclure. il y'a cet aspect temporel des faits et des choses que les hommes devraient reflechir . chaque chose a son temps et a une fin. je crois que l'accaparement de toutes les representations du pays par une seule minorité sans autres criteres que la competence et le merite n'est qu'injuste et ils en sont conscients. veulent -ils y mettre fin par eux-memes ?
    Dernière modification par lass77 02/01/2011 à 21h08
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  4. 09/02/2011, 19h10 #4
    Mamadou Lamine
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    Appel aux intellectuels mauritaniens : Démystifions le racisme d’état.

    Il y a des maux qui gangrènent cette société et dont on ne s’intéresse guère. Le pouvoir en place lutte contre certains fléaux (la gabegie, la gazra…), à sa manière et pour ses objectifs, je n’en disconviens pas, mais j’estime que le plus grand mal, dont les conséquences commencent à se faire sentir n’est autre que le racisme d’Etat que je définirai ainsi : quand l’Etat sert une communauté au dépends des autres composantes de cette société et quand tout le monde trouve cela normal et ne fait rien.

    Bref, quand c’est l’Etat qui exclut ! C’est l’Etat qui cache l’esclavage et couvre les esclavagistes au lieu de les sanctionner, quant c’est l’Etat qui assiste Ould Bakar et assure une large audience à sa conférence de presse à la TVM !

    En Mauritanie tout est entre les mains des Maures, je dis bien tout !
    Et les statistiques sont éloquentes !


    Tout est clair, et partout où on passe, on n’éprouve aucune difficulté à faire ce constat : Les Maures ont la mainmise totale sur le pays : sur 29 ministres il y a 20 Maures et trois Haratines (et quels Haratines ?) et c’est là où les derniers sont le mieux représenté, les SGs des ministère sont 28 dont 26 Maures et 0 hartani, les directeur centraux plus de 500, presque tous des maures et les haratines ne dépassent pas 5, les ambassadeurs sont tous des maures sauf un.

    Au niveau des walis, pas de haratines et quand on regarde du côté des hakems, on découvre 1 sur 54. A quelque niveau que l’on se situe dans l’échelle du pouvoir, les statistiques qui fâchent certainement sont là pour montrer combien il est juste que les Haratines commencent à hausser le ton parce qu’ils sont exclus et injustes que les Maures, parce qu’ils trichent et veulent conserver le statu quo, mettent toujours en avant une cohésion nationale de façade.

    La peur des conséquences de cette mascarade doit primer sur les autres pesanteurs. De mon humble point de vue, il est grand temps de juger ce passé pour finir avec ce genre de pratiques érigées en système. Mais, au juste, pourquoi ai-je peur ? Pour deux raisons :

    La première est que nos dirigeants actuels ne semblent pas se soucier du danger de cette politique raciste qu’ils sont entrain de mener, sans aucune précaution ni méfiance ni aucune nouveauté sur ce dossier.

    Toujours la politique de Taya, le silence et la carotte, un silence coupable à plus d’un égard et une carotte pourrie, car on ne semble pas se soucier de cette classe montante de cadres haratines qui ne cherchent pas les privilèges indus et mal acquis mais une nouvelle Mauritanie pour tous les Mauritaniens, pas celle des tribus ni celle des Maures.

    Des cadres qui sont prêts à tout pour que le droit à l’égalité et à la justice devienne une réalité et non un slogan comme celui du « président des pauvres » ! Et la lutte contre la gabegie et bien d’autres! Comment peut-on se soucier des pauvres et ne nommer que des riches, des esclavagistes, responsable de tous les maux dont soufrent ces pauvres là ?

    La deuxième raison est que ce racisme d’Etat est entrain de poser les fondements de cette Mauritanie de demain, le lycée militaire en est l’illustration ; une centaine d’élèves formés par l’argent du contribuable et il n’y a aucun haratine parmi eux, donc il y en aura aucun cadre haratine dans la classe de cadres qui dirigera certainement ce pays dans deux décennies, il y a très peu de haratines dans le lycées dits d’excellence, très peu de haratines boursiers à l’étranger.

    Très peu de haratines partout, sauf quand il s’agit de décharger les navires qui accostent chaque jour au port de Nouakchott, à tenir le rôle de boy ou de bonne, ces « esclaves des temps modernes », dont parlent Albert Memmi. Vous me diriez les meilleurs on gagnés, je vous direz mais ceux qui ont eu des moyens pour envoyer leurs enfants dans les écoles privées sont ceux la même qui occupent tous les postes clés et qui excluent les autres. Et voila le danger d’avenir que suscitera le racisme d’Etat.

    L’ampleur de ce fléau n’est donc liée ni au passé ni au présent et elle sera donc vite dépassée, mais nous somme entrain de poser les jalons du futur, et il est donc urgent d’en parler tout de suite et de chercher une solution avant qu’il ne soit trop tard.

    Le rôle des intellectuels est de tirer la sonnette d’alarme, et de mettre le doigt sur la plaie. Il doit surtout le faire à temps. Ce sont les intellectuels qui ont été à l’origine de la Révolution française et même à l’origine de tous les grands changements dans le monde. Ainsi, j’invite tous les intellectuels Mauritaniens à regarder ce problème en face et trouver une solution urgente.

    Il faut se regarder dans le miroir, il ne sert à rien de continuer la politique de l’autruche ; elle ne paye pas et « la mère du voleur ne restera pas éternellement contente », comme le dit un proverbe bien de chez nous.

    Les Haratines ont souffert de l’exclusion, non pas seulement de la part des tribus mais de l’Etat mauritanien qui continue à les exclure et, plus grave, à favoriser l’émergence d’une Mauritanie nouvelle basée sur l’exclusion ! Je ne peux terminer mon propos sans tirer un grand chapeau à Ahmed Ould Hamza, président de la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) qui a donné six billets pour le pèlerinage seulement à ceux qui ne peuvent pas aller par leurs propres moyens.

    C’est cela que nous appelons une discrimination positive, et c’est par cette politique que les Haratines peuvent profiter du lycée militaire et des lycées d’excellence ainsi que des recrutements. Comment peut-on mettre en compétition des gens qui n’ont pas eu la même formation, n’ayant pas les mêmes moyens ?

    En Mauritanie, les Maures accaparent toutes les richesses, les boutiques les banques, les sociétés, les postes, les marchés, l’influence, la notabilité, et pour eux, tous les moyens sont bons pour réussir financièrement, alors que la majorité haratine, les travailleurs n’arrivent pas à gagner leur pain, et leurs enfants sont entrain de moisir dans des écoles publiques, qui n’ont d’écoles que le nom.

    Des écoles dont les niveaux ne cessent de baisser jour après jour. Sans émouvoir outre mesure nos responsables (ministres, secrétaires généraux et autres directeurs) qui envoient leurs enfants dans des écoles privées, où on s’occupe bien d’eux. Comment peut-on admettre que ceux qui ont la tache de redresser l’enseignement n’y croient pas, ceux là même qui envoient leurs enfants ailleurs ?

    Il serait absurde de mettre ces enfants là en compétition pour que les meilleurs soient accepter dans le lycée militaire, des petits maures, fils de grand budgétivores, bien formés ; et des petits haratines, fils de pauvres, mal nourris, très mal formés.

    Voila l’injustice sur laquelle sont fondées les écoles d’excellence et les centres de formation spécialisés, et les mesures individuelles du conseil des ministres et les concours de recrutement !

    Pour réparer cette injustice structurelle, il faut impérativement la reconnaitre en tant que telle et exiger une discrimination positive qui vise à faire profiter les Haratines et les forgerons ainsi que toutes les couches censées être en bas de l’échelle sociale en Mauritanie d’une bonne redistribution des richesses du pays. Et cela doit commencer par exiger à chaque école privée d’accorder un pourcentage raisonnable de places aux enfants de ces couches.

    Avant de terminer, voici le dernier exemple de racisme d’Etat : Il nous a été donné de suivre sur la TVM (la télévision des Maures), une pièce théâtrale, où on a fait parler les esclaves mineures et leurs parents corrompus, mais les remarques qui suivent me semblent importantes à faire. Le souci des militants des droits de l’homme, et qui est en fait à l’origine de ce qui s’est passé, et qui est une provocation de la police des Maures ! Ils craignaient ce genre de scénario qui est inévitable car l’Etat n’a qu’une seule oreille…Une oreille blanche !

    Ce que cette mineure est entrain de raconter est un mauvais montage, ceux qui sont venus taper à la porte de la maison sont des policiers en civil envoyés par le commissaire, et la voiture c'est leur voiture, l'un d'eux a pris les esclaves au commissariat et l'autre était resté à la maison pour attendre l'arrivée de l'esclavagiste,

    Ensuite, pourquoi la télévision ne sort pas les déclarations de l'autre partie, quelle impartialité.... voila le racisme d'Etat ! Quand l’Etat sert certains parce qu'ils sont des Maures et condamne l'autre partie parce qu'ils sont des Haratines. Deux poids deux mesures.

    De toutes les façons, les deux mineures ont eu leur liberté malgré tout. Elles ont même eu droit à des voiles et ont a permis à leurs parents de voir, pour la première fois, à quoi ressemble un hôtel. Peut-être bien qu’ils ont également reçu de petites sommes en guise de récompense (une première également) pour le service rendu... Merci Biram.

    Jusqu’à quant allons-nous supporter l’exclusion et le racisme d’Etat ?

    Brahim Ould Bilal Ould Abeid
    Excellente contribution mais on remarque que ce militant haratine ne cite aucune fois les autres négro-mauritaniens qui sont pour tant frappés par ce même racisme d'état et discrimination.
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  5. 09/02/2011, 21h09 #5
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    Le racisme d'Etat mauritanien ne date pas d'hier si l'on en croit cet article qui parle d'un livre écrit sur le même sujet :

    J'étais à Oualata : Le racisme d'État en Mauritanie
    par
    ( Livre )
    Harmattan (L')
    Collection Mémoires africaines
    2000, 166 p., 16 euros

    Auteur : Alassane Harouna Boye - ISBN : 2738473296

    Un témoignage sur la répression visant les Mauritaniens négro-africains dans les années 1980

    Depuis l'indépendance en 1960, l'Etat mauritanien a développé une politique « raciale », discriminant et marginalisant l'entité négro-africaine, au profit des Bidanes (arabo-berbères). Sous les régimes successifs, les tensions entre les deux communautés n'ont cessé de s'exacerber. En octobre 1987, une vague d'arrestations s'abat sur Nouakchott, ciblant les cadres militaires négro-africains. L'auteur fut emprisonné à Oualata (ou Walata) puis à Aïoun. Il retrace ici les péripéties de l'engagement, l'arrestation, le calvaire carcéral.

    « Ils sont arrêtés,jugés, condamnés à de lourdes peines. Les uns et les autres sont régroupés et transférés à Walata. Là, ils sont emprisonnés dans des conditions si dures, si inhumaines, que quatre parmi eux y trouvent la mort. C'est leur engagement sous des formes différentes, contre le racisme d'Etat, qui a conduit à leur détention. Leur jugement, les conditions de leur détention portent l'empreinte du racisme d'État. Walata a révélé un aspect encore méconnu du racisme d'État :son visage carcéral hideux, abject. Ici on n'a pas affaire à un détenu tout court, mais à un détenu négro-africain. Celui-ci, libre, est un citoyen de seconde zone. Prisonnier, il est humilié, chosifié, avili. Le livre c'est la relation de tout cela. Et Walata fut en quelque sorte l'illustration de tout cela. (...)

    L'idée d'écrire un livre sur nos arrestations , nos conditions de détention, a commencé à germer en moi après le verdict du 3 décembre 1987; au moment précis où mes camarades et moi avions constaté que nos trois camarades (Sarr Amadou, Bâ Seydi et Sy Saidou) condamnés à la peine capitale n'étaient plus dans leur cellule individuelle ; au moment `òu nous réalisions que l'hypothèse de leur exécution, même si nous ne voulions y croire, n'était plus à écarter. C'était le 6 décembre 1987. Nous ignorions encore que nos trois camarades avaient été éxécutés à l'aube de ce jour.

    Dès cet instant, la décision d'écrire ce livre était prise. J'ignorais encore que nous serions transférés à Walata en même temps que nos camarades civils des FLAM. Walata m'a rendu plus résolu à écrire ce livre. C'est pourquoi j'avais tenu un journal de prison. J'y mentionnais chaque jour,autant que cela était possible, les faits saillants de notre vie carcérale. Malgré les fouilles qu'effectuaient régulièrement nos géoliers, ce journal a survécu. Il m'a été fort utile dans la rédaction du livre. » (Alassane Harouna Boye)

    Préface de Samba Thiam
    Source: J'étais à Oualata : Le racisme d'État en Mauritanie par
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  6. 10/02/2011, 22h18 #6
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    Ce racisme d'Etat dure et prospère notamment à cause ou grace aux divisions qu'il y a permis les populations négro-africaines!!
    Je prends par exemple, la fois ou un soninké a été nommé dans au gouvernement et ou une délégation de soninké s'était plaint auprès de cette nomination car cette personne appartenait à une caste dite inférieur!!!

    Bien sur ce racisme d'Etat est une chose terrible mais pour moi donner le baton pour se faire battre l'est tout autant!!!!
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  7. 20/04/2012, 21h10 #7
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  8. 20/04/2012, 22h25 #8
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    Deddew : « Il n’y a pas d’esclavage en Mauritanie »
    Deddew : « Il n’y a pas d’esclavage en Mauritanie
    ^^
    Au diable Deddew !!!!
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  9. 02/09/2012, 10h54 #9
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    Mauritanie: vastes nominations dans la Sécurité Nationale
    01-09-2012


    La Direction Générale de la Sureté Nationale a procédé jeudi un vaste chambardement qui a touché plusieurs postes de responsabilités aussi bien à Nouakchott, comme à l'intérieur du pays. Vendredi trois responsables, nommés jeudi, ont été de nouveau affectés à d'autres postes.

    Les nominations de vendredi :
    - Commissaire de police à Bassiknou: Mohamed Baba Ould Mohameden, qui a été nommé jeudi chef du commissariat spécial de la Police Judiciaire de Nouakchott,

    - Commissariat spécial de la Police Judiciaire de Nouakchott: Inspecteur El-Hacen Ould Samba, qui a été nommé jeudi Commissaire de police de Bassiknou,

    - Chef du service de gestion des agents au niveau de la direction des personnes: Officier de police Abdellahi Ould Sidi Ali, qui a été nommé jeudi directeur adjoint de cette même administration.

    Le vaste chambardement qui a eu lieu jeudi a débouché sur les nominations qui suivent:
    - Directeur de la formation: Commissaire Mohamed Abdellahi Ould Taleb Abeidi (Ould Adde),

    - Directeur de la police judiciaire et de sécurité publique: Commissaire principal Ahmed Ould Eleya,

    - Directeur du contrôle territorial: Commissaire Mohamed Ould Denna Ould Eseisah,

    Conseillers du directeur général de la sureté nationale:
    o Commissaire principal Mohamed Chrif Ould Mohamed Limam Ould El-Gharbi,
    o Commissaire Mohamed Ali Ould Dah,
    o Commissaire Mohamed Ould Ahmed Jidou,

    - Directeur adjoint des personnes: Officier Abdellahi Ould Sidi Ali (muté vendredi)

    - DRS – Adrar: Commissqire principal Mohamed Mahmoud Ould Abdelaziz,
    - DRS – Tiris Zemmour: Commissaire principal Mohamed Abderrahmane Ould Etheimine (Abdou)
    - DRS – Nouadibou: Commissaire Principal Yahfdhou Ould Amar,
    - DRS – Brakna: Commissaire El-Kassem Ould Sidi Mohamed,
    - DRS- Guidimaga: Commissaire principal Mohamed Ould Sidi Ould El-Hacen, - Commissaire de l'aéroport de Nouakchott: Commissaire Abdellahi Ould Ahmed Ould M'Bareck,

    - Commissaire de Police au Port Autonome de Nouakchott: Officier Fatimetou Mint Sidi Mohamed,

    - Chef du service de formation: Mohamed Abdellahi Ould Ahmedou,

    - Chef du service de police judiciaire au niveau de la direction de la police judicaire: inspecteur Mohamed Abderrahmane Ould Medellah dit Dehan Ould Hanevy,

    - Chef du service de Sécurité Publique: inspecteur Ahmed Ould Ahmednah,

    - Chef du service informatique à l'Ecole de Police: Commissaire Cheikh Ould Moulay Idriss,

    - Commissaire de police au commissariat de Sécurité Publique de Nouakchott: Commissaire Ahmed Salem Ould Moulay,

    - Commissaire de police spéciale de la Police judiciaire à Nouakchott: Commissaire Mohamed Baba Ould Mohameden (muté vendredi),

    - Commissaire de Police Ksar 2: inspecteur Abderrahmane Ould Moukhtiri,

    - Commissaire de police Sebkha 1: Mohamed Lemine Ould Mohamed Abdellahi dit "Hdoud",

    - Commissaire de Police au commissariat central de Nouadibou: Officier Mohamed Ahmed Ould Isamil,

    - Commissaire de police à El-Jadida 2 à Nouadibou: commissaire Yacoub Ould Sidati,

    - Commissaire de police à Takhtit 1 à Nouadibou: Officier Oumar Ould Mohamed Youssef,

    - Commissaire de police à PK 55 à Nouadibou (Frontières): Officier Cheikhna Ould Sidi,

    - Commissaire de police au commissariat du port de pêche artisanale à Nouadibou: inspecteur Ahmed Ould Khaled,

    - Commissaire de police à l'aéroport de Nouadibou: Commissaire Talb Bouya Ould Saïd,

    - Commissaire de police de Leeweïna à Nouadibou: inspecteur Mohamed Abdou Ould Taha,

    - Commissaire de Police à Néma: Inspecteur Henoune Ould Wennan,

    - Commissaire de police à Timbédra: Officier Baba Ahmed Ould Bekay,

    - Commissaire de police à Tintane: inspecteur Mohamed Moustapha Ould Cheibani,

    - Commissaire de police à Vassala: Inspecteur Mohamed Lemine Ould Mohamed Mhmoud Ould Tar,

    - Commissaire de police à Nbeïket Lahwache: Inspecteur Sidahmed Ould Mohamed,

    - Commissaire de police à Gabo: Mohamed Mhmoud Ould Jarah,

    - Commissaire de police à Aleg: Officier de police Mohamed Lamine Ould Ammy,

    Quatre inspecteurs de police ont été mis à la disposition du service des personnes:
    - Inspecteur Sidi Ould Heïba,
    - Inspecteur Ahmed Ould Limam,
    - Inspectrice Zoubeida Mint Heyine,
    - Inspectrice Chrifa Mint Mohamed Ali.


    Source :Al Akhbar
    ^^
    Encore une preuve flagrante du racisme d’etat en Maure-itanie. Le pays dans sa totalité et propriété privée de la minorité beydane avec quelques miettes pour des traitres négro-mauritaniens et haratines. Les Peulhs, Soninkes, Haratines et Wolofs sont exclues de la gestion de ce pays. Et cela ne fait aucun débat et ne donnera lieu a aucune révolte. Pour 1000 fois moins que ça les Touaregs du Mali et du Niger ont pris les armes et ont ete soutenu par le monde entier. Les noirs-mauritaniens eux se contentent des miettes, font débat sur débat stériles et cherche a émigrer plutôt que de se battre pour être maitre chez eux. Personne ne respecte des gens qui acceptent de se laisser marcher dessus. Je rajoute aussi que c’est un système accepte par la majorité des beydanes. Donc ca sert a rien de militer dans l’opposition car si le président actuel part un autre Ould prendra le pouvoir et continuera a gérer la propriété de son ethnie pour le bien de son ethnie au dépend et avec le même mépris des autres ethnies majoritaires et autochtones.
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  10. 02/01/2011, 23h30 #10
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    Citation Posté par Mamadou Lamine Voir le message
    AU PAYS DE L’ESCLAVAGE……OU RADIOSCOPIE D’UN RACISME D’ETAT

    Quelques chiffres sur la représentation des communautés dans la vie publique en Mauritanie


    Gouvernement: total :29 dont 21 beydanes = 72%, négro-haratines:8

    Wali: total :13 dont 10 beydanes =77%, négra-haratines:3

    Diplomatie: Total :43 dont 38 beydanes = 88%, négro-haratines:5

    Education: Total :14 dont 13 beydanes = 93%, négro-haratines:1

    Banques: Total :8 dont 8 Beydanes = 100% Nego-haratines :0

    Polices: DRS:Total :21 dont 21 Bedanes = 100%, Négro-haratines :0

    Commissaires:Totale:65 dont 56 Beydane = 86% , Négro-haratines :9

    Gardes Nationale:

    Commandants:Total:13 dont 12 Beydanes = 12%, négro-haratines :1

    Officiers:Total:100 dont 90 Beydanes = 90% négro-haratines :10

    Armée Nat :
    Commandant régions militaires=

    :Total: 7 dont 7 Beydanes = 100% négo-haratines :0


    Ps: négro-haratines: (Hratine, peulh, soninké, wolof, bambara)


    FRONT DE LUTTE CONTRE L’ESCLAVAGE
    LE RACISME ET L’EXCLUSION EN MAURITANIE
    (FLERE - MAURITANIE)
    En tout cas, ces chiffres parlent d'eux même.
    Mais, j'aimerais savoir quelle est la composition de la population mauritanienne?
    Que représente les Beydanes dans la population ?
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