La régularisation de travailleurs sans-papiers bientôt facilitée

[Fodyé Cissé]

Selon Libération, FO juge "choquant que l'on choisisse ou rejette les travailleurs migrants en fonction de leur utilité économique et que l'on restreigne parallèlement la possibilité pour ce mêmes travailleurs de vivre en famille".

Dès fois, je me demande si dans la tête des politiciens qui dirigent la France, la France ne se serait pas un "paradis" sur terre et eux, les anges gardiens qui devraient décider de qui entre ou n'entre pas dans ce "paradis".

Alors que tous les indicateurs montrent que la France va mal, même très mal et très en retard dans certains secteurs par rapport à ses voisins, ils décident contre toute nature, cette politique d'immigration discriminatoire et adressée principalement aux africains. Les chiffres le montrent bien qu'ils sont en manque de main d'oeuvre dans pas mal de secteurs. Mais, pourquoi diable malgré tout ça, ils continuent de faire encore de la discrimination pour choisir les personnes qui devront venir relever leur économie?

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Travailleurs sans-papiers : le gouvernement pose ses conditions
mercredi 9 janvier 2008 10h57

Dans une circulaire adressée aux préfets, datée du 7 janvier et rendue publique mardi, le ministère de l'Immigration demande d'examiner avec bienveillance les dossiers de régularisation de travailleurs sans-papiers signalés par leurs employeurs. Mais pas sans répondre à un certain nombre de garanties et de conditions.
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Ecouter :
A Strasbourg, un cuisinier sénégalais menacé d'expulsion a été défendu par son employeur et a pu être régularisé. Le reportage de Raphaëlle Schapira.


l ne s'agit pas de régulariser massivement les travailleurs sans-papiers mais d'examiner "avec une particulière diligence" certains dossiers de candidats à l'immigration. Dans une circulaire adressée aux préfets, datée du 7 janvier et rendue publique mardi, le ministère de l'Immigration fixe pour la première fois les conditions à remplir pour qu'un salarié et son employeur puissent présenter une demande de carte de séjour. La première d'entre elles : que le travailleur soit employé dans un secteur d'activité "tendu", recensé dans une liste de professions ouvertes aux ressortissants de pays tiers, c'est-à-dire hors Union européenne.

Parmi les autres garanties : que le travailleur sans-papier ait "la preuve d'un engagement ferme de l'employeur à occuper l'étranger concerné", soit un CDI, soit "à titre exceptionnel, à durée déterminée mais d'une durée supérieure à un an". L'employeur doit également être de bonne foi, une notion difficile à définir et ne pas avoir su qu'il avait embauché un sans-papier, en montrant s'ils existent les faux-papiers fournis par exemple.

Des conditions précises qui devraient permettre à certains dossiers très particuliers d'aboutir à une régularisation. Pour les autres, ceux qui ne satisferaient pas à tous les critères, les associations de défense des sans-papiers redoutent que l'examen des dossiers ne constitue de fait un nouveau recensement des personnes en situation illégale.


http://http://www.europe1.fr/informa...egularise.html