Racontez-nous vos vacances 2008, Faites-nous rêver !

[indi]

Moi j'ai du mal à m'en remettre le sejour à été de trop courte durée, la nostalgie me ronge jusqu'au os .
Ce que j'apprecie le plus au bled c'est ce mode de vie communautaire existant, dans une même cour se trouve reuni trois générations voir plus....

Commençons par la bonne aventure,
Arrivée à bamako vers 4h du matin vous connaissez tous cette odeur de l'afrique qui pénétre jusque dans nos entrailles à la descente de l'avion, et cette vague de chaleur qui vous prend de l'orteil jusqu'au dernier poil de la tête haalala.......
Aprés avoir fait une semaine à bamako direction le village, imaginez vous assis pendant prés de 9 heures dans un car dont les siéges ne sont pas plus large que les strapontins du metro, dans une chaleur etouffante avec en guise d'aération la fenêtre du chauffeur confortablement assis à l'avant du car. Aprés quelques heures de routes, 1er arrêt il se trouve qu'il y avait assis à mes côtés une charmante jeune fille qui voulait descendre faire ses besoins gentillement je me proposais de l'accompagner ce qui evitait à la mére de se deplacer et me permettais moi de me degourdir les jambes, nous descendîmes donc et nous nous eloignons un peu histoire d'avoir un peu d'intimité, j'avais à peine le temp de me retourner que j'entend vroum vroum le bruit du car qui demarre j'attrape la fille dans mes bras et pris mes jambes à mon coup en criant comme une histérique "hééé yyyé yyéyéyé o dougou o dougou" le car s'arrête enfin puis je grimpe par l'arrière totalement blanche de poussière la fille dans les bras, les passagers plier en quatre me regardaient , quelques heures encore puis nous voilà enfin arrivée à yélimané seulement de yélimané à mon village il faut de nouveau prendre la voiture et là pas de route goudronnée je vous raconte pas l'etat de mes intestins à l'arrivée. Une fois arrivé au village qui est celui de ma mére il faut encore prendre la charrette pour aller jusqu'au village de mon pére à peine le temp de saluer la famille que nous voilà asssi comme on le pouvaient sur la charrette le soleil etait sur le point de se coucher que nous etions encore en route, à mis chemin on entendit le bruit de la tempête, pas le temp de trainer mon cousin tapais l'âne de toute ses force rien à faire il allais pas plus vite, vint la pluie je sais pas si je devais rire ou pleurée il pleuvais à plein trempe il faisais un noir totale et nous etions là en pleine brousse ne faisant plus la distinction entre Nord et Sud, soudain on aperçoit de la lumière une vintgaine de torche pointés sur nous, c'etait les jeunes du village qui inquiet de ne pas nous voir arriver etaient venus à notre secour........
La suite dans le procghain episode
PEACE

Tu m'a trop rire sur le coup t'a dû être bien énervée mais quand t'y repense c'est que tu bohneur
Je m'imagine en train d'aller au village, 7 places, pirogue, charette, mêmes courbatures....
Miss ében l'aventurière j'attend le second épisode

[meimiga]

Ton séjour a bien commencé miss ében !
J'ai hâte de connaitre la suite de tes vacances.

[miss ében]

Salam, Partie 2

Nous somme à environ 500m du village, la pluie est à son maximum, la boue commence à devenir de plus en plus importante et l'âne ne veut plus avançée les coup de fouet n'y font rien, c'est la panique on rebrousse nos pagnes et nous nous mettons à pousser les charrettes (il y en avait 3) qui contenaient en plus de nous nos valises, avec le niveau de la boue qui commence à monter je perd ma sandales tant pis je continue à avançer tant bien que mal quand j'entend un peu plus loin devant mes cousins crier "Samacré, samacré (serpent serpent)" yééé d'un bond je saute dans la charette mes soeurs qui etaient avec moi ont le même reflexe, puis BOUM la roue de la charette nous lache ont se retrouvaient toutes à terre ainsi que nos valises pas le temp de penser à nos affaires, avec de la boue de la tête au pied ont se met à courrir en sautillant vers la charrette qui etaient devant nous je jurais de ne plus mettrais plus pied à terre jusqu'à notre arrivée, alors mes cousins se sont mis à pousser la charette jusqu'au village, un trajet que nous faisions en temp normale en 30 minutes nous à pris la moitié de la nuit .
Enfin arrivée, le ventre totalement vide je n'est qu'une chose en tête c'est dormir, le lendemain matin le corps et l'esprit reposé je prend place parmis les notres, notre escapade nocturne à fait le tour du village tout le monde etait ecroulé.
On doit être à a peu prés J-5 de notre arrivée au village, je decide donc d'aller aux champs accompagnée de mes cousines histoire de me fondre dans la masse, mon oncle tout content me remet son "pande " et le "tipacrole" remplit de graines de maïs, ça doit pas être bien dure de creuser un trous et de jeter quelques graines de maïs dedans, je m'excute seulement au lieu de prendre les graines dans mes mains et de les mettrent dans le trous je renversai tout le contenu du rolle dans le trou mon cousin penché juste devant moi se mit à eclater de rire il se mit à crier "venez voir venez voir la parisienne qu'est ce qu'elle à fait "quel balance celui là . (.....)
Les semaines passent et vint le moment du depart comme par hasard la veille du depart il se mit à pleuvoir toute la nuit, c'est repartit pour un epidode de boue et de chutes, de bandiougoula (le village de ma mére) à rodié un village environnant tout à etait nickel seulement arriver à rodié il y a un lac "lambe" ou le niveau d'eau etait monté suite à la pluie de la veille impossible de passer il faut attendre la baisse du niveau d'eau, aprés 4 bonnes heures d'attentes les "apprentis" ont jugeaient qu'on pouvaient passer sans se poser de question tout le monde prend place dans les toyotas la première etait un quatre quatre de luxe tout le monde se battait pour être dedans moi y compris finalement la priorité à été donné aux jeunes mamans et leurs enfants.
Une première voiture se jette à l'eau elle passe sans probléme tout le monde se met à applaudir et même à danser, puis au tour de la toyota de luxe, ma soeurs tranquilement assise dedans nous fait signe de la main le sourire narquois aux lévres, ça y est la voiture entre dans l'eau quelques 100m aprés elle est bloquée, l'eau avait atteint le niveau des portiéres tout le monde se met à crier "lahila, lahila , lahila" moi y compris, ma cousine qui avait confié son sac à ma soeur se met à crier "mon argnet monn argent , il y a 1800 euros dedans" tous les regars sont maintenant fixés sur nous, les apprentis se jettent à l'eau (qui à dit que les noirs ne savaient pas nager ) en deux temps trois mouvements ils avaient recupere ma soeur, son enfants et le fameux sac .....
La suite dans le prochain episode.....
PEACE

[ROUMBALOVE]

Des barres de rire Miss Eben Samacré, samacré !!!

Ton histoire de charette est presque similaire à la mienne,c'était la 1er fois que je partais au Senegal en 1994, moi j'ai perdu mes chaussures et j'ai glisser sur la boue en arrivant (les fesses par terre), laisse tombé la honte tous le monde à rigoler. Loool

[indi]

C'est trop marrant, j'ai mal au ventre
Tu finiras jamais de nous étonner ,j'attends la suite...

[kema911]

super ton histoire miss eben vite vite vite la suite je kiff trop

[makalou]

Salam
Ah les habitudes ont changé. Des jours sans net, loin des clicks !
Je suis actuellement à Bakel après une semaine à Dakar et 3 jours à Diawara. Cela fait plaisir de revoir certaines têtes.
Les causeries autour de la thieière, les moqueries par ci par là, des jeunes avides de la France dans une bonne ambiance.
Je suis actuellement au coeur de la capitale du Gajaga. Je me lève le matin, je pars faire mes recherches et je passe le reste du temps avec la famille ou des potes pour disctuer de tout et de rien. Cet après-midi j'étais parti à Tuabou en Scooter avec des amis. Franchement cela change du décor des métros, des Rer.
Moins de têtes de Fatanxoulé même si j'en croise souvent.
Pour le moment, tout se passe bien. Je me régale et je profite de chaque instant. La tirelire commence à se vider heureusement que je serai de retour bientôt.
C'est bizarre la France du bruit me manque.
Juste pour vous saluer et refaire surface.