On se souvient tous de l’année 1997, lorsqu’il s’est fait héros de la lutte anti-FN.
En rendant visite à Le Pen au Bourget, je pense qu’il joue la carte de la provocation après avoir été lynché par les médias et exclus par le système, lorsqu'il a tenu des propos antisémites.
L’idée d’une telle rencontre selon lui, c’est qu’il a voulut se faire une opinion par lui-même loin de toutes diabolisations (politiques, médias, et citoyens).
L’humoriste dit qu’en tant que citoyen épris de liberté et d’ouverture aux autres, ses convictions, sa quête du dialogue et de la compréhension des autres avec qui il ne partage pas forcément les mêmes idées, le poussent à les écouter et à ne les juger que sur la base d’arguments au lieu de céder à la tentation de la facilité qui consisterait à les diaboliser, lui qui, mieux que quiconque connaît les conséquences de la diabolisation.