Samedi dernier nous avons été invité par la radio soninké la "Voix de l'APS" afin de discuter des violences dans les cités françaises, des jeunes se retrouvant en prison ou qui meurent suite aux affrontement reglement de compte etc...
Durant cette emission nous avons donc discuter autour de ses questions.
Des brides de solutions on été présenté tel que mettre en place les système de nos villages dans nos cités avec l'organisation qui va avec.
Mais moi je reste sur ma faim, il me reste cette question existentielle : Comme dirait le soninké "doré nxahé gna taguéné" cette solution est donc bien pour les enfants (1-6 ans). Mais concretement que faire maintenant pour ceux qui ont déjà pris le chemin de la perdition ou qui sont en phase de le prendre ?
La solution serait dans un retour au source, au enseignement des bases du soninkaxu....Pour nos soeurs il est plus simple de les intéresser, les attiré au soninkaxu (par la danse, par les concours de beauté and co) mais nos frères ? La perdition dans les cités commencent par des simples jeux, des sortes des defits et finissent dans des affaires serieuse. On pourrait donc trouver des "jeux" plus attirant qui les emmenerait au soninkaxu. Mais ça encore c'est pour ceux qui sont pas encore perdu ou ceux qui sont encore "rattrapable"...mais les autres, "on" les abandonne ?
Pour moi une solution serait de deserté les cités de noirs (solutions de facilité je sais...) afin d'éloigner les fils (et filles...) des soninkos des sources de la perdition.


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Réponse avec citation
à part faire des constats et des semblants de conseil pour les jeunes à venir ? 
Faisons des propositions et arrêtons des debats infinis sans corps ni tête. Tout le monde est préoccupé par les maux qui nous entourent et chacun essaie de sa façon d'apporter une reponse. Je pense qu'en milieu on ne suit pas l'avis de nos intellectuels et c'est l'une des causes de nos difficultés. Il y a parmi nous des sociologues, des philosophes, des historiens, des scientifiques, des théoriciens. Tout ce monde doit reflechir afin de nous guider et peut-être sauver la culture soninké que nous aimons tant.
