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  • La Dépigmentation ou la beauté dangeureuse

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Discussion: La Dépigmentation ou la beauté dangeureuse

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  1. 24/08/2008, 00h46 #1
    Habibatou
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    Par défaut La Dépigmentation ou la beauté dangeureuse

    African Global News: Samedi 23 Aoû 2008


    Sénégal | La dépigmentation ou la beauté dangereuse

    Toute blanche, blanche par endroit, peau tigrée, peau à deux tons, la majorité des femmes sénégalaises ne ressemble plus à la noirceur d’ébène tant chantée par Léopold Sédar Senghor. Malgré, les problèmes de santé que pose la dépigmentation, elle continue de séduire les femmes sénégalaises. Jadis, limitée aux « femmes mûres » et femmes mariées, cette pratique touche maintenant les femmes de tous âges et de toutes les couches sociales. Le phénomène évolue avec son lot de conséquences économiques et sanitaires sous l’œil indifférent des pouvoirs publics.
    C’est à se demander si les femmes sénégalaises se sentent bien dans leur peau. Des femmes analphabètes aux femmes lettrées, toutes semblent ne pas pouvoir résister au désir de changer de couleur de peau. On assiste à une sorte de « démocratisation » du phénomène de dépigmentation. Complexe d’infériorité, effet de mode, choix esthétique, quelque soit la justification, la dépigmentation reste un phénomène de société difficile à extirper du subconscient de nos femmes. Les coûts sont énormes et les conséquences dramatiques. La dépigmentation ou « khessal » en wolof est un véritable drame social et pose un problème de santé publique. Chaque année, son coût est estimé à plus de 5 milliards de FCFa. Un marché très lucratif pour les fabricants de produits cosmétiques qui ont une forte part de marché en Afrique. Quelque que soit l’éloge fait sur leurs supposées vertus, ces mélanges chimiques sont spécialement conçus pour agresser la mélanine qui protége la peau contre les rayons X. « Skin light », « top gel », « Sivo-clair », « Niouma » etc., cette palette de produits cosmétiques éclaircissants tant prisés par les femmes entre dans le registre des produits dangereux. Ils sont la cause de plusieurs maladies dermatologiques qui sont plus fréquents chez les femmes de 15 à 70 ans. En fait, la dépigmentation est très répandue et touche toutes les couches sociales. Selon une enquête réalisée en 1999 par l’Institut d’hygiène sociale (IHS) de Dakar, « la dépigmentation cosmétique apparaît plus fréquente chez les Dakaroises âgées de vingt à quarante ans, chez les femmes mariées ou faisant état d’un compagnon, chez les femmes ayant un niveau de scolarisation primaire, une activité professionnelle comportant un contact avec une clientèle, et chez celles qui disposent de certains biens de consommation (télévision, téléphone, automobile). » Les données de la même source révèlent que « 67% des femmes sénégalaises en milieu urbain se livrent à cette pratique » désastreuse pour leur santé. Elle est aussi présente dans les campagnes, malgré la rudesse de la vie. Même si la plupart par des femmes ont un penchant pour le « Léraal » qui consiste à donner un peu de clarté à la peau, le résultat reste alarmant. Devant cette course effrénée pour la beauté les femmes sénégalaises hypothèquent dangereusement leur santé.
    Les risques pour la santé
    Prés de 80% des Sénégalais souffrent de problèmes dermatologiques qui représentent 52% des motifs de consultation. Ces cocktails chimiques font des dégâts, la moindre agression cutanée est susceptible d’entraîner des taches ou des plaques verdâtres sur la peau, qui donnent l’impression d’une moisissure. Chez les femmes qui s’y adonnent, on remarque des vergetures sur le visage ou des dermatoses dues aux rayons solaires qui ont un impact sur la peau dépourvue de ses défenses naturelles. Les substances chimiques qui entraînent la dépigmentation de la peau sont nocives. C’est le cas des corticoïdes qui sont des anti-inflammatoires. Leur utilisation excessive peut causer le diabète et l’hypertension artérielle. Pour les femmes enceintes, elle pose un danger permanant sur santé de la mère et celle de l’enfant. L’hydroquinone est un anti-septique utilisé pour son agressivité sur la mélanine. Alors que le seuil de tolérance à l’hydroquinone est de l’ordre de 2%, les produits sur les étale contiennent un taux de 15%.Un taux formellement interdit par les normes sanitaires dans la plupart des pays d’Europe. Autre produit, autre poison : la cortisone est un anti-allergique et un anti-inflammatoire qui provoque le vieillissement prématuré de la peau. Le quinocore, l’eau de javel ou les sels de mercure sont d’autres substances également utilisées par les femmes à des fins de dépigmentation. Des substances dont la combinaison est souvent dangereuse et pouvant entraîner un cancer de la peau ou des leucémies (cancer du sang). Au Sénégal comme partout ailleurs en Afrique, les vendeurs de ces produits dépigmentant ne disposent d’aucune connaissance en dermatologie. Pire, ils ignorent parfaitement leur composition chimique.
    Devant l’ampleur de ce fléau, les pouvoirs publics observent une omerta totale et semblent ignorer l’étendue des conséquences sociales qu’il engendre. Le décret 79-231 du 9 mars 1979 qui interdit la pratique du « khessal » aux élèves des établissements d’enseignement élémentaire, moyen et secondaire, sous peine d’exclusion temporaire ou définitive reste sans effet. Face aux taux de prévalence actuel, des dispositions juridiques sont nécessaires pour endiguer le phénomène. Au rythme où vont les choses, la femme noire à la couleur café risque d’être une denrée rare.

    Auteur: Baye Makébé Sarr




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  2. 24/08/2008, 11h11 #2
    Fatoo_laNoirte
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    hélas ce problème va au-delà des frontière sénégalaise....même ici en France des femmes ont recours à ce genre de produit.

    Ce qui me surprend c'est que des jeunes femmes de ma génération utilise des produits éclaircissant, on pourrait ce dire qu'en Afrique elles n'ont pas accès à toutes l'information mais ici, en occident, ce n'est pas pareil...

    Léopold Seghor serait bien déçu du teint plus si ébène que ça des femmes noirs de son continent...heureusement qu'il reste encore des noires ébènes et "fier de l'être"
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  3. 24/08/2008, 11h51 #3
    makalou
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    Citation Posté par Fatoo_laNoirte Voir le message
    hélas ce problème va au-delà des frontière sénégalaise....même ici en France des femmes ont recours à ce genre de produit.

    Ce qui me surprend c'est que des jeunes femmes de ma génération utilise des produits éclaircissant, on pourrait ce dire qu'en Afrique elles n'ont pas accès à toutes l'information mais ici, en occident, ce n'est pas pareil...

    Léopold Seghor serait bien déçu du teint plus si ébène que ça des femmes noirs de son continent...heureusement qu'il reste encore des noires ébènes et "fier de l'être"

    Salam
    Si le noir d'èbène le fascinait autant, il n'aurait pas pris "une blanche d'èbène". De surccroît venir finir sa vie au milieu des "blancs d'èbène normands". De façon ou d'une autre, il a lui aussi eu cette fascination envers la couleur blanche.
    Miss fatoo, N'est ce pas ?
    C'est vrai qu'avant c'était un semblant de mythe mais aujourd'hui surtout pour la nouvelle génération consciente, c'est une pratique tout à fait injustifiée et dangereuse.
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  4. 24/08/2008, 12h34 #4
    kiitee
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    Bonjour!

    Toute personne de race noir qui se dépigmente la peau est un grand complexé,car on ne choisit pas sa couleur de peau,ni ses parent biologique ,ni son lieu de naissance.
    Il serait vraiment temps que nous soyons fière de notre couleur de peau afin de mieux revendiquer notre identité culturelle.
    Tout est devenu imitation sans ce soucier de solution préalable,nous devons apprendre a puiser chez l'autre que ce qui nous est utile à notre dévelloppement,si cela n'est pas nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noir.
    Aujourd'hui il y a beaucoup d'africain qui n'ont plus de repère pour s'orienter,tous leurs actes sont mimés sur l'occident ou l'amérique.
    Pour dire que la dépigmentation doit-etre combattue avec beaucoup d'énergie par le biais de la religion et l'éducation.
    Toujours est-il qu'il appartient au autorité,au homme de DIEU,d'apprendre au jeune noir à s'aimer tels qui sont,de façon à eviter cette grande crise d'identité,il convient en tout cas de ne pas se laisser influencer par un sentiment d'infériorité qui n'a aucune raison d'etre.
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    ‎"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
    On peut cacher " tout le Temps " une partie de la Vérité
    On peut cacher " toute la Vérité " une partie du Temps
    Mais on ne peut pas cacher " tout le Temps " " toute la Vérité "
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  5. 24/08/2008, 14h56 #5
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    Par défaut Quand le noir devient blanc

    Au commencement, il y avait en Afrique Noire, des femmes au teint couleur de café grillé, des femmes couleur banane d'or, des femmes couleur terre des rizières. Aujourd'hui, lorsqu'on se promène dans la plupart des villes africaines, on remarque que les femmes au teint noir sont en voie de disparition.

    La majeure partie de nos sœurs pratiquant la dépigmentation de la peau communément appelée "tchatcho" au Mali ; « bojou » au Bénin, « xeesal » au Sénégal et « kobwakana » ou « kopakola » dans les deux Congo. Il n'est donc pas étonnant de rencontrer des femmes à deux ou trois couleurs de peau. Les plus malchanceuses se retrouvent avec un visage brûlé au second degré, des tâches et points noirs sur le corps, des vergetures sur les seins, poitrine et cuisses... Les motivations sociologiques profondes qui sous-tendent un tel phénomène, les multiples conséquences socioculturelles, économiques et surtout cliniques sont autant de prétextes qui ralentissent souvent la lutte contre la pratique de dépigmentation.

    L'ampleur de ce nouveau phénomène de société nous a poussés à nous intéresser à la question.

    Le phénomène de dépigmentation de la peau est apparu en Afrique à la fin des années 60. L'éclaircissement de la peau par différents procédés est pratiqué dans plusieurs régions d'Afrique, mais les principaux pays touchés par ce phénomène sont le Togo, le Sénégal, le Mali, le Congo (où beaucoup d'hommes s'éclaircissent la peau également) et l'Afrique du Sud.

    Il semblerait que près de 90% des femmes qui utilisent des produits éclaircissants le font pour un ordre esthétique. Plusieurs personnes invoquent le fait que si les femmes s'éclaircissent la peau c'est pour l'unique raison que les femmes sont persuadées que les hommes préfèrent les femmes claires, un peu comme on avait l'habitude d'entendre que les hommes préfèrent les blondes.





    Pourquoi ce choix ?
    Le choix de recourir à la dépigmentation par les femmes africaines n'est pas un choix libre. Car ces femmes subissent une forte influence. Si ce ne sont pas les amies, c'est le conjoint qui les poussent à acheter le premier tube.

    L'étude réalisée par l'Institut d'hygiène sociale (IHS) de la Médina au Sénégal remarque, en effet, que les femmes qui s'adonnent à la dépigmentation sont encouragées dans 74 % des cas par leurs amies qui « avaient une opinion favorable » au moment où 30% des conjoints ne manquent pas de se faire remarquer dans les rangs des personnes qui poussent à la pratique du « xessal ».

    Toujours concernant les motivations, la principale motivation des femmes est d'ordre purement esthétique avec 89 % des cas ». Certaines femmes (qui représentent 11 % des cas) avaient recours à cette pratique dans un but thérapeutique ». 41 % des femmes étaient souvent guidées par « un suivi de la mode ainsi que (par) l'imitation des relations ». Un événement social comme le baptême ou le mariage « est souvent un facteur déclenchant (dans) 18 % des cas ». Dr Ly renseigne aussi que "certaines femmes semblent également utiliser ces produits pour soigner des dermatoses comme l'acné".

    La responsabilité des hommes
    Au Bénin, (surtout à Cotonou), ce sont les hommes qui tacitement ou directement encouragent le « bojou ». Certains le financent même, car ils veulent des femmes claires. C'est le cas d'un époux qui a commencé par faire la fugue. L'épouse qui cherche à savoir ce qui attire son homme à l'extérieur en dépit des soins qu'elle lui apporte, s'est retrouvée en face de la réponse suivante : « Vas faire « bojou » toi aussi, si tu veux que je reste à la maison ». C'est un constat.


    Si la peau humaine possède ces qualités universellement reconnues, l'on se pose la question de savoir pourquoi de nos jours, des individus désirent-ils à la modifier au risque de rompre cet équilibre naturel si indispensable ?


    Les procédés

    Selon Madame Banga, Esthéticienne Cosméticienne au centre de formation en Esthétique Elysée Marbeuf de Yaoundé au Cameroun, plusieurs procédés sont utilisés pour s'éclaircir la peau : du bricolage aux méthodes les plus raffinées. Généralement, les femmes et de plus en plus les hommes, se rabattent sur les produits bon marché compte tenu du faible revenu des habitants. Ces produits qui n'ont pas la même composition et les mêmes effets que les produits originaux imités occupent une place non négligeable dans les activités économiques.

    Les utilisatrices se procurent ces produits sur les marchés où ils circulent sans aucun contrôle et sont proposés par des revendeurs dépourvus de toute compétence officinale.

    Les cosmétiques utilisés contiennent des corticoïdes (anti-inflammatoire), hydroquinone (antiseptique) détournés des circuits pharmaceutiques officiels, des crèmes éclaircissantes importées par divers réseaux parallèles, à la composition rarement précisée, et des préparations artisanales confectionnées sur place par mélanges comprenant plusieurs ingrédients (eau de javel, sels de mercure, etc.).

    Les utilisatrices recourent souvent à plusieurs produits et en changent dans le temps.

    En réalité, ce sont des produits à la qualité douteuse. Ils proviennent généralement d'Asie du Sud-Est, du Nigeria d'Afrique du Sud et d'Europe. Leur composition chimique, aux dires des esthéticiennes ne respectent pas les normes. L'hydroquinone - substance qui colorie la peau - est supérieure au seuil tolérable de 2 %.
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    Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
    regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
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  6. 24/08/2008, 15h23 #6
    miss ében
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    Ce qui m'agace par dessus tout c'est que dans nos chaines à la télé pas une page publicitaire ne passe sans qu'on est affaire à ce genre de propagande, vu les degâts sanitaires que ce genres de créme peuvent engendrer je ne comprend pas pourquoi ces publicités sont encore diffusés, c'est plutot le contraire qui devrait se produire en sensibilisant la population complétement aveuglé par ce phénoméne de mode du danger qu'il entraine.
    Pour rien au monde je ne troquerai mon teint ébene pour denigrer ce que je suis et vouloir ressenbler à quelqu'un que je ne serai jamais .

    PEACE
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    Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir pas se nouer l'autre bout autour du cou.

    Frederick Douglass
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  7. 24/08/2008, 15h38 #7
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    si une femme se decolore la peau s est aussi a cause des certains homme je ne dit qu ils sont tous les meme mais beaucoup veulent une femme clair pour illuminé le foyer d aprés ce qu ils disent ,et ya aussi l entourage qui aiment taquiné en lançant des vannerie du genre hé toi tu est trop noir ma fille va mettre un peu de tchatcho pour trouvé un mari et c est vraiment dommage car elle perdent toute leur beauté.
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    LA LANGUE QUI FOURCHE FAIT PLUS DE MAL QUE LE PIED QUI TREBUCHE
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  8. 24/08/2008, 15h39 #8
    Malya92
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    Au commencement, il y avait en Afrique Noire, des femmes au teint couleur de café grillé, des femmes couleur banane d'or, des femmes couleur terre des rizières. Aujourd'hui, lorsqu'on se promène dans la plupart des villes africaines, on remarque que les femmes au teint noir sont en voie de disparition.

    La majeure partie de nos sœurs pratiquant la dépigmentation de la peau communément appelée "tchatcho" au Mali ; « bojou » au Bénin, « xeesal » au Sénégal et « kobwakana » ou « kopakola » dans les deux Congo. Il n'est donc pas étonnant de rencontrer des femmes à deux ou trois couleurs de peau. Les plus malchanceuses se retrouvent avec un visage brûlé au second degré, des tâches et points noirs sur le corps, des vergetures sur les seins, poitrine et cuisses... Les motivations sociologiques profondes qui sous-tendent un tel phénomène, les multiples conséquences socioculturelles, économiques et surtout cliniques sont autant de prétextes qui ralentissent souvent la lutte contre la pratique de dépigmentation.

    L'ampleur de ce nouveau phénomène de société nous a poussés à nous intéresser à la question.

    Le phénomène de dépigmentation de la peau est apparu en Afrique à la fin des années 60. L'éclaircissement de la peau par différents procédés est pratiqué dans plusieurs régions d'Afrique, mais les principaux pays touchés par ce phénomène sont le Togo, le Sénégal, le Mali, le Congo (où beaucoup d'hommes s'éclaircissent la peau également) et l'Afrique du Sud.

    Il semblerait que près de 90% des femmes qui utilisent des produits éclaircissants le font pour un ordre esthétique. Plusieurs personnes invoquent le fait que si les femmes s'éclaircissent la peau c'est pour l'unique raison que les femmes sont persuadées que les hommes préfèrent les femmes claires, un peu comme on avait l'habitude d'entendre que les hommes préfèrent les blondes.





    Pourquoi ce choix ?
    Le choix de recourir à la dépigmentation par les femmes africaines n'est pas un choix libre. Car ces femmes subissent une forte influence. Si ce ne sont pas les amies, c'est le conjoint qui les poussent à acheter le premier tube.

    L'étude réalisée par l'Institut d'hygiène sociale (IHS) de la Médina au Sénégal remarque, en effet, que les femmes qui s'adonnent à la dépigmentation sont encouragées dans 74 % des cas par leurs amies qui « avaient une opinion favorable » au moment où 30% des conjoints ne manquent pas de se faire remarquer dans les rangs des personnes qui poussent à la pratique du « xessal ».

    Toujours concernant les motivations, la principale motivation des femmes est d'ordre purement esthétique avec 89 % des cas ». Certaines femmes (qui représentent 11 % des cas) avaient recours à cette pratique dans un but thérapeutique ». 41 % des femmes étaient souvent guidées par « un suivi de la mode ainsi que (par) l'imitation des relations ». Un événement social comme le baptême ou le mariage « est souvent un facteur déclenchant (dans) 18 % des cas ». Dr Ly renseigne aussi que "certaines femmes semblent également utiliser ces produits pour soigner des dermatoses comme l'acné".

    La responsabilité des hommes
    Au Bénin, (surtout à Cotonou), ce sont les hommes qui tacitement ou directement encouragent le « bojou ». Certains le financent même, car ils veulent des femmes claires. C'est le cas d'un époux qui a commencé par faire la fugue. L'épouse qui cherche à savoir ce qui attire son homme à l'extérieur en dépit des soins qu'elle lui apporte, s'est retrouvée en face de la réponse suivante : « Vas faire « bojou » toi aussi, si tu veux que je reste à la maison ». C'est un constat.


    Si la peau humaine possède ces qualités universellement reconnues, l'on se pose la question de savoir pourquoi de nos jours, des individus désirent-ils à la modifier au risque de rompre cet équilibre naturel si indispensable ?


    Les procédés

    Selon Madame Banga, Esthéticienne Cosméticienne au centre de formation en Esthétique Elysée Marbeuf de Yaoundé au Cameroun, plusieurs procédés sont utilisés pour s'éclaircir la peau : du bricolage aux méthodes les plus raffinées. Généralement, les femmes et de plus en plus les hommes, se rabattent sur les produits bon marché compte tenu du faible revenu des habitants. Ces produits qui n'ont pas la même composition et les mêmes effets que les produits originaux imités occupent une place non négligeable dans les activités économiques.

    Les utilisatrices se procurent ces produits sur les marchés où ils circulent sans aucun contrôle et sont proposés par des revendeurs dépourvus de toute compétence officinale.

    Les cosmétiques utilisés contiennent des corticoïdes (anti-inflammatoire), hydroquinone (antiseptique) détournés des circuits pharmaceutiques officiels, des crèmes éclaircissantes importées par divers réseaux parallèles, à la composition rarement précisée, et des préparations artisanales confectionnées sur place par mélanges comprenant plusieurs ingrédients (eau de javel, sels de mercure, etc.).

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    En réalité, ce sont des produits à la qualité douteuse. Ils proviennent généralement d'Asie du Sud-Est, du Nigeria d'Afrique du Sud et d'Europe. Leur composition chimique, aux dires des esthéticiennes ne respectent pas les normes. L'hydroquinone - substance qui colorie la peau - est supérieure au seuil tolérable de 2 %.
    Salam,

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    La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.

    Gandhi.

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  9. 24/08/2008, 15h52 #9
    ROUMBALOVE
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    Article tiré du site 1000 et 1 Femmes
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    regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
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  10. 24/08/2008, 16h11 #10
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