De la divagation, quelles solutions envisageables ?
Bonjour les amis,
L'une des caractéristiques de nos sociétés africaines est la prédominance de l'agriculture, de l'élévage. Souvent ces secteurs d'activités se déploient dans des espaces convoités et propices aux développement des activités. Ces espaces deviennent le théatre de conflits reccurents, des compétitions exacerbantes. Quelles formes et stratégies à dévolopper pour atténuer ces contraintes? Quelles expériences, procédures de régulation avez-vous de ces conflits?
Re : De la divagation, quelles solutions envisageables ?
Bonsoir,
Tout à fait, ce phenomene a toujours existé, il y a plus de comflit dans le domaine de divaguation des animaux allant même jusqu'à la devastation d'une partie du champ, en général, c'est toujours entre eleveur peulh et cultivateur soninké.
Le 5/septembre passé, il y a eu une bagarre entre les peulhs de NIERDE et le village de Diyala qui a fallut l'intervention des villages : tachott bérané, Hamagué, Hassi Bagara, Kininkoumou et Koumbadew. L'histoire est longue.
Ce sont les peulhs qui ont declanché le conflit en sequestrant deux femmes soninké apres avoir buttu à mort deux de leurs epoux pour un problème de terre.
Re : De la divagation, quelles solutions envisageables ?
Bonjour Diallo,
Tu viens de toucher du doigt la problèmatique, comment concilier ces différentes activités en tenant compte des exigences des uns et des autres en matière d'utilisation des ressources foncières, pastorales? Quelles formes de régulation traditionnelle, moderne des conflits? Quels projets d'agro-pastoralisme mettre en place pour un usage intégré et concerté des ressources?
Re : De la divagation, quelles solutions envisageables ?
Bonjour,
La reponse est difficile, néant moins je vais te donner mon point de vue. Comme tu sais, le soninké a toujours été un agriculteur et reconnu un pacifiste hors paire, de puis la nuit des temps il cultive et en generale campe sur son champ de la semence jusqu'à la recolte, moi même en personne je l' ai fait pendant plusieurs années.
Contrairement à nos cousins peulh qui ne regardent que le ventre de leurs betails, le conflit dont je viens de parler, personnellement j'ai assisté plusieurs fois. Entre éléveur peulh et cultivateur soninké ce genre de chose n'est donc pas nouvelle. Si tu me demandes mon avis, je dirais que celà découle de manque de considération du peulh envers son cousin soninké, pour tout celui qui a vecu en tout cas au guidimakha ne peu le contesté.
Nous nous souvenons encore pendant les évenements Sénégal- Mauritanie, ce sont bien les peulh qui venaient prendre nos troupeaux et les faire traversé à l'autre côté du fleuve alors que dans ce conflit, les soninko n'en sont pour rien pourquoi donc être autant victimes.
Il appartient à l'etat de faire la reforme agraire afin que chacun sache c'est qui est à lui, car nous assistons malheureusement à nos jours des gens qui s'approprient des milliers d'hectars sans preuve. Si les choses etaient fait au guidimakha comme celà s'est passé en 1985 dans la vallée du fleuve (côté rosso) aprés la mise en service des barrages.Plusieures personne ce sont vu destituées des leurs terres dites des ancêtres.
(je vais à la priere du joum'a, incha'allah je reviendrais). (non relu)