c'est Rama YADE ou YADé ?
Fadela Amara
Rachida Dati
Rama Yade
Elles ne sont toutes les trois pas à leur place
Elles sont toutes les trois à leur place
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"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
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elle se presente a montreuil
Fadela Amara définit sa postion dans ce gouvernement.
Fadela Amara : "Il est temps que la gauche assainisse ses relations avec les enfants d’immigrés"
FRANCE - 18 avril 2008 - WEB
Plébiscitée dans un récent sondage réalisé par Jeune Afrique et l’IFOP auprès de citoyens français d’origine africaine, la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville s’est entretenue avec la rédaction de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Dans cette interview, qui paraîtra le 21 avril, Fadela Amara évoque, bien entendu, son rôle et son action dans le gouvernement mais s’exprime également sur la gauche, le plan espoir banlieue, l’Algérie, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy... Le tout, avec franchise et fraîcheur.
« Je suis une femme de gauche qui entre dans un gouvernement de droite sur un sujet précis, les banlieues. » C’est ainsi que Fadela Amara définit sa position au sein du gouvernement Fillon.
Résolument tournée vers sa mission, elle estime qu’elle n’a pas le droit d’échouer, parce que « les attentes sont énormes » et que dans les banlieues, « beaucoup considèrent [qu’elle est] leur dernière chance ». Elle précise que l’objectif de son Plan Espoir Banlieues n’est pas de ramener la paix sociale dans les banlieues (« c’est trop réducteur ») mais « de faire émerger une élite dans les quartiers qui bouleverse les codes habituels. » Et annonce que « d’ici à la fin 2008, on aura les premières évaluations. »
« Si la gauche avait gagné, il n’y aurait ni Mohamed, ni Fadela au gouvernement. » La fondatrice de Ni Putes Ni Soumises, reproche à la gauche son manque de respect vis à vis des Français issus de l’immigration. Elle dénonce « les rapports de vassalisation » que les responsables politiques de gauche entretiennent avec ces derniers : « Ils acceptent volontiers que nous soyons responsables associatifs, animateurs de quartiers, à la rigueur simples conseillers municipaux, mais pas plus. »
Elle ne regrette pas d’avoir voté Ségolène Royal à la présidentielle de 2007, mais estime qu’ « il est temps que la gauche assainisse ses relations avec les enfants d’immigrés. »
« Les tests d’ADN, je maintiens que c’est dégueulasse, et même doublement dégueulasse. » Critique envers la gauche socialiste, Fadela Amara l’est aussi envers ses collègues du gouvernement et n’hésite pas à afficher ses différences et ses convictions. Si le concept d’immigration choisie ne la gêne pas (« l’immigration a toujours été choisie »), elle ne croit pas « du tout » à la politique des quotas de Brice Hortefeux. Elle déclare en outre ne pas partager les idées de sa ministre de tutelle, Christine Boutin.
Quant à ses « sœurs » du gouvernement, elle « les respecte » mais ne rate pas une occasion de marquer sa distance avec Rachida Dati (« sa position est clairement celle du gouvernement »). Et même si sa fonction impose une certaine obligation de réserve, cela ne l’empêche pas de parler aux gens comme elle l’entend. Elle considère d’ailleurs qu’« utiliser le verlan dans un conseil des ministre est un acte politique ».
« Il a le courage de ses convictions. » La secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville apprécie le courage politique de Nicolas Sarkozy et juge que « sur la diversité et l’insertion, il faut un sans faute ». Elle souligne aussi que ce dernier « apparaît aujourd’hui comme l’un des meilleurs garants d’une réelle insertion des jeunes des quartiers, et particulièrement de ceux qui sont d’origine étrangère ».
« Je pense en français et j’ai la fierté des Algériens. » Interrogée sur l’Algérie, le pays de ses parents, Fadela Amara se définit comme « Française d’origine algérienne » et témoigne de son « besoin de savoir ce qui s’est passé pendant la colonisation de l’Algérie. » Sans pour autant se prononcer en faveur de la repentance, elle souhaite que la France reconnaisse qu’en Algérie des exactions ont été commises.
Source : jeuneafrique.com
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King