Citation Posté par Aly CISSOKHO
Salut les amis, je pense que l'on soit né en France ou ailleurs, à Dakar, Bamako, Banjul ou à Nouakchott, en dehors de son milieu d'origine où l'on parle Soninké, pour faire vivre la langue, il faut indiscutablement la parler sans gêne, l’aimer et être fier d’appartenir au groupe ethnique qui la pratique. Cependant, il n’est pas rare de voir, au sein de certains foyers Soninké, les gens pratiquer la langue dominante au détriment de la leur. Cela, est de mon avis intolérable, en famille, sans être ethnocentrique, l’obligation doit être que de parler dans sa langue maternelle. En plus des voyages d’immersion périodiques en milieu Soninké, l’organisation des rencontres, sorte de tour, entre personnes parlant la même langue peut participer à faire vivre la langue, les us et coutumes de ces derniers.
Tu as bien raison, monsieur CISSOKHO, je connais des familles de hal pulaaren à Mantes La Jolie, où si le gamin se trompe en s'adressant à son papa en français, il a droit à une belle claque . Le résultat est payant, car, tous ces jeunes nés et ayant grandi en France parlent couramment le pulaar.