Et oui c'est bien connu c'est les immigrés qui foutent le bordel => lors de son intervention comprendre braqueur = tireur sur police = étrangers = sans papiers = roms le tout niaxami dans une grand marmite appelée insécurité .

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Délinquance, immigration : Sarkozy poursuit son virage à droite - LeMonde.fr

Le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures très marquées à droite, dont la déchéance de la nationalité française pour certains délinquants et une extension des peines planchers.

A l'occasion de l'installation officielle du nouveau préfet de l'Isère, Nicolas Sarkozy a prononcé vendredi 30 juillet, à Grenoble, un discours musclé, très marqué à droite. Revenant sur les violents événements de Saint-Aignan, le président de la République a choisi de lier les sujets de la délinquance et de l'immigration.

Critiqué par l'opposition, qui souligne que les grands discours tenus depuis son arrivée au ministère de l'Intérieur, en 2002, n'ont pas été suivis de résultats, Nicolas Sarkozy a annoncé plusieurs mesures:

- Déchéance de la nationalité française

Nicolas Sarkozy a proposé que la nationalité française puisse être retirée à "toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie" d'un policier, d'un gendarme "ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique". "Nous allons réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française. Je prends mes responsabilité", a déclaré le chef de l'Etat.

"La nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique", a-t-il poursuivi.

Le chef de l'Etat souhaite aussi "que l'acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique". "La nationalité française se mérite. Il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on tire sur un agent chargé des forces de l'ordre, on n'est plus digne d'être Français", selon lui.

- Extension des peines planchers


Pour l'instant, les peines planchers concernent les seuls récidivistes. Nicolas Sarkozy souhaite que le dispositif des peines planchers s'étende "aux auteurs de violences aggravées".

"Dès le 7 septembre prochain, les peines plancher qui fonctionnent bien mais qui ne s'appliquent qu'aux multirécidivistes (...) seront désormais étendues à toutes les formes de violence aggravées c'est-à-dire notamment les violences sur des personnes dépositaires d'une autorité publique", a déclaré le chef de l'Etat.

24.000 peines plancher ont déjà été prononcées, s'est-il félicité. "L'instauration d'une peine de prison incompressible de 30 ans pour les assassins de policiers ou de gendarmes sera discutée au Parlement dès la rentrée".

- Prestations pour les sans-papiers

Nicolas Sarkozy souhaite que l'on "évalue les droits et prestations auxquelles ont aujourd'hui accès les étrangers en situation irrégulière". Le président affirme qu'en 2009 "le taux de chômage des étrangers non communautaires [non-citoyens de l'Union européenne, NDLR] a atteint 24%", soit plus de deux fois la moyenne nationale. Le président a ainsi sous-entendu que les sans-papiers abusaient des prestations sociales.

"Je souhaite d'ailleurs que l'on évalue les droits et les prestations auxquelles ont aujourd'hui accès les étrangers en situation irrégulière", a-t-il ajouté. "Une situation irrégulière ne peut conférer plus de droits qu'une situation régulière et légale!". Le président n'a pas dit quels seraient ces droits dont bénéficieraient actuellement les personnes en situation irrégulière, et dont les personnes en situation régulière ne bénéficieraient pas.

- La destruction des camps de Roms

Nicolas Sarkozy a également rappelé la nécessité de reconduire aux frontières "les clandestins". Il est aussi revenu sur la situation de certains Roms, qui était déjà au centre d'une réunion mercredi à l'Elysée. "Nous devons mettre un terme aux implantations sauvages de campements Roms. Ils constituent des zones de non-droit qu'on ne peut tolérer en France", a-t-il lancé, en évoquant le démantèlement d'ici fin septembre "de l'ensemble des camps de Roms qui font déjà l'objet d'une décision de justice". "Là où cette décision de justice n'a pas encore été prise, nous allons engager des démarches pour qu'elle intervienne le plus rapidement possible".

"Dans les trois mois, je veux qu'au moins la moitié des implantations sauvages de ce type aient disparu du territoire français", a encore indiqué le président, répétant ce qu'avait annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

(Nouvelobs.com)
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