Les « Talibé » ou « Almoudo » sont des jeunes enfants envoyés par leurs parents chez des marabouts afin de suivre une éducation Coranique.
Durant mon séjour au Sénégal, j’ai rencontré pas mal de Talibé, toute la journée avec leur boite de conserve à la main , parfois je me demandais si leurs parents savaient dans quelles conditions ils vivent, Si bien sure on peut appeler ça une vie......ils ne portent pas de chaussures la plus part du temps, portant des habits souillé.
En allant de maison en maison à la quête de nourriture, les talibés recueillent dans leur boite (principalement un pot de tomate vide ), les restes de repas de toutes sortes, du pain, du sucre...
Certains talibés peuvent rester cinq à dix ans sans voir leurs parents et manquent d'affection parentale. La principale réaction serait que les parents cherchent à voir leurs enfants.
Cependant, parfois les marabouts évitent que les parents voient leurs fils dans un si piteux état, ou ils craignent que les enfant racontent la manière dont ils vivent. Les maîtres essaient au maximum de couper les relations entre enfants et parents.
C’est une très bonne chose l'apprentissage du Coran pour les jeunes garçons car je pense qu'a cette âge la, ils ont plus de facilité à apprendre, mais pas dans ses conditions et je ne pense pas que l'Islam recommande de telles pratiques..
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Conditions des talibés mendiants : L’interminable crime


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Autre temps, autre mœurs. C’est tout l’enseignement qu’on tire du procès vidé hier devant le Tribunal des flagrants délits. Dans cette affaire où un jeune talibé répondant au nom de Kéba a eu l’«outrecuidance» d’intenter une action en justice contre son marabout Oumar Baldé, les signes du chamboulement d’un univers jusque-là clos ont été sentis. Sans avoir le profil d’un Gavroche des «daaras» il y a eu dans l’attitude de ce «souffre douleur», une détermination et une concision qui en ont disent long sur sa volonté de faire sauter la chape infernale sous laquelle vivent ses condisciples et lui. «Un des préférés de notre marabout avait confisqué mes chaussures ramenées de Guinée. Je m’en suis ouvert à notre responsable qui n’a daigné rien faire. La situation devenant carrément discriminatoire, j’ai pété les plombs et décidé contre tout, de récupérer par la force mon bien», renseigne-t-il. 