La bonne entente entre la Mauritanie et le Sénégal va-t-elle être compromise par les agissements d'un inspecteur de douane un peu trop zélé? Les éleveurs mauritaniens, habitués à faire paître leurs troupeaux des deux côtés du fleuve, ne seraient-ils plus les bienvenus sur l'autre rive? Qui a décidé de mettre fin à l'harmonie entre les deux pays, l'Etat sénégalais ou sa douane? N'y a-t-il pas une convention, signée en avril 2003, entre les deux pays, qui autorise la libre circulation des biens et des personnes?
Avec l'arrivée d'un nouveau responsable de la douane à Saint Louis, les éleveurs ''Nar'' sont, depuis quelques mois, l'objet de toutes les brimades. Ils sont, par exemple, obligés, avant de faire traverser leurs troupeaux, de déclarer leur contre-valeur en FCFA. Et si, par malheur, des bêtes meurent, lors de leur séjour au Sénégal, l'éleveur, censé les avoir vendus, selon le raisonnement de la douane, doit payer de grosses amendes. Il y a quelques jours, la tension est montée d'un cran.

En 2007, le détenu Amadou Daouda Bâ s’est évadé de la prison de Sélibaby (Mauritanie) pour venir s’installer à Bakel. Il faisait la navette Golmy, Kounghany et Aroundou, villages riverains de la Falémé. Âgé de 35 ans, il a finalement été arrêté après un cambriolage qu’il a commis dans une boutique.
« Le management de soi », tel était le thème du séminaire organisé en avril 2008 à l’Académie internationale des hautes études de la sécurité (Aihes) sise à Dakar. Cette rencontre a été une occasion pour le conférencier de rendre hommage à Katoucha Niane ; considérée comme modèle de réussite en la matière. Certes, comparaison n’est pas raison. Néanmoins, chacun, après avoir lu cet article, peut être porteur du message pour la communauté, voire la société.