La société soninké est consolidée et fondée sur un ensemble des principes basés sur le système hiérarchique, cette société est dans son essence même très exigeante et hiérarchisée.
L'ensemble des règles de conduite qu'elles soient sociales ou politiques puise leur source du principe l'hiérarchique d'antan.
Cette hiérarchisation est caractérisée par la classification de l'ensemble des personnes en groupe, permettant de situer l'action de chacune des personnes dans le groupe auquel il appartient.
Et c'est ainsi que les familles, les mariages et les autres relations dites de plaisanterie ou de cousinage se fixent dans le temps et l'espace, les frontières s'établissent donc dans ce sens.
La division en différentes catégories ou groupes sociaux permet de déterminer les faits, les rôles et les missions de chaque groupe.
L'ensemble des règles de conduite qu'elles soient sociales ou politiques puise leur source du principe l'hiérarchique d'antan.
Cette hiérarchisation est caractérisée par la classification de l'ensemble des personnes en groupe, permettant de situer l'action de chacune des personnes dans le groupe auquel il appartient.
Et c'est ainsi que les familles, les mariages et les autres relations dites de plaisanterie ou de cousinage se fixent dans le temps et l'espace, les frontières s'établissent donc dans ce sens.
La division en différentes catégories ou groupes sociaux permet de déterminer les faits, les rôles et les missions de chaque groupe.
Ainsi les membres de la société sont repartis entre trois groupes principaux :
1. Les nobles qu'on peut traduire en langue Sooninke Hooro
2. La caste de métiers spécialisés appelés Naxamalanu
3. Les esclaves appelés Komo
L'ensemble de ces groupes se divise à leur tour en sous groupes, pour les nobles, on peut noter le groupe des familles régnantes et celui des familles non régnantes. Pour le komo, il faut noter, le groupe des Komo dit Dionkourou et ceux des Komo dits Saarida et captifs de guerre. Quant aux naxamalanu, ils se divisent à leur tour en plusieurs sous groupe dont les forgerons, les cordonniers, griots et les traditionnistes...
Cette répartition des rôles est d'une manière ou d'une autre une façon non dite d'établir certaines frontières à l'intérieur de la communauté. Cette description de la société dans sa structuration date de ses premiers empires.
Ce pendant ce classement de la société par catégorie est- il démocratique au 21ème siècle ? Contribuera t-il à notre épanouissement dans un village mondial ? Un bon nombre des questions qui mériteraient d'être traités.
Il faut noter que la société soninké dispose des grands atouts émanant du système ancien, ces faits avantageux, qui sont non seulement essentiels mais d'actualités sont à garder/ Il y'a par contre d'autres réalités frappantes qui ne répondent en aucune manière aux exigences de ce monde et qui devraient être bannies, car elles contribuent au redressement de l'idéal démocratique de la société.
Certaines pratiques demeurent encore mais d'autres ont disparu ou ont tendance à disparaître.
Le système hiérarchique de la société d'une manière générale est présent dans la famille soninké mais d'une manière intrinsèquement différente.
Aujourd'hui la société soninké se trouve confronter à certaines réalités du moment comme d'ailleurs toutes les sociétés ayant pour principe de base, de revivre le 4ème siècle au 21ème siècle.
Si l'objectif principal de tous les soninkés est la promotion de la culture, de la langue, de nos valeurs…aujourd'hui, il est donc nécessaire de savoir distinguer l'action collective de l'action individuelle.
Certains trouveront cette description un peu surréaliste, n'est –il pas vrai que leurs attitudes, leurs raisons, ont d'autres raisons que la raison ? C'est dire, pour que notre société évolue ou s'adapte adéquatement dans ce monde, il faut nécessairement un changement de mentalités consistant à briser les préjugés sur les considérations de nature à limiter les actions d'une personne par le groupe auquel il appartient. En terme clair, supprimer les limites désignés par les termes Nobles ( Hoore), esclaves (Kome).
Mon objectif étant de présenter d'une manière englobante sans trop m'étendre sur certains faits de l'organisation d'une manière générale en milieu soninké, je me suis contenté donc de donner l'essentiel critères d'organisation en milieu soninké.
J'espère revenir Inchallah pour donner quelques précisions sur l'organisation de la famille dans le milieu soninké.
Samba Doulo Fofana
1. Les nobles qu'on peut traduire en langue Sooninke Hooro
2. La caste de métiers spécialisés appelés Naxamalanu
3. Les esclaves appelés Komo
L'ensemble de ces groupes se divise à leur tour en sous groupes, pour les nobles, on peut noter le groupe des familles régnantes et celui des familles non régnantes. Pour le komo, il faut noter, le groupe des Komo dit Dionkourou et ceux des Komo dits Saarida et captifs de guerre. Quant aux naxamalanu, ils se divisent à leur tour en plusieurs sous groupe dont les forgerons, les cordonniers, griots et les traditionnistes...
Cette répartition des rôles est d'une manière ou d'une autre une façon non dite d'établir certaines frontières à l'intérieur de la communauté. Cette description de la société dans sa structuration date de ses premiers empires.
Ce pendant ce classement de la société par catégorie est- il démocratique au 21ème siècle ? Contribuera t-il à notre épanouissement dans un village mondial ? Un bon nombre des questions qui mériteraient d'être traités.
Il faut noter que la société soninké dispose des grands atouts émanant du système ancien, ces faits avantageux, qui sont non seulement essentiels mais d'actualités sont à garder/ Il y'a par contre d'autres réalités frappantes qui ne répondent en aucune manière aux exigences de ce monde et qui devraient être bannies, car elles contribuent au redressement de l'idéal démocratique de la société.
Certaines pratiques demeurent encore mais d'autres ont disparu ou ont tendance à disparaître.
Le système hiérarchique de la société d'une manière générale est présent dans la famille soninké mais d'une manière intrinsèquement différente.
Aujourd'hui la société soninké se trouve confronter à certaines réalités du moment comme d'ailleurs toutes les sociétés ayant pour principe de base, de revivre le 4ème siècle au 21ème siècle.
Si l'objectif principal de tous les soninkés est la promotion de la culture, de la langue, de nos valeurs…aujourd'hui, il est donc nécessaire de savoir distinguer l'action collective de l'action individuelle.
Certains trouveront cette description un peu surréaliste, n'est –il pas vrai que leurs attitudes, leurs raisons, ont d'autres raisons que la raison ? C'est dire, pour que notre société évolue ou s'adapte adéquatement dans ce monde, il faut nécessairement un changement de mentalités consistant à briser les préjugés sur les considérations de nature à limiter les actions d'une personne par le groupe auquel il appartient. En terme clair, supprimer les limites désignés par les termes Nobles ( Hoore), esclaves (Kome).
Mon objectif étant de présenter d'une manière englobante sans trop m'étendre sur certains faits de l'organisation d'une manière générale en milieu soninké, je me suis contenté donc de donner l'essentiel critères d'organisation en milieu soninké.
J'espère revenir Inchallah pour donner quelques précisions sur l'organisation de la famille dans le milieu soninké.
Samba Doulo Fofana