Voici la traduction du post de Khabou Tiréra :
Bonjour chers parents !
Chers parents, je vous remercie d’avoir engagé cette réflexion. Aujourd’hui, ce problème ne touche pas qu’à votre ville. Nombre d’endroits du pays soninké n’accordent plus d’importance à l’agriculture. On impute souvent la responsabilité de cet abandon de l’agriculture à la rareté de la pluie. Mais, à mon avis, nous qui vivons à l’extérieur, nous avons une grande part de responsabilité dans cette situation. Cela, parce que nous achetons du riz, du baril d’huile, de l’arachide pour les mettre dans le grenier.
Pour me résumer, tout ce dont l’absence peut faire sombrer l’individu dans la misère, nous avons décidé de le prendre en charge. En conséquence, nous avons montré à la jeunesse qu’aller à l’extérieur est synonyme est une nécessité. Cette attitude a favorisé le matérialisme et le piétinement de la quête de la science. Nous devons franchement penser à ceux qui doivent assurer demain la relève dans nos contrées.
Je ne fais que traduire, sans changer mot de son raisonnement. Cheikhna, pour soninkara