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Discussion: Les histoires des Soninkés qui nous instruisent!

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  1. 10/07/2007, 21h52 #1
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
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    Par défaut Les histoires des Soninkés qui nous instruisent!

    Bonsoir

    Je vous mets ce récit tiré de la page 11 du mémoire de Kissima Diagana intitulé : Approche du système traditionnel de mariage en milieu soninké, Université de Nouakchott, 1990-1991. Le récit est très instructif et nous montre pourquoi certains interdits sont encore d'actualité et là où la jalousie des coépouses peut nous mener. Il met aussi en relief la parenté à plaisentéries entre les Diagana et les Diakhité. Je pense que les Camara et les Cissés, entre autres, nous diront, dans ce thread, ce qui est à l'origine de leurs plaisentéries, car tout s'explique et tout a une origine dans dans le milieu soninké. En attendant, je vous laisse lire ce récit.

    « Autrefois, deux femmes Baalunko (Diagana) vivaient dans une entente mutuelle alors qu’elles étaient des coépouses. La première possédait une autruche qui donnait des œufs d’or, la seconde une cucurbitacée aux fruits d’or. Cette plante avait poussé à travers l’ouverture d’un morceau de canaris emprunté à la première femme. Le canari servait presque de collier au tronc. Un jour, la deuxième femme déposa ses parures à l’entrée de la « salle de bain » pour se baigner. A sa sortie, elle constata que l’autruche de sa coépouse avait avalé ses parures. Furieuse, elle réclama ses bijoux et exigea que l’autruche soit égorgée à cet effet. Elle refusa du coup tout compromis qui épargnerait l’oiseau-coureur. Quant à la première femme, la propriétaire de l’autruche, constatant que sa coépouse cherchait à la ruiner, elle dut consentir, mais réclama à son tour que son morceau de canaris lui soit restitué intact. Ce qui supposait que la cucurbitacée devait être abattue. Le scandale prit une envergure telle qu’on ne pouvait trouver d’autre solution que de sacrifier l’animal et le végétal afin de restituer à chacune des deux femmes son dû. A l’issue de cette alternative une rixe ensanglantée opposa deux partis engagés par les familles respectives des deux femmes Baalunko.

    Intervenant à leur tour pour clamer les esprits et faire cesser la querelle, les Kabalaanko (Diakhité-Kaba) perdirent quatre-vingt-dix-neuf de leurs. Confus et peinés, les Baalunko proposèrent aux Kabalaanko d’évaluer la diyya, c’est-à-dire le dédommagement des vies des quatre-vingt-dix-neuf. Mais les Kabalaanko auraient rétorqué qu’il était impossible de réclamer une diyya, car elle allait coûter trop chère, mais qu’à défaut ils se contenteraient de pactiser avec les Baalunko d’un pacte qui ferait que désormais ces derniers devront se considérer comme redevables de services à leur endroit.

    Ce qui explique sans doute que les rapports entre Baalunko et Kabaalanko s’atténuent par des plaisanteries. Le jonŋu, pacte par le sang, interdit ensuite le mariage entre les vierges, sans doute pour éviter que les uns et les autres ne continuent à se voir le sang. Seul le mariage avec les non-vierges était attesté et permis »

    Bien à tout le monde.
    Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 23/02/2012 à 12h44
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  2. 10/07/2007, 23h28 #2
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    Citation Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE Voir le message
    Bonsoir

    Je vous mets ce récit tiré à la page 11 du mémoire de Kissima Diagana intitulé : Approche du système traditionnel de mariage en milieu soninké, Université de Nouakchott, 1990-1991. Le récit est trés instructif et nous montre pourquoi certains interdits sont encore d'actualité et là où la jalousie des coépouses peut nous mener. Il met aussi en relief la parenté à plaisentéries entre les Diagana et les Diakhité. Je pense que les Camara et les Cissés, entre autres, nous diront, dans ce thread, ce qui est à l'origine de leurs plaisentéries, car tout s'explique et tout a une origine dans dans le milieu soninké. En attendant, je vous laisse lire ce récit.

    « Autrefois, deux femmes Baalunko (Diagana) vivaient dans une entente mutuelle alors qu’elles étaient des coépouses. La première possédait une autruche qui donnait des œufs d’or, la seconde une cucurbitacée aux fruits d’or. Cette plante avait poussé à travers l’ouverture d’un morceau de canaris emprunté à la première femme. Le canari servait presque de collier au tronc. Un jour, la deuxième femme déposa ses parures à l’entrée de la « salle de bain » pour se baigner. A sa sortie, elle constata que l’autruche de sa coépouse avait avalé ses parures. Furieuse, elle réclama ses bijoux et exigea que l’autruche soit égorgée à cet effet. Elle refusa du coup tout compromis qui épargnerait l’oiseau-coureur. Quant à la première femme, la propriétaire de l’autruche, constatant que sa coépouse cherchait à la ruiner, elle dut consentir, mais réclama à son tour que son morceau de canaris lui soit restitué intact. Ce qui supposait que la cucurbitacée devait être abattue. Le scandale prit une envergure telle qu’on ne pouvait trouver d’autre solution que de sacrifier l’animal et le végétal afin de restituer à chacune des deux femmes son dû. A l’issue de cette alternative une rixe ensanglantée opposa deux partis engagés par les familles respectives des deux femmes Baalunko.

    Intervenant à leur tour pour clamer les esprits et faire cesser la querelle, les Kabalaanko (Diakhité-Kaba) perdirent quatre-vingt-dix-neuf de leurs. Confus et peinés, les Baalunko proposèrent aux Kabalaanko d’évaluer la diyya, c’est-à-dire le dédommagement des vies des quatre-vingt-dix-neuf. Mais les Kabalaanko auraient rétorqué qu’il était impossible de réclamer une diyya, car elle allait coûter trop chère, mais qu’à défaut ils se contenteraient de pactiser avec les Baalunko d’un pacte qui ferait que désormais ces derniers devront se considérer comme redevables de services à leur endroit.

    Ce qui explique sans doute que les rapports entre Baalunko et Kabaalanko s’atténuent par des plaisanteries. Le jonŋu, pacte par le sang, interdit ensuite le mariage entre les vierges, sans doute pour éviter que les uns et les autres ne continuent à se voir le sang. Seul le mariage avec les non-vierges était attesté et permis »

    Bien à tout le monde.
    Chaque jonŋu a son histoire, je dirai même sa légende. Même si l'histoire n'est pas très rationelle dès fois, les interdits demeurent et sont scrupuleusement appliqués de part et d'autre. J'ai entendu des histoires similaires expliquant notamment pourquoi les Gajaagankos et les Haïrankos sont devenus des cousins à plaisanterie. Je vais la trouver et la posterai ici insha ALLAH!
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  3. 10/07/2007, 23h36 #3
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    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Chaque jonŋu a son histoire, je dirai même sa légende. Même si l'histoire n'est pas très rationelle dès fois, les interdits demeurent et sont scrupuleusement appliqués de part et d'autre. J'ai entendu des histoires similaires expliquant notamment pourquoi les Gajaagankos et les Haïrankos sont devenus des cousins à plaisanterie. Je vais la trouver et la posterai ici insha ALLAH!

    Oui Fodyé, il est clair que l'histoire que je viens de poster et tant d'autres ne répondent trés souvent pas à la logique cartésienne, quand bien même la société y accorde foi. Ce qu'il faut surtout retenir, à mon humble sens, c'est ce côté instructif et légendaire, car chaque peuple a en quelque sorte ses légendes qui égayent et charment son public, même si au fond cela n'a rien de vraisemblable. A ce titre, nous espérons lire d'autres et d'autres légendes soninkés de cette nature. Bonne recherche à tout le monde.
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  4. 11/07/2007, 00h18 #4
    Fodyé Cissé
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    L'intitulé de ce thread étant : Les Histoires des Soninké qui nous instruisent, je partage cette histoire, censée être celle de la province Soninké : Haïré.

    Elle m'a été transmise par Siabou Camara qui la détient d'une voix orale.

    Elle est disponible sur le site de Waounde.com : Portail de la Ville de Waoundé - Haïré : la province Soninké
    _____________________________


    Haïré, la province Soninké

    Haïré est une province de Soninkara située entre le Nord-Est du l'actuel Sénégal et le Sud de l'actuelle Mauritanie. Bien avant la colonisation de l'Afrique par les européens, depuis l'Empire Soninké du Wagadu (Empire du Ghana), les villages Soninké étaient organisés et subdivisés en Province. Waoundé fait partie de cette province Soninké de Haïré. D'autres provinces Soninké existent également, comme le Gajaga, le Guidimaxa, le Diafounou, le Xaniaga, le Jombuxu, etc.


    Avec la participation de Siaïbou Camara ( Propos recueillis et retranscrits par Siaïbou Camara)


    Les fondateurs des villages de cette province viennent pour la plupart de la province du Guidimakha qui est une autre province Soninké. Les 4 villages qui composaient à l’origine la province de Haïré sont : Waoundé (appelé Biraula), Goumal (Makhana), Dembankani (Benila) et Yérouma (Sandiara). Birau Moussa, Makha Moussa, Beni Moussa et Sandiara sont de même père et ils se sont dispersés pour créer ces différents villages où chacun a fondé sa propre famille.



    D’autres villages de Haïré doivent leur création à des villages de la même province de Haïré à l’instar de Toulèl qui a été fondé par des personnes originaires de Goumal, Wompou par des gens de Yérouma, etc…
    D’autres villages actuellement dans la province de Haïré ont été fondé par des Soninké qui sont venus de la province du Gadiaga. Il s’agit des village comme Hadoubéré.



    Les principaux villages qui composent aujourd’hui la province de Haïré sont : Goumal, Toulèl, Waoundé, Hadoubéré, Yérouma, Wompou et Dembankani. Dembankani est le dernier village de Haïré frontalier avec la province du Gadiaga. Les deux provinces sont séparées au niveau de Dembankani par le bras du fleuve dénommé « N’diorolé xoolé ». C’est de ce bras du fleuve que serait né le cousinage à plaisanterie qui existe, aujourd’hui, entre les gens originaires de Haïré et ceux de Gadiaga. Il eut dans ce lieu de rudes batailles sanglantes entre villages de Gadiaga et ceux de Haïré. La paix qui fut scellé dans ce lieu de « N’diorolé xoolé » donna naissance à ce cousinage à plaisanterie.



    Ce sont les Soumaré qui occupent la chefferie dans les principaux villages de Haïré. Les Cissé sont les marabouts à Dembankani, à Yérouma et à Waoundé, les Diakhaté à Wompou et les Sakho à Goumal. Les Siby occupent le rôle de « Mangu », rôle de médiateur et de juge, ainsi que d’attaché de protocole du chef de village ( « Débé goumé »).



    Les « Mangu » ont une longue histoire qui est étroitement liée à celle des Soumaré de Haïré. Les anciens racontent l’histoire des « Mangu » de Haïré dans le récit suivant (1) :

    "

    Les « Mangu » étaient des chasseurs et ils ne vivaient pratiquement que de la chasse. Ces guerriers chasseurs avaient l’habitude, à la fin de chaque chasse, d’arranger une lutte interne sans merci qui doit désigner les bénéficiaires des proies chassées par le groupe ; ces bénéficiaires sont en principe les survivants des combats. Ces combats post-chasse étaient organisés dans un endroit appelé « Daakha ». Un jour, en rentrant de chasse au « Daakha », ils constatèrent qu’ils n’avaient pas assez de proies chassées et décidèrent de retourner à nouveau chasser dans la brousse en laissant les proies déjà obtenues ainsi que leurs affaires à leur lieu de rencontre habituel : le « Daakha ». Après leur départ, quelqu’un passa derrière eux et partagea équitablement le butin qu’ils avaient chassé entre les affaires de chaque chasseur avant de disparaître. A leur retour, les chasseurs furent surpris de constater qu’un intrus avait pénétré dans leur « Daakha », mais le partage équitable que cet intrus avait fait convenait à tout le monde et tout le monde se contenta de sa part. Ce jour-là, il n’y eut pas de combat interne pour se départager les proies chassées. Au second jour, le même scénario se produisit et les chasseurs qui trouvèrent cela curieux décidèrent d’en aviser le chef des « Mangu » de ce phénomène. Ce dernier les ordonna de faire un piège pour capturer cet intrus qui s’immisçait dans leurs affaires.

    Les chasseurs mirent en place un piège qui consista à déposer de la viande dans leur « Daakha » et de se cacher dans les buissons et d’attendre que l’intrus se présente avant de le capturer. Leur piège fonctionna, puisque l’intrus se fit capturer.

    Après plusieurs jours de captivité, le mystérieux prisonnier ne prononça pas un mot ; en outre, il ne buvait et ne mangeait rien. Les « Mangu » décidèrent de le marier à une vierge, en espérant qu’il parlera. Après son mariage, il fut aussi difficile de lui faire dire un mot jusqu’au jour où il décida de partir. Ce jour-là, il s’adressa à son beau-père, le chef des « Mangu » pour lui signifier qu’il désirait s’adresser à tous les « Mangu ». Le Chef des « Mangu » convoqua alors tous les « Mangu » devant l’étranger. Il s’adressa à eux en leur expliquant qu’il n’était pas un humain et qu’il faisait ce partage entre les chasseurs car il ne pouvait pas supporter qu’ils s’entretuent tous les jours juste pour se partager le butin de la chasse de la journée. Sa dernière recommandation était que sa femme était enceinte et qu’elle accouchera d’un garçon qu’ils devraient appeler « SELIBINT ». Une fois ce garçon grandira, ils devraient le nommer chef en lui mettant sur la tête le bonnet royal ; les « Mangu » deviendraient auprès de « SELIBINT », des juges, des médiateurs, des messagers et même des facilitateurs. Après cette dernière parole, l’étranger disparut sans laisser de traces.

    C’est alors que « Selibint » porta le nom de Soumaré et que ses oncles et cousins les « Mangu » devinrent ses messagers et médiateurs.

    "

    Arbre généalogique de la descendance de Selibint :


    Selibint mis au monde Bouli Selibint, Berme Koli, Bessere Koli et Boukare Ngande.
    Boukare Ngande est le père de Hoore Boukare et ce dernier est le géniteur de Silman Kola. Silman Kola est lui-même père de deux garçons : Dalla Silman et Bana Silman. C’est de Dalla Silman que descend Moussa Dalla Silman qui est l’ancêtre des Soumaré de Haïré et avec ses fils Birau Moussa (de Waoundé), Makha Moussa (de Goumal) et Béni Moussa (de Dembankane). Birau et Béni sont de même mère : Khoumba Seydi Yaffa ; Makha serait leur demi-frère.
    Bana Silman, de son côté serait le père wutuman Bana et de Omar Bana qui serait l’ancêtre des Soumaré du Gadiaga (Laani, Balou, …) sauf ceux de Yélingara qui seraient originaires de Waoundé.



    (1) : Cette histoire est une légende ("xisa en Soninké"), racontée généralement par les "geseru" (griots) et les anciens qui la détiennent par la tradition orale.
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  5. 11/07/2007, 00h22 #5
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    Concernant le cousinage à plaisanterie entre les Gajaaganko et les Haïranko, du même texte, on peut lire :
    "
    ...Dembankani est le dernier village de Haïré frontalier avec la province du Gadiaga. Les deux provinces sont séparées au niveau de Dembankani par le bras du fleuve dénommé « N’diorolé xoolé ». C’est de ce bras du fleuve que serait né le cousinage à plaisanterie qui existe, aujourd’hui, entre les gens originaires de Haïré et ceux de Gadiaga. Il eut dans ce lieu de rudes batailles sanglantes entre villages de Gadiaga et ceux de Haïré. La paix qui fut scellé dans ce lieu de « N’diorolé xoolé » donna naissance à ce cousinage à plaisanterie...
    "
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