
Lenki Kiye est un poème proposé par ALAAJI GILEENU NJAAYI à Soninkara.com
A travers ce beau poème il nous fait une comparaison des valeurs d’aujourd’hui de ceux d’antan. Comment l’argent a pris le dessus de tout et où règne l’hypocrisie la malhonnêteté, le mensonge etc… Nous perdons de jours en jours nos liens parentaux, notre solidarité, nos valeurs, notre culture, notre bonheur au profit des souffrances de ce monde où l'argent est roi.
LENKI KIYE
Kiyen kiñe futuro
N faayinden kiñe gallaqin renme
Golle lagaren ga giri do kiyen kutte
Tebullun kiñe debun kanma
A fankonda bolonŋu sella
I be ga da daaru wori,
an da xeeri wori, an da jamu woriDaaru xaalisin ma bange
Xa suturan ñi haadama renmun naxa
Lenki renmu, daaru xirisun do tuwaaxu
Wuron da i jalan banba
Xuran ro yaxannun kompe
Sibitin fanke da i xusu kasappen tiŋa
Kann fina xoten da i jiibandi

Autrefois, le peuple des éléphants vivait au bord de la rivière Sankourou. Il avait pour roi le puissant et sage Khoro. Un jour, le petit tisserin se posa sur la défense de Khoro et lui raconta, tout effrayé :
Domvoro le tourbillon eut pour fille Eyi la Bourrasque et décida de la marier à qui labourerait toute la surface de la terre en une lune. De Téyé le Roitelet à Bamara le Lion, les prétendants se succèderent. Après quelques heures, parfois quelques jours de besogne, épuisés, ils se retiraient impuissants, vaincus. La nouvelle parvint à Kono l’Hippopotame qui alla trouver sa sœur l’Eau.
C’est l’histoire d’une femme. Elle était sourde, tellement sourde qu’elle n’entendait rien. Tous les matins elle portait son enfant sur son dos et elle se rendait à son champ. Elle avait un immense champ d’arachides. Et un matin qu’elle était là, tranquillement à travailler dans son champ, arrive un monsieur. Un monsieur tellement sourd qu’il n’entendait rien. Et ce monsieur cherchait ses moutons. Ecoutez-bien ! Il s’adressa à la dame :