Citation Posté par Jade
Les jeunes soninko en France, se plaisent à dire qu'ils ont réussi dans leurs cursus scolaire ou au niveau professionnel, c'est pour démontrer, qu' issus de l'immigration, de parents qui n'ont pas été scolarisés : ne sachant ni lire, ni écrire, de ce fait appartenant à la catégorie socio-professionnelle « Ouvriers », qui pour la plupart du temps représentent des emplois qui se vivent dans des conditions pénibles au quotidien, ces jeunes soninko ont quant à eux pu accéder à de bons postes peut être cadre qui sait, qui offrent de bons revenus.

C’est aussi un moyen pour eux de prouver qu’il est possible d’aller bien au-delà de la dureté des postes qu’occupent ou ont occupés nos parents, pénibilités des tâches, ou parfois même heures supplémentaires qu’ils demandent à faire pour mieux arrondir leur fin de mois.

Par cette auto satisfaction que certains aiment a afficher de par leur réussite, c’est de prouver en quelque sorte de leur capacité à mener une vie à la hauteur de leurs revenus, et de démontrer encore une fois que la réussite est quelque chose qui peut être à la portée de tous, si on s’est fixé des objectifs qui vont dans ce sens, si on y met de la bonne volonté, si on s’accroche en travaillant durement, pour parvenir à un résultat satisfaisant.

Certes aux yeux des toubabs cela est une banalité, mais en ce qui nous concerne nous enfants immigrés au jour d’aujourd’hui, cela relève de l’exploit comme le souligne Waranté.

Qu’en sera-il pour la génération à venir ou comment la notion de réussite sera-t-il vécu ou perçu ?

Salam.
Moi je suis d'accord avec toi Jade. Comme quoi ce n'est pas une banalité aux yeux de tous les toubabs. Il ne faut jamais généraliser.