• Portail Soninkara.com
  • Forums Soninkara.com
  • Radio Soninkara.com
  • Centre Multimédia
  • Blogs
  • Galeries
  • Nous Contacter
  • Plan du site
soninkara

Rejoignez nous sur 1400684181 facebook square1400684195 twitter square1400684205 google square1400684219 youtube square color

  • Connexion
Close
Login to Your Account
S'inscrire
  • Accueil
  • Forum
  • Pays
  • Sénégal
  • Non assistance à personne en danger

Page 2 sur 2 PremièrePremière Précédent 12
Affichage des résultats 11 à 14 sur 14

Discussion: Non assistance à personne en danger

  • LinkBack
    • LinkBack URL LinkBack URL
    • À propos de LinkBacks À propos de LinkBacks
    •  
    • Favoris & Partage
    • Digg ce sujet!
    • Ajouter la discussion vers del.icio.us
    • Signet dans Technorati
    • Tweeter ce sujet
  • Outils de la discussion
    • Afficher une version imprimable
    • Envoyer un lien vers cette page par email…
    • S'abonner à cette discussion…
  • Display
    • Choisir le mode hybride
    • Choisir le mode arborescent
  1. 07/12/2007, 08h06 #11
    coudié
    coudié est déconnecté
    Senior Member
    Date d'inscription
    juin 2006
    Localisation
    77
    Âge
    39
    Messages
    245
    Envoyer un message via MSN à coudié

    Par défaut

    QU'ALLAH leur accorde toute sa miséricorde.
    qu'IL les éloignent de l'enfer et leur ouvre les portes du paradis éternel
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  2. 07/12/2007, 09h42 #12
    Fodyé Cissé
    Fodyé Cissé est déconnecté
    Fodyé Bine Khoudjédji Avatar de Fodyé Cissé
    Date d'inscription
    juin 2006
    Localisation
    Stains
    Messages
    7 149
    Envoyer un message via MSN à Fodyé Cissé Envoyer un message via Skype™ à Fodyé Cissé

    Par défaut

    Si vous relisez bien le message, vous comprendrez que cette personne n'a pas été admise à l'hôpital parce qu'apparemment il n'avait pas de quoi payer dixit le chef du centre hospitalier (« Oui je suis le Pr Seydou Nourou Diop, responsable de la structure. Nous sommes dans un système. En fonction des possibilités des patients nous les orientons vers d’autres structures hospitalières. Puisque pour ce cas, il n’a pas les moyens, je suis en train de contacter des structures hospitalières pour qu’il puisse trouver une place. Parce qu’actuellement, il n’y a pas de lits disponibles ici ». )
    A travers cette affaire, on se rend compte comment nos pays sont en retard en matière de santé publique. Seule une petite classe de privilégiés bénéficient des meilleurs soins dans les hôpitaux. Le reste de la population est très mal soigné même si ce ne sont pas les moyens qui manquent pour beaucoup. Et pour ceux qui n'en ont pas, il vaut mieux ne pas tomber malade.
    Les hôpitaux principaux de DAKAR ( Fann, Dantec, Principal, Abass Ndao, etc...) sont d'abord des lieux de souffrance avant d'être des hôpitaux. La dernière fois que j'y ai mis les pieds (Hôpital Principal), c'était pour accompagner une personne qui était gravement blessée. C'était un samedi ou un dimanche, je me souviens plus. Un seul medecin travaillait aux urgences et les malades s'entassaient dans la salle d'attente jusque dans le couloir et dans les escaliers. Certains criaient de douleur. Une scène des plus choquantes. Les malades n'ont pas le choix; ils doivent attendre ou aller voir ailleurs.



    Citation Posté par yally Voir le message
    SOURCE SENEWEB



    NON- ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER A L'HOPITAL ABASS NDAO LE DIABETIQUE, EN PROIE A UNE VIOLENTE CRISE, REND FINALEMENT L'AME AU CENTRE DE SANTE



    Lamine Diop un vigile qui a piqué une crise de diabète a été transporté à Abass Ndao. Il n’a pas été admis par l’hôpital pour cause de manque de lits disponibles. Devant la gravité de son cas et en désespoir de cause, son accompagnant, Mohamadou Bamba Samb, a saisi notre rédaction pour constater de visu le calvaire qu’ils vivaient.Au dernier moment, il avait été achemine au centre Elisabeth Diouf mais le malheureux y a finalement rendu l’âme. Retour sur une émouvante et tragique journée d’un malade.

    Jeudi 29 Novembre 2007. Il est 11 heures 30 mn à la rédaction de l’Observateur. Le téléphone sonne. Nous décrochons. Au bout du fil, une voix nouée par la perplexité : «Je vous appelle de l’hôpital Abass Ndao. J’ai amené un malade qui a piqué une crise de diabète. Il est très fatigué. Il est là couché au sol. On nous dit qu’on ne peut pas le prendre, parce qu’il n’y a pas de places. On nous demande d’aller vers d’autres hôpitaux. Vu son état, je ne veux pas prendre de risques». Il n’en dira pas plus. Quelques minutes après ( exactement à 12 heures 02 mn) nous sommes à l’hôpital Abass Ndao qui est à un vol d’oiseau de notre rédaction.

    La voiture entre dans l’hôpital et tourne à gauche. Nous voici devant le centre Marc Sankalé. Dans le hall, un attroupement attire notre attention. Il y règne une ambiance de fête foraine. Au milieu de ces patients et autres curieux, un homme est couché sur une civière. Il se tord de douleur. Il se débat. Il tente désespérément de s’accrocher sur les pieds d’une dame, Adama Dione (sa femme). Il crie. Il gémit. Il…agonise. A son chevet, sa femme. La trentaine. Elle est désemparée. Elle regarde de gauche à droite. Dans l’espoir d’un hypothétique secours. Les yeux rouges. La gorge nouée. Elle essaie de cacher son amertume. Mais les larmes qui ruissellent sur ses joues trahissent sa peine. Elle souffre. La voix en trémolos, elle confie : «Il s’appelle Lamine Diop. C’est mon mari. C’est un gardien de voitures à Niarry Tally». Elle ne termine pas sa phrase. Le malade s’accroche à nouveau à ses pieds. Impuissante, elle le regarde. Et lui tapote l’épaule. Puis elle se redresse pour se réfugier derrière son foulard de tête et pleurer à chaudes larmes. La scène est insoutenable. L’émotion est forte. Les autres femmes et autres visiteurs assistent impuissants à la scène. Ils ont le regard compatissant. Le geste solidaire. Le verbe encourageant : « Ndeyssaan, mougneul !» (tiens bon !). « Il faut essayer de le transporter vers un autre hôpital », conseillent d’autres.

    Un dialogue de sourds

    A ce moment, son accompagnant, Mohamadou Bamba Samb est dans une vive altercation avec Lamine Ngom, un administratif du centre. Chacun y va de ses explications. Personne ne veut écouter l’autre. Un dialogue de sourds s’est installé entre les deux. Quand ils se sont rendu compte de notre présence, M. Samb s’approche. Il explique : « C’est un vigile. Il est diabétique. Puisqu’il a sa carte (il nous la montre), naturellement je l’ai amené ici pour des soins. Mais après consultation, on nous a mis en rapport avec une certaine Mme Diaw. Après ils nous ont dit qu’il n’y a pas de lits d’hospitalisation.

    Il faut qu’on l’emmène dans d’autres structures. Nous n’avons pas les moyens. Et le malade souffre gravement. On ne peut pas le traîner entre les hôpitaux. Il risque de mourir entre nos mains ». Lamine Ngom réplique : « Le centre n’est pas une unité hospitalière. Il n’y a pas d’ambulances. Il n’y a pas de voitures. Après consultation, on lui a dit qu’il n’y a pas de places. On lui a proposé de le mettre en contact avec d’autres hôpitaux. Mais M. Samb qui l’accompagne dit qu’il ne le touche pas. Il veut que nous l’emmenions nous-même. Je lui ai dit que ce n’est pas à nous de le faire ». A 12 heures 15 minutes, une voiture 4X4 de couleur marron se gare. Un homme, la cinquantaine, de taille moyenne en sort. Il entre dans un bureau. « C’est le directeur », lance-t-on dans l’assistance. Il demande à voir l’accompagnant du malade. Ils s’enferment dans le bureau. Puis ils en ressortent. Entre temps, nous demandons au secrétaire de nous annoncer pour rencontrer le directeur. « Il est au téléphone » explique-t-elle. Nous attendons tout de même dans la salle d’attente. Quelques minutes après il sort et enfile sa blouse blanche. Nous le suivons. Nous l’accrochons à la sortie : « Oui je suis le Pr Seydou Nourou Diop, responsable de la structure. Nous sommes dans un système. En fonction des possibilités des patients nous les orientons vers d’autres structures hospitalières. Puisque pour ce cas, il n’a pas les moyens, je suis en train de contacter des structures hospitalières pour qu’il puisse trouver une place. Parce qu’actuellement, il n’y a pas de lits disponibles ici ». Sur ce, nous prenons congé du Professeur. En jetant un dernier regard sur le malade. Il se débat toujours. Cette fois-ci, couché à même le sol. Les tentatives de trouver un hôpital pour l’accueillir continuent. Et ce n’est que vers les coups de 14 heures que nous apprenons par le biais de M. Samb que finalement le Pr Seydou Nourou Diop a trouvé un lit pour le vigile au centre Elisabeth Diouf de la Gueule-Tapée. Mais vers 21 heures, M. Samb l’accompagnant du malade nous a appelé pour dire que finalement le vigile Lamine Diop a rendu l’âme...Oui, il est finalement décède !Malheureusement !
    Citation Posté par Lassana Bathily Voir le message
    C'est vraiment dommage,le cas de cet homme en est un parmi tant d'autres,souvent ce qu'on voit dans les hopitaux est tres desolant,là je vais vous relaté une histoire qui me concerne personnellement,en 2000,ma mere etait tombé malade,on l'a emmené d'urgence à l'hopital à bord d'un taxi,une fois sur les lieux,on nous demande d'attendre apres quelques minutes le docteur jette un regard vers notre direction et voyant ma mere couché sur la civiere,aussitot il nous demande de l'emmener, un vieux se dresse devant nous et nous barre l'entrer de la chambre sous pretexe qu'il est arrivé avant nous,moi j'etais tellement choqué que j'ai pas prononcé un mot,finalement le gars qui m'accompagné l'a repoussé et on est entrain avec ma mere,une fois à l'interieur j'ai meme pas eu l'occasion de prononcer un mot ,elle l'a rendu l'ame.
    ça a toujours etait comme ça,vue l'etat de choses je ne vois pas un changement venir
    Il faut s'en remettre à ALLAH et prier pour les êtres chers qui nous ont quitté. Puisse ALLAH l'accueillir en son paradis. Amine !
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !

    http://www.waounde.com

    Réponse avec citation Réponse avec citation

  3. 07/12/2007, 11h35 #13
    coum coum
    coum coum est déconnecté
    Senior Member Avatar de coum coum
    Date d'inscription
    juillet 2006
    Messages
    1 162

    Par défaut

    lassana il faut s en remettre a dieu
    toutes mes sinceres condoliences
    quand mr wade va t il penser a son peuple car ca devient extremement grave
    j ai mon cousin qui taff a l hopital abass n dao et lui meme dit que l hopital se degrade grave et que les financement manque
    qu allah nous guide et nous aide
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    apres le boucan c est le vacarme
    Réponse avec citation Réponse avec citation

  4. 07/12/2007, 21h41 #14
    LADY DI
    LADY DI est déconnecté
    Senior Member Avatar de LADY DI
    Date d'inscription
    juin 2006
    Messages
    826

    Par défaut

    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Si vous relisez bien le message, vous comprendrez que cette personne n'a pas été admise à l'hôpital parce qu'apparemment il n'avait pas de quoi payer dixit le chef du centre hospitalier (« Oui je suis le Pr Seydou Nourou Diop, responsable de la structure. Nous sommes dans un système. En fonction des possibilités des patients nous les orientons vers d’autres structures hospitalières. Puisque pour ce cas, il n’a pas les moyens, je suis en train de contacter des structures hospitalières pour qu’il puisse trouver une place. Parce qu’actuellement, il n’y a pas de lits disponibles ici ». )
    A travers cette affaire, on se rend compte comment nos pays sont en retard en matière de santé publique. Seule une petite classe de privilégiés bénéficient des meilleurs soins dans les hôpitaux. Le reste de la population est très mal soigné même si ce ne sont pas les moyens qui manquent pour beaucoup. Et pour ceux qui n'en ont pas, il vaut mieux ne pas tomber malade.
    Les hôpitaux principaux de DAKAR ( Fann, Dantec, Principal, Abass Ndao, etc...) sont d'abord des lieux de souffrance avant d'être des hôpitaux. La dernière fois que j'y ai mis les pieds (Hôpital Principal), c'était pour accompagner une personne qui était gravement blessée. C'était un samedi ou un dimanche, je me souviens plus. Un seul medecin travaillait aux urgences et les malades s'entassaient dans la salle d'attente jusque dans le couloir et dans les escaliers. Certains criaient de douleur. Une scène des plus choquantes. Les malades n'ont pas le choix; ils doivent attendre ou aller voir ailleurs.






    Il faut s'en remettre à ALLAH et prier pour les êtres chers qui nous ont quitté. Puisse ALLAH l'accueillir en son paradis. Amine !
    je pensais qu'il parlait de moyen de locomotion vers d'autre structures !
    • Partager
      • Partager ce post sur
      • Digg
      • Del.icio.us
      • Technorati
      • Twitter
    Il n'y a pas plus beau rappel que "La mort"

    http://lady-diana77.skyrock.com/
    Réponse avec citation Réponse avec citation

Page 2 sur 2 PremièrePremière Précédent 12
« Discussion précédente | Discussion suivante »

Discussions similaires

  1. La personne qui vous a le plus marqué dans la vie!
    By Cheikhna Mouhamed WAGUE in forum Sujets Divers
    Réponses: 56
    Dernier message: 24/02/2011, 19h12
  2. le portable est sans danger dit-on!!
    By Fatoo_laNoirte in forum Divertissement
    Réponses: 13
    Dernier message: 11/07/2008, 10h19
  3. Droits des femmes en danger
    By rokia in forum Grand-Place
    Réponses: 1
    Dernier message: 06/05/2008, 10h11
  4. Democratie en danger au Sénégal ?
    By Alhadji Timera in forum Politique
    Réponses: 9
    Dernier message: 03/05/2007, 22h04
  5. Sarko à la 1er personne à lire ...
    By Tribal Cams in forum Politique
    Réponses: 3
    Dernier message: 29/03/2007, 10h44

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas soumettre de nouveaux sujets
  • Vous ne pouvez pas soumettre ded réponses
  • Vous ne pouvez pas soumettre de pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •  
  • BB code is oui
  • Les smileys sont activés : oui
  • La balise [IMG] est activée : oui
  • [VIDEO] le code est oui
  • Le code HTML peut être employé : non
  • Trackbacks are oui
  • Pingbacks are oui
  • Refbacks are oui

Forum Rules

A propos de nous
Soninkara.com est un site qui est fait entièrement par des bénévoles. Nous faisons appel à toutes les bonnes volontés soucieuses de l'interêt de promouvoir la culture Soninké de nous aider à alimenter ce site. Ce site entend constituer, sur Internet, une grande banque de données contenant autant d'informations que possible sur tout ce qui concerne l'histoire, la langue, la société, la culture et les traditions Soninké, et on peut dire qu'il (le site) est sur la bonne voie. Mais, c'est si chacun apporte sa pierre à l'édifice que nous arriverons à cet objectif le plus rapidement possible. Aussi, nous sollicitons toute personne detenant des documents ou images ayant trait à la culture Soninké et desirant les voir publiés sur ce site de nous contacter soit par leformulaire de contact : ou soit directement par email sur webmaster@soninkara.com . Il en va de même pour toute personne pouvant nous orienter vers des gens susceptibles de nous aider à enrichir ce site.
Rejoignez nous
SONINKARA
Déclaration à la CNIL n°: 818358
  • Nous contacter |
  • Soninkara |
  • Archives |
  • Haut de page
Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 08h27.
Soninkara.com © Tous Droits Réservés!


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71