Malheureusement, nous n'avons pas le sens de l'investissement et de la production en masse.Posté par mamadou   kissima diabira
L'agriculture que les Soninké connaissent depuis la nuit des temps, c'est celle qui consiste à remplir le grenier en attendant le prochain hivernage. Aujourd'hui, beaucoup de choses ont évolué. Certains ne labourent même plus leurs champs, car, ils se disent qu'avec la rareté de la pluie, les récoltes sont mauvaises, alors pourquoi se fatiguer durant des mois pour rien. Et ceux-là préfèrent acheter le mil, le maïs, même le mil pour le Sombi ... du coup, la dépense quotidienne (D.Q.) grimpe, grimpe, grimpe ... Et c'est aux "Francinkos" d'assurer.
Et pourtant, DIEU sait que les domaines pour investir au bled ne manquent pas, outre l'agriculture. Toute cette manne financière qui entre au pays et destinée à la consommation n'est pas utilisée à bon escient.
Je crois que l'initiative doit venir d'ici (de France) où les associations villageoises doivent s'intéresser aux transferts d'argent. A defaut, unifier les fax pour utiliser les intérêts pour investir dans des domaines liés à la consommatin où ce sont les Baol-Baols qui tiennent les rennes.