Salut cousin,
Je trouve normalement qu'un pays puisse doter d'armes modernes à son armée nationale,qui plus est surtout en période de guerre civile.
Mais cet investissement ne doit pas un impératif au dessus des besoins prioritaires des populations.Or tel semble être le cas en Angola.
Les puissances occidentales qui les fournissent en armes sans contrôle et n'ayant en vue que les sommes colossales que vont empocher leurs industries d'armement,sont les principaux responsables des tueries en Afrique
Dans ce cas précis, je sais très bien que la demande des armes est à l'initiative du chef de l'état angolais. Il n'en demeure pas moins qu'en cas de guerre, des pays occidentaux s'enrichissent par les ventes des armes. Comme je le disais plus haut, on a parfois pu le constater que des conflits en d'Afrique, sont causés par les occidentaux, ces mêmes qui s'empressent dare-dare de leur vendre les armes.
Pour moi ce que je trouve bizarre c'est qu'en afrique on critique toujours en disant que c'est la guerre la famine ...mais pour faire la guerre il faut des armes mais chez nous on ne trouve pas d'usine d'armes elles sont majoritairement dans les soi-disant pays modernes alors que conclure ?
Babylone babylone Kingdome falling !
Dab
Sangé Do Falash Mura
vive les Sonikés, vive l'Amour,
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Il vaut mieux être berger que mouton.
Le créateur est là pour tout le monde, il n'appartient à aucun peuple plus qu'un autre
Infraction du profil 08/07/2008 21h50 Expiré 1 Inappropriate Language
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
C'est à mourir debout quand j'analyse cet article. Le poids des mots compte beaucoup ! Pot de vins, influence c'est que de la corruption ! C'est bien de la corruption dont il est question dans ce procès. Quand on parle de dirigeants occidentaux ou hommes célèbres on parle d'influence ou pot de vin et dès qu'il s'agit d'un Africain le mot corruption est le plus utilisé...
Cela révèle qu’il ya de la corruption dans les hautes instances de la France pour des questions aussi sensibles que la vente d’armes.
Par contre j’aurais bien aimé qu’ils soient jugés comme les criminels de guerre pour vente illégale d’armes dans un pays en pleine guerre civil, pour les mines anti personnels enterrés partout en Angola et surtout les victimes de cet guerre civile.
Les valeurs qui font de moi ce que je suis sont tirées des valeurs du Sooninkaaxu. Ces valeurs sont mes repères…
Nul bien sans peine !!!
sssssssssssssssssssssssssssssss
Dernière modification par Antoine 27/04/2009 à 19h43
Tu m'etonne la corruption est presente en afrique tout comme l'est ici seulement les africains ont du mal à comprendre qu'en agissant ainsi ils ne font que perpetuer le cercle vicieux de la misère, les occidentaux se font rarement pinçer et prennent un malin plaisir à observer les moutons que nous sommes, d'ailleurs la remarque de Dab est pertinente quand il s'agit de se nourrir il n'y a jamais rien mais matière de conflit on detient les oscars comment cela se fait t-il que malgré la misére on arrive coute que coute à se fournir en armes ? si seulement la motivation pouvait être la même dans le sens inverse !
PEACE
Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir pas se nouer l'autre bout autour du cou.
Frederick Douglass
PARIS (Reuters) - En dépit des pressions des gouvernements angolais et français pour y mettre fin, le procès des ventes d'armes à l'Angola qui vise 42 personnalités se tiendra normalement pendant les cinq prochains mois, a décidé le tribunal correctionnel de Paris.
Le tribunal, présidé par Jean-Baptiste Parlos, a refusé de renoncer aux poursuites, malgré l'arrivée-surprise à l'audience lundi d'un avocat de l'Etat angolais, Me Francis Teitgen.
Ce dernier avait plaidé mardi pour l'annulation des poursuites en menaçant la France d'un procès devant les instances internationales.
Ce dossier risque de brouiller les relations entre la France et l'Angola, pays riche en pétrole où Total, première société française, a d'importants intérêts. .
Les 42 personnalités jugées redoutent aussi l'audience, qui va détailler les sommes très importantes perçues des vendeurs d'armes par, notamment, Jean-Christophe Mitterrand, fils ainé de l'ex-chef de l'Etat, Jacques Attali, ex-conseiller de ce même président, l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua et son ancien bras droit Jean-Charles Marchiani .
Procéduralement, le tribunal a décidé qu'il statuerait sur la demande de l'Angola dans le jugement sur le fond, après avoir examiné les faits comme prévu pendant les 55 journées d'audience programmées.
Me Teitgen et les avocats de Pierre Falcone ont immédiatement tenté une dernière démarche en saisissant la cour d'appel de Paris d'une requête pour qu'elle oblige le tribunal à se prononcer immédiatement sur leurs demandes. Cette ultime manoeuvre a juridiquement peu de chances d'aboutir.
Les avocats de Pierre Falcone avaient demandé aussi mardi l'arrêt du procès en estimant que leur client avait une immunité et en s'appuyant sur un courrier que le ministre de la Défense Hervé Morin leur a envoyé le 11 juillet dernier.
LA PLAINTE DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Le ministre estime que le délit de commerce illicite d'armes n'existe pas, car les armes n'ont pas transité par la France.
L'affaire reposant en partie sur une plainte du même ministère de la Défense, déposée en 2001 par le socialiste Alain Richard, les avocats de Pierre Falcone estiment que les poursuites sont "de fait éteintes par la lettre du ministre".
Le substitut du procureur Romain Victor n'est pas d'accord et il a souligné l'ambiguïté de la démarche d'Hervé Morin, qui n'a pas notifié au tribunal de retrait de plainte. Sa lettre n'a donc pour l'accusation "qu'une simple valeur d'avis".
Quant à l'Angola, qui n'est ni prévenu ni partie civile dans le dossier, sa demande est tout simplement "irrecevable", a dit le représentant de l'accusation.
Suscitant la déception de nombreux prévenus qui espéraient avoir un "permis de sortie" pour la plupart des audiences, le tribunal a prévu d'examiner jusqu'au 12 novembre les faits relatifs à la vente d'armes proprement dite et a demandé aux 42 personnes jugées d'être présentes.
Devrait être examiné d'emblée le rôle prêté à Jean-Christophe Mitterrand, qui aurait mis en contact Luanda et Pierre Falcone, comme le soutient l'accusation.
L'enquête ouverte fin 2000 a établi que Pierre Falcone et son associé Arcady Gaydamak, Israélien d'origine russe, ont vendu au gouvernement du président Dos Santos 790 millions de dollars d'armes achetées en Europe de l'Est.
Le président Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979, a pu ainsi solder à son profit la guerre, qui a fait 500.000 morts de 1975 à 2002. Le tribunal doit évoquer le versement par les vendeurs d'armes à une trentaine d'officiels angolais, dont le président Dos Santos, de 54,4 millions de dollars et la prise en charge de 4,22 millions d'euros de frais.
D'autres versements de centaines de millions de dollars - dont 37 pour Eduardo Dos Santos - versés en marge de la renégociation de la dette angolaise par le duo Falcone-Gaydamak seront aussi évoqués.
Par Yves Clarisse
Source : AFP
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