L'école primaire en Afrique et en France!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Personnellement je pense que l'enseignement français et de bien meilleur qualité que l'enseignement des pays d'Afrique de l'Ouest. J'en veux pour preuve que le meilleur lycé de Bamako est le lycé français Liberté. Un des meilleurs lycée de Dakar est le lycée français Sainte Marie de Hann. Le meilleur Lycée d'Abidjan est le lycéé français Jean Mermoz. Le meilleur lycée du Niger est le Lycée français Lafontaine.
Et on pourrait multiplier les exmples.

Tu sais au sujet des réputations des établissements, c'est tellement subjectif. Pour preuve, même en France, on ne cesse de nous dire que telle université est la meilleure que telle autre université, alors que les enseignements sont sont pareils. Parfois même, l'université la plus decriée peut être meilleure que la plus "réputée". C'est une question de nom généralement. Pour le cas de Dakar que je connais trés bien, je ne suis pas convaincu par ce que tu nous dis.

[makalou]

Posté par mauria
"Et en plus regardez dans les universités françaises ou etrangeres, les rares soninké qui y etudient sont les purs produits du systeme blédar".


Ah bon? je'étais pas au courant.Je vais à l'université et je ne suis pas un "pur produit du systéme blédar".
Ce qui revient à dire que seuls les blédards ayant étudié vont à l'université et les jeunes de france soninkés ne peuvent y aller car ils n'ont pas l'éducation ou les connaissances nécessaires.


Bonjour
En faisant cette assertion: je me basais sur le nombre considerable d'étudiants africains dans les universités françaises. J'ai jamais dit que les enfants nés ici ne vont pas à l'université. Mais la pluaprt du temsp, ce sont les les freres bledards qui s'entetent à faire carrière dans les fac.
Les jeunes nés ici la pluapart veulent des raccourcis afin d'etre le plutot opérationnel dans le marché dun travail. J'ai choisi moi meme cette option après un bref passage à l'université de Dakar.
J'entends par pur produit du systeme blédar, tous ceux qui ont eu leur bac en Afrique.
Moi je fais pas de comparaison entre les etudes françaises et senegalaises. Nos systèmes sont copiées sur la france meme si on y ajoute notre touche africaine. Les profs d'université africains ont fait leurs etudes dans les pays occidentaux don la ne se trouve pas la question. Moi je parle de la difficulté des etudes en Afrique afin de montrer le mérite des freres et soeurs qui ont pu sortir leur epingle du jeu.
Encore je cite Réné Descartes dans le << Le discours de la méthode>>: LE BON SENS EST LA CHOSE LA MIEUX PARTAGE AU MONDE.
On est doté de la même manière grise donc moi suis pas meilleur que les eleves de france loin de là. Je ne saurai tenir un tel langage.
Tout ce que je voulais mettre en exergue. C'est la combativité de mes cousins blédars. Les etudes en Afrique c'est carément different de celles dans l'héxagone. On etait soumis à des rythmes de travail éffrénés. On a sorti les tripes.
Encore une fois, je campe sur ma position : il y a beaucoup de soninkés blédar universitaires. Je n'ai pas de statistiques mais c'est la réalité. Ceci ne voudrait en aucun cas dire que nous sommes plus intelligents qu'eux. Jamais je ne le dirai car je prends comme guide cette citation cartésienne.
Moi même , je ne suis pas universitaire.j'ai fait juste un bref sejour à L'UCAD . Je voulais orienter mes etudes vers le monde du travail.
Paronnnez moi si mon dsicours a des manquements.
Encore , ne denaturons pas l'objet du sujet. Ne rentrons pas dans une situation concflictuelle.
Je m'excuse au cas où il y aurait des lacunes sur mon dsicours.
<< LE BON SENS EST LA CHOSE LA MIEUX PARTAGEE AU MONDE>>.

[khalid]

Salam Cheikhna,

Enfin de compte, c'est toi qui es entrain de généraliser, de faire des amalgames, de nous faire dire ce qui est à cent lieues de notre pensée et de forcer, par moments, le sens de nos posts.

Nos posts, du moins pour les miens, ne laissent nullement voir que les enfants nés dans la situation migratoire n'étudient pas ou ne sont pas intélligents, comme tu veux nous le faire dire, à tort.

Voici ce que j'ai dit :

Quant on lit vos posts, on a l’impression que ceux qui ont étudié en France, n’aime pas les études ou ne se donne pas les moyens de réussir dans leurs études. C’est vrai pour beaucoup mais beaucoup aime les études et font des sacrifices.

A aucun moment, je fais allusion à une critique qui a été faite sur l'intelligence de quiconque.

Voici ce sur quoi je m'appuie :

Ici , c'est pas pareil , meme si c'est dur et que y a la discrimination, le systeme africain mixé avec ses aléas jouent en notre faveur.
Et en plus regardez dans les universités françaises ou etrangeres, les rares soninké qui y etudient sont les purs produits du systeme blédar.
Sans vexer nos frères, c'est pas pareil. Vous etes né dans la langue de Molière mais nous on a souffert pour pouvoir le parler. Raison pour laquelle, cette question a été sans doute posée.

Je pense qu'il voulait dire que les enfants qui ont eu à commencer leurs études en Afrique s'entêtent, contre ventes et marées, pour aller loin dans les études même en France. Cela s'explique à mon avis, le fait qu'ils soient habitués aux difficultés universitaires. Je vous assure qu'en Afrique, bien que les gens n'aient pas des livres, s'adonnaient à coeur vaillant aux études. C'est pourquoi quand ils sont en face des bibliothèques bien garnies comme celles de la France, ils font tous pour aller de l'avant.

Et quand je relis ces passages, ça me donne toujours cette impression. Je n’ai pas eu tant tort que ça puisque Makalou persiste, signe et l’assume. En disant cela, j’espère Makalou, que je ne t’offense pas, en tous cas, ce n’est pas mon intention.Tu as ton opinion, je la respecte et j’ai la mienne.

J'ai cherché à plusieurs fois à calmer le jeu, tu enfonces à chaque fois le clou. En ce qui me concerne, je n'ai pas dit que le goût pour les études n'est pas une affaire personnelle. Mais, j'avoue que le goût personnel peut s'arrêter quand il y a découragement. Combien de jeunes nés dans l'immigration ont abandonné les études par manque de suivi, ou par découragement etc. Je t'invite à lire la myriade d'artciles de Mahamet Timéra, de Jacques Barou, entre autres.

Mais les signes indicateurs sont quand même là, et qui montrent que, d'ores et déjà, nombreux sont des enfants nés dans le contexte migratoire qui abandonnent trés tôt le banc de universités, des écoles, ce qui n'augure rien de bon. Et ce n'est pas par manque de volonté pour tout le monde, mais généralement par découragement. Soyons réalistes et ne pensons pas que nous sommes là pour stigmatiser, sous-estimer, critiquer nos frères, soeurs, neveux et nièces. Regardons la réalité en face. Nous analysons la situation comme le font d'autres chercheurs ou non à notre place. Ne refusons pas la réalité. Bien à tout le monde.

Pardonnez-moi, si j’en ai offensé, ce n’était nullement mon intention. J’essaierai d’intervenir sur le sujet avec le plus de tact possible ou je n’interviendrai pas. Je peux parfois avoir un style assez direct mais ne m’en tenez pas rigueur.

Ici, il faut faire la distinction entre la valeur du système éducatif français et le parcours scolaires des personnes issues de l’immigration.

Le système éducatif français (dans le secteur public en tout cas) a la particularité d’essayer de donner les mêmes chances à tous les élèves, et ce n’est pas de l’utopie. C’est vrai qu’il y a des différences au niveau des qualités offertes par certaines écoles (ZEP, etc.), des problèmes d’accès à certaines écoles, tous les élèves ne disposent pas des mêmes moyens, n’ont pas tous le même environnement culturel, etc. Mais, ça reste un bon système éducatif, en mon sens meilleur que les systèmes éducatifs des pays cités.

On peut vouloir quelque chose sans l’aimer (ou en avoir un goût pour) parce que l’on sait qu’il est un bien pour nous. Le courage est lié à la volonté. Là encore, ça n’empêche que beaucoup de jeunes soient confrontés à de plus grandes difficultés qui nécessitent souvent un soutien particulier, et tout le monde n’a pas la même attitude face aux difficultés.

On dit souvent que les filles réussissent mieux que les garçons ? Se découragent-elle moins facilement ou ont-elles plus de volonté ? En tous cas, je crois qu’elles ont plus une culture étude que beaucoup de garçon. Je pense que le découragement n’est pas la raison principale. Tout le monde ne juge pas important d’aller loin dans les études, les parents n’encouragent pas toujours leurs enfants à aller loin dans les études, dans les quartiers populaires tu vois facilement des gosses de 10 à 15 ans traîner dehors à des heures pas possibles en période scolaire, plus x ou y raisons que j’ai cité avant.

J'espère n'avoir offensé personne auquel cas, je m'excuse.

[Tribal Cams]

Salam,

Khalid, Je te rejoints parfaitement dans ton analyse mais je pense que comme je le disais plus bas il est légitime que chacun défende sa paroisse légitimité humaine .

A tous continuons sans passion c'est plus constructif, étudiant de toute horizon.

Tchooo

[makalou]

Salam
Vous avez tout dit. A chacun son opinion. C'est le charme de la dissertation.
Thèse-Antihthèse- Synthèse!!!

[Lassana Bathily]

salam moi je pense qu'il faut qu'on cesse ces genres de comparaison qui ne font que nous diviser;parcontre je pense qu'on peut continuer la discussion en racontant les experiences vecus par les uns et les autres;merci

[Fodyé Cissé]

Hé bin, les claviers n'ont pas été de tout repos aujourd'hui.

Chacun défend sa paroisse c'est vrai, et vous voyez cela conduit à des généralisations tous azimuts. Or, chaque personne peut donner des contre-exemples à l'autre.

Je crois que comme l'a dit L.B., il est intéressant de continuer la discussion en racontant les experiences vecues par les uns et les autres.

Moi, j'ai fait mon Bac à Dakar, plus précisément au Lycée Maurice Delafosse en 1994. On avait un prof de Maths français qui était un coopérant (Madame Langlès elle s'appelait). A l'époque le Bac sénégalais se faisait courant Juillet, alors que les français, eux, passaient leurs bacs en Juin. Elle a donc récupéré les sujets du Bac de plusieurs académies et nous l'avait donné en préparation. Je peux te dire que presque tout le monde avait une note au dessus de 14/20.
Mais, le jour J du Bac sénégalais, ce fut une cata pour la classe. Quelques 3, 4 personnes seulement ont eu la moyenne. Elle même, quand elle a revu le sujet, la 1ère chose qu'elle a dite, c'était : "c'est pas normal !".

Cette expérience montre qu'en tout cas, vu la difficulté des épreuves du Bac au bled en comparaison avec les épreuves du Bac d'ici, les rescapés de l'enseignement secondaire du bled qui débarquent ici auront peu de mal à s'en sortir. C'est peut être cela qui donne l'impression que l'enseignement est de meilleure qualité au bled qu'ici !?!?

[Lassana Bathily]

Hé bin, les claviers n'ont pas été de tout repos aujourd'hui.

Chacun défend sa paroisse c'est vrai, et vous voyez cela conduit à des généralisations tous azimuts. Or, chaque personne peut donner des contre-exemples à l'autre.

Je crois que comme l'a dit L.B., il est intéressant de continuer la discussion en racontant les experiences vecues par les uns et les autres.

Moi, j'ai fait mon Bac à Dakar, plus précisément au Lycée Maurice Delafosse en 1994. On avait un prof de Maths français qui était un coopérant (Madame Langlès elle s'appelait). A l'époque le Bac sénégalais se faisait courant Juillet, alors que les français, eux, passaient leurs bacs en Juin. Elle a donc récupéré les sujets du Bac de plusieurs académies et nous l'avait donné en préparation. Je peux te dire que presque tout le monde avait une note au dessus de 14/20.
Mais, le jour J du Bac sénégalais, ce fut une cata pour la classe. Quelques 3, 4 personnes seulement ont eu la moyenne. Elle même, quand elle a revu le sujet, la 1ère chose qu'elle a dite, c'était : "c'est pas normal !".

Cette expérience montre qu'en tout cas, vu la difficulté des épreuves du Bac au bled en comparaison avec les épreuves du Bac d'ici, les rescapés de l'enseignement secondaire du bled qui débarquent ici auront peu de mal à s'en sortir. C'est peut être cela qui donne l'impression que l'enseignement est de meilleure qualité au bled qu'ici !?!?

en plus au bled les examens ressemblent à des concours

[Hadiya WAGUE]

Moi, j'ai fait mon Bac à Dakar, plus précisément au Lycée Maurice Delafosse en 1994. ?

Fodyé on a passé les mêmes épreuves alors !!! je me souviens encore du taux de réussite je crois c'était de 28&#37; sur tout le Sénégal nous notre promo d'une quarantaine de personnes seulement 10 l'ont eu. Ah cette année là!! j'avoue qu'on y perdait notre latin avecc la grèves correcteurs , les dures épreuves surtout !!

[Lassana Bathily]

Personnellement je pense que l'enseignement français et de bien meilleur qualité que l'enseignement des pays d'Afrique de l'Ouest. J'en veux pour preuve que le meilleur lycé de Bamako est le lycé français Liberté. Un des meilleurs lycée de Dakar est le lycée français Sainte Marie de Hann. Le meilleur Lycée d'Abidjan est le lycéé français Jean Mermoz. Le meilleur lycée du Niger est le Lycée français Lafontaine.
Et on pourrait multiplier les exmples.

ah sylvain c'est trop facile tout ça , il faut savoir que touts ces lycées que tu cites ne sont accessibles qu'aux enfants de riches,on sait egalement comment ça se passe dans ces genres de lycée